Joshua Roy doit en vouloir à Marc Bergevin.
Après tout, c'est un peu (beaucoup) la faute de l'ancien DG si Roy se retrouve dans la ligue américaine, alors qu'il devrait lui aussi vivre la belle vie dans les jets privés, les hôtels deluxes et l'honneur de jouer dans la meilleure ligue au monde.
À la place, Roy doit se taper les voyages dans les autobus, les nuités dans les hôtels "cheap" et surtout, son salaire de 80 000 $ au lieu de 835 000 $ dans la LNH.
Sans Brendan Gallagher et le pire contrat de toute la LNH (encore 4 saisons à 6,5 M$ par année)..
Sans Joel Armia et son entente ridicule de 3,4 M$ par an pour encore deux saisons.
Roy aurait percé l'alignement du CH. Même son coach chez le Rocket, Jean-François Houle, avoue que le Québécois serait sûrement "en haut" au moment où l'on se parle.
Martin St-Louis et Kent Hughes nous avaient promis que les jeunes allaient avoir la chance de "forcer' la main de l'organisation. Au final, tout le monde s'est rendu compte qu'il s'agissait de mensonges.
Les journalistes affiliés au camp du Rocket de Laval affirment que Roy semble trop fort pour le calibre de la LNH. Et surtout, on s'inquiète que les adversaires vont tenter de le ralentir "façon ligue américaine", avec des coups de bâtons et des mises en échec limite.
L'équation est simple. Joshua Roy n'a pas encore atteint son rêve...à cause des mauvais contrats de Bergevin.
De façon paradoxale, c'est Marc Bergevin et Trevor Timmins qui ont sélectionné Roy. Reste que dans une autre organisation que le CH, l'attaquant serait sûrement dans la LNH au moment où l'on se parle.
Martin St-Louis ne doit plus jamais utiliser le terme de 'méritocratie". Car on ne le croira plus jamais.