Kent Hughes a donné une leçon précieuse à ses joueurs sur l'importance de parler français au Québec.
Ayant lui-même grandi dans l'Ouest-de-l'Île de Montréal et appris la langue de Molière malgré un environnement anglophone, Hughes est bien conscient des sensibilités linguistiques de la province.
Il a souligné que, pour une équipe aussi légendaire que les Canadiens, s'intégrer culturellement passe non seulement par une connaissance du jeu, mais aussi par une compréhension et un respect de la langue française.
Hughes a partagé son propre parcours pour maîtriser le français, rappelant qu'il avait appris la langue en jouant au hockey avec des francophones à Lake St. Louis et en étudiant au cégep Saint-Laurent.
Cette immersion dans la langue et la culture locales lui a permis de se connecter davantage avec ses coéquipiers et de comprendre les subtilités de la vie québécoise.
"Je suppose qu'il a appris ;e français en jouant à l'aréna avec des enfants francophones au Lac-St-Louis", a déclaré son père Emerson.
"Il est allé au CEGEP St. Laurent pendant un an avant d'aller au Middlebury College dans le Vermont. Il a dû faire son année académique en français à St. Laurent. C'était plus ou moins l'aspect fondamental de sa capacité en français."
Aucun des parents de Kent n'est fluide en français.
"Je peux parler un peu de français", a déclaré Emerson, "mais je ne me considérerais jamais comme bilingue."
Emerson Hughes a déclaré que son fils parlait souvent en français à ses coéquipiers francophones dans le vestiaire.
"Il voulait aider les enfants français parce que le hockey de Lac-St-Louis était principalement anglais à l'époque."
La femme de Kent, Deena, parle "même mieux le français que lui".
Voilà pourquoi le DG a encouragé ses joueurs à suivre son exemple, non seulement par respect pour les fans, mais aussi pour enrichir leur propre expérience au sein de l'équipe.
En écoutant Hughes, il est facile de pointer du doigt certaines lacunes au sein de l'équipe en matière de bilinguisme, notamment le cas de Brendan Gallagher.
Bien que marié à une Québécoise, Emma Fortin, Gallagher ne parle pas français, une situation que certains ont qualifiée de "véritable honte."
Pour plusieurs, cette incapacité à parler la langue de sa belle-famille et de nombeux fans des Canadiens est un manque de respect envers la culture locale.
Il a souligné que la maîtrise du français n'est pas seulement une question de communication, mais aussi un moyen de montrer une véritable intégration et un respect pour l'identité québécoise.
Hughes a rappelé à ses joueurs que les Canadiens de Montréal ne sont pas simplement une équipe de hockey, mais un symbole culturel au Québec.
À ce titre, les joueurs ont la responsabilité de se rapprocher de leurs fans, de comprendre leurs attentes et de partager leur passion.
Apprendre le français est un geste significatif qui démontre une volonté de s'intégrer et de respecter la culture locale.
Kent Hughes a incité tous les membres de l'équipe à prendre des mesures pour améliorer leur français, en mettant l'emphase que cette démarche serait non seulement bénéfique pour leur carrière, mais aussi pour renforcer le lien entre l'équipe et ses partisans.
Pour Hughes, l'engagement envers le français est une marque de respect et un signe d'appartenance à la communauté québécoise, valeurs essentielles pour quiconque porte fièrement le chandail des Canadiens de Montréal.
Pas pour rien que Nick Suzuki continue de prendre ses cours de français. Le capitaine veut vraiment arriver à parler la langue de Molière devant les journalistes.
Est-ce que cette année sera la bonne?