Un revirement affreux. Une défaite humiliante. Une arrogance à couper au couteau.
Voilà comment résumer la dernière sortie de Juraj Slafkovsky, qui semble vivre dans une réalité alternative où ses performances désastreuses n’existent pas et où tout lui est dû.
Après une défaite cuisante contre le Lightning de Tampa Bay, où il a été directement responsable d’un but avec un revirement épouvantable en début de match, le jeune Slovaque n’a pas trouvé mieux à faire que de "faire son frais" devant les médias.
Alors que ses coéquipiers baissaient la tête après une performance honteuse, lui, sourire en coin, a lancé une déclaration qui a fait exploser les réseaux sociaux :
« Je m’en vais dans le sud. Je vais jouer au volley-ball en masse et je reviendrai marquer 20 buts après la pause. »
PARDON ?
Un joueur qui enchaîne les performances médiocres, qui fait perdre son équipe avec des erreurs dignes d’un junior B, qui n’a pas été capable de s’imposer physiquement une seule fois dans ce match, ose parler comme s’il était une superstar de la LNH ?
Les fans sont en furie face à cette arrogance insupportable.
Sur les réseaux sociaux, les commentaires sont cinglants. Le mot qui revient le plus ? "Échangez-le".
La patience des partisans du Canadien a des limites, et Slafkovsky semble déterminé à les tester. Alors qu’un joueur comme Cole Caufield assume ses erreurs, garde la tête haute et travaille fort, Slafkovsky préfère prendre des vacances au soleil et s’imaginer devenir un marqueur de 20 buts d’un claquement de doigts.
Un manque de sérieux. Un manque de respect. Un manque total de lucidité. Les partisans ne l’ont pas pris à la légère :
« Ah oui va te pratiquer au volley-ball alors que t’as une saison NHL complètement catastrophique. »
« Il a du front ! »
« J’ai hâte que ses babines suivent ses bottines. »
Le message est clair : Slafkovsky doit fermer sa bouche et livrer sur la glace. Car cette déclaration expose toute la culture toxique du CH
Comment se fait-il qu’un jeune joueur qui ne prouve rien puisse se permettre ce genre de déclaration ?
Parce qu’il sait qu’il est protégé.
Depuis son arrivée à Montréal, Slafkovsky a été traité comme un enfant-roi. On lui a offert un contrat de 60,2 millions $ sur un plateau. On lui trouve des excuses à chaque contre-performance. On ne lui met jamais de pression.
Résultat ?
Il se sent intouchable. Il se pense au-dessus du club. Et maintenant, ça explose au visage du Canadien.
Slafkovsky va aller se faire bronzer son ego sur une plage tropicale. On continue de lui donner un laissez-passer pour l'arrogance et la sous-performance.
Le vestiaire ne pourra pas tolérer ça bien longtemps. On le sait : les joueurs du Canadien voient et entendent tout.
Des vétérans comme Brendan Gallagher et David Savard ne doivent vraiment pas apprécier qu’un gamin de 20 ans qui n’a encore rien accompli parle comme s’il était l’équivalent d’Auston Matthews.
Parce que pendant que Slafkovsky rit et prépare ses vacances, eux se battent à chaque match pour garder ce vestiaire compétitif et crédible.
Et là, il faut se poser la question :
À quel moment le Canadien va-t-il imposer des standards d’exigence ?
À quel moment Martin St-Louis va-t-il arrêter de le traiter comme un enfant ?
À quel moment va-t-on lui rappeler qu’il joue dans la LNH et non dans une ligue de garage ?
Si Slafkovsky ne change pas son attitude, il va détruire son image à Montréal plus vite qu’Alex Galchenyuk. La patience des fans s'effondre. le vestiaire et l'organisation n'en peuvent plus.
Une pause ?
Parce que quand Slafkovsky reviendra après avoir « joué au volley-ball en masse », ce sera une autre excuse pour justifier ses performances minables.
Si la déclaration sur son voyage dans le sud a mis le feu aux poudres, ce n’est pas la première fois que Juraj Slafkovsky affiche une arrogance mal placée devant les médias.
Depuis le début de la saison, son attitude hautaine et détachée est devenue une marque de commerce. À plusieurs reprises, il a irrité les journalistes, laissé les partisans perplexes et, surtout, donné l’impression qu’il ne réalise pas l’ampleur de ses contre-performances.
Octobre 2024 – Un manque de respect envers les partisans
Après un début de saison catastrophique, Slafkovsky avait été questionné sur les attentes élevées des fans. Sa réponse avait choqué :
« Ils peuvent dire ce qu’ils veulent, je ne joue pas au hockey pour eux. »
Pardon ? Un joueur qui touche 7,6 millions $ par année, payé en grande partie grâce aux revenus des partisans, qui remplissent le Centre Bell soir après soir, ose dire qu’il ne joue pas pour eux ?
Déjà, à ce moment-là, les partisans avaient commencé à grincer des dents.
Novembre 2024 – Un mépris total pour ses erreurs
Lorsqu’un journaliste lui a demandé comment il expliquait ses revirements constants, Slafkovsky a tout simplement minimisé l’impact de son jeu horrible :
« Ça arrive à tout le monde. Même McDavid fait des erreurs. »
Oser se comparer à McDavid quand on n’est même pas capable de compléter une passe proprement en zone offensive ?
De la folie pure.
Décembre 2024 – Un fou rire qui passe mal
Après deux matchs exécrables, où il avait été le pire joueur du Canadien, Slafkovsky s’était mis à rire en conférence de presse en déclarant :
« C’est drôle… à quel point j’ai été mauvais dans les deux derniers matchs ! »
Rire de ses propres déboires alors que son équipe se bat pour survivre dans la course aux séries, c’est un manque total de sérieux.
Et c’est là qu’on voit le contraste frappant entre Slafkovsky et un joueur comme Cole Caufield, qui, après une pénalité stupide, avait immédiatement assumé ses responsabilités en conférence de presse, en disant :
« C’était égoïste de ma part. Je dois être meilleur et contrôler mes émotions. »
Slafkovsky, lui, continue de se comporter comme un enfant-roi à qui tout est permis.
Janvier 2025 – Une insulte déguisée à Lane Hutson
Alors que Lane Hutson éblouissait tout le monde avec son talent exceptionnel, Slafkovsky, interrogé sur son coéquipier, avait sorti une déclaration complètement absurde :
« Si j’avais eu le choix, j’aurais repêché Lane Hutson premier et moi au 62e rang ! »
Un aveu d’infériorité flagrant qui démontre son incapacité à se voir comme un joueur d’élite.
Mais surtout, une déclaration qui a mis en colère plusieurs figures du Canadien, car elle alimente l’idée que le CH a fait une erreur en le repêchant au premier rang.
Slafkovsky ne réalise pas que sa langue est en train de lui nuire autant que son jeu inconstant.
Les partisans sont de moins en moins patients, et le vestiaire du Canadien doit commencer à se fatiguer de ses enfantillages.
La réalité, c’est qu’un "power forward" qui ne frappe pas, qui ne marque pas, qui ne domine pas physiquement et qui en plus est arrogant… ça ne sert à rien.
Si Martin St-Louis et Kent Hughes ne le recadrent pas rapidement, son aventure à Montréal pourrait tourner au cauchemar.
La LNH n’a aucune place pour les joueurs qui ne livrent pas et qui se permettent de parler comme des superstars.
Et là, on doit se poser la question : Combien de temps encore le Canadien va-t-il tolérer ses frasques ? Va-t-on enfin le forcer à assumer ses responsabilités ?
Si on l’échangeait demain matin, qui le pleurerait ?
Avec son contrat de 60,2 millions $ qui va bientôt entrer en vigueur, les critiques vont exploser si Slafkovsky continue sur cette voie.
Il est temps de fermer la bouche et de livrer sur la glace.
Un joueur arrogant et inefficace, c’est déjà un problème. Un joueur arrogant, inefficace ET millionnaire garanti sur huit ans, c’est une catastrophe.
Et si le Canadien continuait à protéger Slafkovsky, ils devront bientôt le faire sous un autre uniforme.