Jonathan Drouin frappe un mur.
Après avoir été tassé du premier trio, Drouin se retrouve maintenant à patiner aux côtés de Ryan Johansen et Zach Parise, une décision qui a certainement secoué les bases de sa confiance.
Le Québécois, réputé pour son habileté à manier la rondelle et à créer des opportunités de marquer, a vu son jeu être éclipsé par celui d'Artturi Lehkonen, qui l'a supplanté sur le premier trio.
Cette situation a amené Drouin à une phase de réflexion et d'adaptation, se retrouvant dans un nouveau rôle et devant faire face à une pression renouvelée pour prouver sa valeur sur la glace.
Malgré sa présence maintenue sur le premier avantage numérique, Drouin a connu une série de matchs difficiles, ne réussissant qu'à récolter deux mentions d'aide lors de ses huit dernières rencontres.
Ces chiffres contrastent avec ses performances antérieures, mais il montre toujours des statistiques qui font envie pour un joueur qu'on envoyait à la retraire: 10 buts et 22 passes pour un total de 32 points en 57 matchs, tout en affichant un différentiel de -2.
Ces statistiques, bien que toujours respectables, soulignent un ralentissement notable dans le jeu de Drouin, suscitant des interrogations quant à sa capacité à maintenir son niveau de performance à un moment crucial de la saison.
Alors que les séries éliminatoires approchent à grands pas, la réaction de Drouin face à ces défis devient le sujet de toutes les spéculations.
Saura-t-il retrouver son élan et redécouvrir sa forme éblouissante lors des moments décisifs, ou bien continuera-t-il à décliner sous la pression croissante ?
L'avenir de Jonathan Drouin demeure incertain, mais une chose est sûre : son parcours dans les séries éliminatoires révélera beaucoup sur sa résilience et sa capacité à surmonter les obstacles.
Les partisans des Canadiens de Montréal attendent avec impatience de voir comment le talentueux attaquant qui leur a fait faux bond, relèvera ce défi et s'il pourra retrouver son éclat habituel sur la glace.
Ça passe ou ça casse. À Montréal, il a cassé. Au Colorado, il devra relever la tête.