Les Canucks de Vancouver sont en pleine crise, et leur président, Jim Rutherford, ne cache plus sa panique.
Le conflit entre Elias Pettersson et J.T. Miller est devenu ingérable, et les négociations ratées avec les Rangers de New York pour échanger Miller n’ont fait qu’amplifier la pression sur une organisation déjà à bout de souffle.
Pour Kent Hughes, c’est le moment idéal pour revenir à la charge et tenter de profiter de la confusion à Vancouver pour faire une offre afin d'aller chercher Pettersson.
Dans une déclaration au Globe and Mail, Rutherford a laissé entendre que la situation était presque désespérée :
« On dirait bien qu’il n’y a pas de bonne solution pour garder ce groupe uni. »
Les tensions dans le vestiaire, combinées à l’urgence d’effectuer un échange pour résoudre ce problème, mettent Vancouver dans une position de faiblesse.
Rutherford, conscient que les Canucks risquent de perdre de la valeur sur leurs actifs, pourrait être tenté d'accepter une offre moins traditionnelle pour l’un de ses deux joueurs vedettes.
Kent Hughes doit capitaliser sur cette instabilité pour revenir à la table des négociations et proposer un package deal audacieux.
Si les Canucks ne veulent pas de Nick Suzuki, Hughes pourrait tenter une offre alternative comprenant Kirby Dach et Mike Matheson, plutôt que sacrifier Kaiden Guhle.
Kirby Dach représente un jeune centre en pleine progression, avec un potentiel encore à développer. Bien qu’il reste un « point d’interrogation », sa valeur est en hausse grâce à ses performances récentes.
Il pourrait offrir aux Canucks une option viable pour combler le vide laissé par Pettersson.
Mike Matheson, quant à lui, est un défenseur mobile et expérimenté, capable de jouer de grosses minutes.
Vancouver, qui souffre d’une faiblesse générale sur le côté gauche de la brigade défensive derrière Quinn hughes, bénéficierait grandement de sa présence.
Un tel échange permettrait aussi à Kent Hughes d’inclure un choix de première ronde pour équilibrer l’offre.
En plus de Dach et Matheson, Josh Anderson pourrait être utilisé comme une pièce supplémentaire pour absorber le salaire d’Elias Pettersson.
Malgré une production modeste cette saison, Anderson reste un joueur attrayant pour une équipe en quête de robustesse en séries éliminatoires.
Son style physique et sa vitesse pourraient séduire les Canucks, qui manquent de profondeur sur les ailes.
Les rumeurs entourant Anderson sur les réseaux sociaux à Vancouver renforcent l’idée qu’il pourrait devenir un atout dans un échange majeur.
En incluant Anderson, Hughes pourrait non seulement alléger la masse salariale du Canadien, mais aussi convaincre Rutherford d’accepter un compromis.
Avec un vestiaire fracturé et une pression croissante pour effectuer une transaction, Rutherford n’aura pas le luxe d’attendre éternellement.
Le refus de l’offre des Rangers (Chytil, Lindgren et un choix protégé) démontre une hésitation qui pourrait coûter cher à Vancouver si la valeur de Miller ou Pettersson continue de chuter.
La déclaration de Rutherford résume bien la gravité de la situation :
« Ça peut être très dur pour une concession de se rendre à l’évidence que ce ne sera pas possible avec le groupe que nous avons en ce moment. »
Kent Hughes doit agir rapidement et profiter de la confusion à Vancouver. Une offre incluant Kirby Dach, Mike Matheson et Josh Anderson, combinée à un choix de première ronde, pourrait suffire à pousser Rutherford à accepter un échange pour Elias Pettersson.
Avec la pression croissante et l’urgence de calmer les tensions internes, Vancouver pourrait enfin être prêt à céder.
Pour Montréal, un tel échange serait un coup de maître, transformant la ligne de centre en une force redoutable avec Pettersson et Suzuki aux commandes.
Cela donnerait au Canadien non seulement une chance sérieuse de se qualifier pour les séries cette saison, mais aussi une base solide pour prétendre à la Coupe Stanley dans les années à venir.
Le moment est venu pour Hughes de jouer audacieusement. Si Vancouver est prêt à négocier, le Tricolore pourrait en ressortir grandement gagnant.
Car la situation à Vancouver semble atteindre un point critique, et les récentes déclarations de Jim Rutherford ne font qu’accentuer l’idée que le chaos règne au sein de l’organisation.
« Pendant un moment, j’ai cru qu’il y avait une solution et tout le monde a travaillé dans cette direction, incluant les parties concernées (Miller et Pettersson). Mais ce n’est qu’éphémère, et ça repart de plus belle. »
Ces propos démontrent à quel point les tensions dans le vestiaire des Canucks ont atteint un point de non-retour. Et plus alarmant encore, Rutherford a ajouté :
« On parle de deux de nos meilleurs joueurs… Nos deux meilleurs attaquants, certainement. Ça peut être très dur pour une concession de se rendre à l’évidence que ce ne sera pas possible de viser la Coupe Stanley avec cette équipe remplie de tensions. »
Ces mots laissent entendre qu’un échange majeur est non seulement probable, mais inévitable. Cela place Kent Hughes dans une position unique pour exploiter cette panique et obtenir une transaction avantageuse.
Rutherford a également fait référence à la transaction avortée avec les Rangers de New York, qui, selon plusieurs sources, incluait Filip Chytil, Ryan Lindgren et un choix de première ronde protégé.
Une offre qui, pour beaucoup d’observateurs, semblait équitable, mais que Vancouver a rejetée à la dernière minute. Pourquoi? La protection sur le choix de première ronde.
Pour Rutherford, ce refus a été un moment clé, où la pression de bien faire a peut-être pris le dessus sur la logique :
« Nous avons toujours essayé de maximiser nos actifs. Mais à un moment donné, il faut aussi accepter que les solutions parfaites n’existent pas. »
Cette hésitation a déjà coûté aux Canucks, et chaque jour qui passe rend leur situation plus délicate. La valeur marchande de Miller et Pettersson pourrait chuter si Vancouver attend trop longtemps.
La panique, combinée aux échecs récents, pourrait pousser la direction à accepter des offres moins ambitieuses.
Avec Matheson et Dach, les Canucks obtiendraient deux joueurs capables de contribuer immédiatement, tout en se débarrassant du contrat de Pettersson...et du conflit avec Miller...
Dans une organisation en crise, une solution réaliste comme celle-ci pourrait suffire à apaiser les tensions à court terme.
Le rejet de l’offre des Rangers, combiné aux tensions internes et à la pression exercée sur Rutherford, rend presque certain qu’un joueur comme Miller ou Pettersson sera échangé à un prix réduit.
Rutherford lui-même l’a implicitement reconnu en soulignant l’impossibilité de maintenir le statu quo :
Vancouver n’a plus le luxe d’attendre une offre parfaite. Hughes, avec son offre incluant Dach et Matheson, pourrait être en position de tirer profit de la situation.
Dans un marché aussi instable, où les options de Vancouver se réduisent chaque jour, Montréal a une chance unique de transformer sa ligne de centre en ajoutant un joueur comme Pettersson à un prix réduit.
Rutherford a laissé entendre que les solutions parfaites n’existent pas, mais pour Kent Hughes, cette opportunité pourrait être aussi proche que possible de la perfection.
Montréal doit frapper pendant que le fer est chaud, avant que d’autres équipes ne se positionnent pour profiter du chaos à Vancouver.