Les Oilers d'Edmonton semblent être hantés par le spectre de Kent Hughes, l'ancien agent vedette devenu directeur général des Canadiens de Montréal.
En effet, la franchise albertaine traîne avec elle le lourd contrat de Darnell Nurse, qui s'étend jusqu'en 2030 à raison de 9,25 millions de dollars par année, une gracieuseté de Hughes.
Ce dernier avait su négocier habilement pour son client avant de passer de l'autre côté de la clôture, assumant les responsabilités de DG à Montréal.
Mais le fardeau ne s'arrête pas là pour les Oilers. À l'horizon se dessine un autre contrat colossal, celui de Leon Draisaitl.
Alors que le joueur étoile espérait initialement un salaire de 14 millions de dollars par année pour un contrat de huit ans, il semble maintenant disposé à accepter une réduction à 13 millions pour aider son équipe à conquérir la Coupe Stanley.
Malheureusement, cette "réduction" n'empêche pas les Oilers de se retrouver dans une situation financière délicate, d'autant plus que Connor McDavid, leur capitaine et meilleur joueur au monde, est prévu de recevoir au moins 16 millions par année à la prochaine négociation de son contrat. Ainsi, ces deux joueurs seuls accapareraient plus de 30 % de la masse salariale de l'équipe.
Pendant ce temps, à Montréal, Nick Suzuki, le capitaine du CH, demeure le joueur le mieux payé avec un salaire nettement plus modeste de moins de 8 millions par année.
Kent Hughes semble avoir une approche différente avec les Canadiens, maintenant une échelle salariale stricte et pragmatique.
Cette stratégie soulève des questions : Suzuki, tout en étant un leader et un joueur clé pour le CH, pourrait-il commencer à ressentir qu'il est sous-payé en comparaison avec les autres stars de la ligue?
Kent Hughes, autrefois agent redoutable, est maintenant perçu comme un directeur général "cheap" voire intransigeant sur les dépenses.
Ses actions passées et présentes lui valent une réputation de requin : il surpaye ses joueurs en tant qu'agent, les sous-paye en tant que DG, et continue de jouer ses cartes avec une habileté redoutable.
Pour les Oilers, le défi est désormais de jongler avec ces contrats mirobolants tout en demeurant une équipe compétitive.
Les décisions de Hughes, bien qu'elles aient été prises dans des contextes différents, continuent d'influencer le destin des Oilers comme un fantôme qui plane.
Pendant ce temps. les rumeurs concernant le futur contrat de Leon Draisaitl avec les Oilers d'Edmonton continuent de se préciser.
Selon Bob Stauffer, animateur de l'émission Oilers Now et membre du réseau radio des Oilers, Draisaitl cherche à signer un contrat de huit ans avec l'équipe.
Cette information a été confirmée par Mike Liut, l'un des agents de Draisaitl, qui gère les négociations aux côtés d'Andy Scott.
Deux agents pour négocier un contrat de 8 ans et 13 millions de dollars...ça fait peur...
Stauffer, qui suit de près les développements entourant l'équipe, a souligné que la prolongation de contrat de Draisaitl, ainsi que celle de Connor McDavid, est une priorité pour le nouveau directeur général des Oilers, Stan Bowman.
Ce dernier est bien conscient de l'importance de sécuriser ces deux joueurs clés, tout comme il l'avait fait auparavant avec Patrick Kane et Jonathan Toews aux Blackhawks de Chicago, les signant tous deux pour des contrats de huit ans à 10,5 millions de dollars par année.
Cette fois, ça va lui coûter bien plus cher.L'analyste a affirmé avec une certitude croissante qu'un contrat de huit ans pour Draisaitl est le scénario le plus probable.
Il estime que, pour un joueur de 29 ans comme Draisaitl, une telle durée est logique, surtout lorsqu'on considère les performances constantes et élevées de l'attaquant, même au-delà de la trentaine et même s'il a connu une finale de la Coupe Stanley difficile, lui qui était blessé.
L'enjeu principal pour les Oilers est la gestion du plafond salarial. Leon Draisaitl veut huit ans et 15 % de la masse salariale.
Cela correspondrait à un salaire de 13,2 millions de dollars par saison. Le but des Oilers est de le convaincre d'accepter un salaire encore inférieur à 13 M$ pour aider l'équipe à se maintenir compétitive et à viser la Coupe Stanley.
Du côté de l'informateur Frank Seravalli, il prédit un salaire annuel de 14 M$.
Pendant ce temps, les Canadiens de Montréal continuent de gérer leur échelle salariale de manière stricte. Avec Nick Suzuki comme joueur le mieux payé à moins de 8 millions de dollars par an, la comparaison est frappante.
Si ça continue, il va y avoir un malaise financier dans le vestiaire du Canadien de Montréal. Tu ne veux jamais que tes meilleurs joueurs se sentent sous-payés.
À suivre...