Tu le sens, hein ? Ce frisson dans l’air, ce bruit sourd qui monte sous la surface du Centre Bell : Kirill Kaprizov est un dossier qui brûle.
Michael Russo, le journaliste de The Athletic, vient de le confirmer : les Canes sont “extrêmement motivés à essayer d’obtenir Kaprizov … et seraient prêtes à le payer.”
Traduction libre : un autre club frappe maintenant, pendant que Kent Hughes regardait ailleurs.
Parce que pendant ce temps-là, Kaprizov lui, repousse une offre record de 8 ans pour 128 millions de dollars ... l’offre la plus grosse dans l’histoire de la LNH si elle avait été acceptée.
Cet élément doit être le pivot de toute la stratégie du CH. Parce que si Kaprizov commence à être considéré comme négociable ou transportable, tout le monde autour du vestiaire commence à faire les calculs.
Et Kent Hughes ... malgré ses belles paroles, ses promesses… il a l’air de quelqu’un qui a raté le départ.
Le CH, selon les données de PuckPedia pour la saison 2025‑26, dispose d’un espace salarial projeté d’environ 4,568,333 $.
Le cap hit total est autour de 90,931,667 $, ce qui le place bien sous le plafond, mais pas assez sous pour faire des folies.
Comparativement, un contrat de plusieurs années à plus de 16‑17 millions par année pour Kaprizov serait déjà un énorme défi financier.
Ajoute à ça : les impôts à Montréal, la nécessité de re-signer Lane Hutson, d’assurer les extensions pour les jeunes qui montent tels Ivan Demidov...
Donc, Kent Hughes est dans une position délicate : soit il doit faire un contrat monstrueux, négocier fort, vendre ou échanger du salaire ... ce qui affaiblira d’autres secteurs, soit il risque de voir les autres clubs emporter Kaprizov sous son nez, sans pouvoir réagir.
Et le dossier qui explose, c’est la révélation de Michael Russo ce matin dans le podcast DFO Rundown : « Les Hurricanes sont, à mon avis, l’équipe la plus motivée pour tenter d’obtenir Kirill Kaprizov… et ils seraient prêts à le payer. »
Ce n’est pas une simple rumeur de coulisses. C’est une déclaration qui change le ton, qui propulse le dossier dans une nouvelle phase ... celle où les négociations privées se transforment en bras de fer public.
Il se murmure même que le Wild n’a pas encore demandé à Kaprizov de soumettre une liste d’équipes où il accepterait d’aller. Avant de passer à cette étape, la direction du Wild prend le temps de sonder le terrain.
Et les noms qui circulent? Carolina. New York. Chicago. Los Angeles. Que des clubs prêts à sortir le chéquier.
Que des marchés où Kaprizov pourrait briller. Mais Montréal? Rien. Nada. Le vide intersidéral. On dirait presque que Kent Hughes n’a même pas été invité à la partie. Et si c’est le cas, c’est un constat d’échec brutal.
La pression vient de monter de dix crans, et le refus passé de Kaprizov ... déjà analysé et digéré ... prend maintenant un tout autre sens.
C’est le feu vert, indirect, pour que d’autres équipes sortent du bois. Et si Hughes ne bouge pas, il regarde Kaprizov lui glisser entre les doigts.
Parce que quand un joueur de sa stature dit “non” à l’offre la plus grosse jamais faite dans la Ligue, ça change la donne.
Ça signifie : je veux plus que l’argent. Je veux une équipe qui peut gagner. Je veux une structure gagnante. Je veux être le pilier offensif autour duquel on construit.
Montréal lui donne un effort, mais est-ce que le timing est bon ? Est-ce que Kent Hughes est prêt à céder du terrain, trop de terrain, pour arracher Kaprizov ?
Ou est-ce que les autres se faufileront, profiteront du doute, de la peur ou de l’inertie ?
Si tu fais les calculs, Kaprizov entre en statut de joueur autonome après la saison 2025‑26.
Il reste sous contrat pour encore une année au Wild, ce qui donne en théorie au CH une fenêtre pour négocier ou proposer un échange.
Mais ça demande des garanties, du cash, du gabarit. Est-ce que Hughes a ça ?
Et faut pas se faire d’illusions. Si Kirill Kaprizov ne s’entend pas avec le Wild, il partira pas pour des peanuts.
C’est pas Mitch Marner avec les Leafs, qu’on va flusher gratis pour faire de la place sur la masse. Kaprizov, c’est une pépite, une machine à points, un joueur de concession.
Le Wild ne va jamais le donner sans s’assurer d’un retour massif. Et Kaprizov, lui, va pas accepter n’importe quoi non plus.
Tu penses qu’il va débarquer à Columbus ou Anaheim sans savoir ce qui l’attend? Oublie ça.
Le gars a déjà refusé 128 millions. Il veut tester le marché, une seule fois dans sa carrière, à 28 ans.
C’est maintenant ou jamais. C’est le moment pivot où les superstars lèvent les yeux et se demandent : « Est-ce que je veux passer le reste de ma carrière ici, ou me lancer dans quelque chose de plus grand? »
Il a tout le pouvoir. Il peut faire capoter une transaction en claquant des doigts. Alors si Kent Hughes est sérieux, il doit pas seulement mettre une offre solide sur la table avec le Wild… il doit aussi convaincre Kaprizov que Montréal est la ville où il va briller. Sinon, c’est mort-né.
Les Canadiens ont un peu plus de 20,88 M$ d’espace salarial potentiel à la date limite, selon PuckPedia.
Et le monde autour de la Ligue observe. Parce que Michael Russo dit explicitement que la Caroline est prête à payer. Elle a l’espace. Elle est motivée. Elle bouge.
Ce n’est pas de la rumeur folle. C’est sérieux. C’est un club qui entend passer à l’offensive dans les transactions majeures, pas juste dans les murmures de trade deadline.
Kent Hughes, lui, continue de jouer la carte de la patience, de la construction, de la culture d’équipe. Mais dans sa bouche, y’a une phrase qui trahit tout : « C’est le groupe le plus talentueux que j’ai eu sous la main depuis que je suis ici. » Boom.
Le voile tombe. Ça veut dire qu’il sait, lui aussi, que l’heure approche. Qu’il n’a plus le droit à l’erreur.
Qu’on ne peut plus se cacher derrière des phrases creuses comme on est en reconstruction. Le talent est là. Les attentes montent.
Et si tu veux frapper un coup de circuit, faut que tu sois dans la game pour Kaprizov. Oui.
Toutes ces signatures coûtent cher. Elles rongent le cap. Elles occupent les marges. Et elles laissent moins de marge de manœuvre pour une pièce maîtresse comme Kaprizov.
Si on ajoute à ça les obligations futures : Hutson est à resigner, Demidov viendra avec un contrat plus gros dans quelques saisons.
Et le plafond salarial de la LNH lui-même augmente : de 95,5 M$ en 2025‑26, à 104 M$ en 2026‑27, puis 113,5 M$ pour 2027‑28. Cela donne une marge, mais ça ne veut pas dire un panier libre.
Ce qui rend la situation de Hughes encore plus fragile, c’est le timing.
Si Kaprizov choisit de tester le marché, les autres clubs feront monter les enchères. Et chaque jour qui passe sans action visible de Montréal alimente le récit que “Kent Hughes a laissé passer ça”.
Kaprizov capable de refuser une offre record, une base pour changer d’air, et le CH qui reste en mode calculs et hypothèses.
Pour Kent Hughes, le dossier Kaprizov n’est plus juste une promesse ou une option. C’est un test.
Un test de sa capacité à faire bouger les pièces ... à sacrifier ce qu’il faut, même quand ça fait mal, pour ne pas rester sur la touche.
Et le CH ne peut pas se permettre d’être celui qui arrive en second. Parce qu’une fois que t’as laissé Kaprizov échappé, ça te suit. Ça te hante.
Kent Hughes démasqué. Le dossier Kaprizov explose entre ses mains.
Et si Hughes ne passe pas à l’action ... vite, avec audace, avec argent ... ce ne sera pas juste un regret.
Ce sera une cicatrice pour l’histoire du Canadien.
À suivre ...