Les rumeurs autour de Kent Hughes et de l'éventuelle arrivée de James van Riemsdyk (JVR) à Montréal prennent de l'ampleur, alimentées par plusieurs rumeurs et discussions en ligne.
Il semble que le directeur général des Canadiens de Montréal hésite à offrir un essai professionnel à l'attaquant vétéran, ce qui pourrait avoir des répercussions importantes sur la composition de l'équipe et sur certains jeunes joueurs comme Alex Newhook et Joshua Roy, qui espèrent obtenir une place sur le deuxième trio aux côtés de Kirby Dach et Patrik Laine.
James van Riemsdyk, malgré ses 35 ans, a encore de bonnes statistiques à son actif.
Avec 311 buts en 1011 matchs en carrière dans la LNH, il reste un joueur d'expérience capable d'apporter une contribution offensive notable.
Lors de la dernière saison, dans un rôle limité avec les Bruins de Boston, il a tout de même accumulé 11 buts et 17 passes pour un total de 38 points en 71 matchs.
Son gabarit imposant, 6 pieds 3 pouces et 208 livres, pourrait offrir aux Canadiens un trio "poids lourd" aux côtés de Dach et Laine, une option que l'équipe pourrait juger intéressante pour ajouter du muscle et de la présence physique.
Toutefois, cette potentielle arrivée de JVR pourrait mettre de la pression sur des joueurs comme Alex Newhook et Joshua Roy.
Roy, notamment, est un espoir très attendu par les partisans québécois, et voir un vétéran comme van Riemsdyk lui prendre une place au sein du top 6 ou au sein du top 9 pourrait créer une certaine frustration.
Un autre qui stresse est Rafaël Harvey-Pinard. L'ajout de van Riemsdyk pourrait compliquer le retour de Rafaël Harvey-Pinard, actuellement blessé pour 3 à 4 mois, et qui pourrait se retrouver en difficulté pour regagner une place significative dans l'alignement.
Outre van Riemsdyk, un autre nom circule également : celui de Kevin Labanc. À 28 ans, Labanc est plus jeune et joue à droite, une position où les Canadiens sont déjà bien nantis.
Toutefois, son gabarit plus petit (5 pieds 11 pouces, 185 livres) pourrait être un inconvénient comparé à van Riemsdyk, surtout si l'équipe cherche à bâtir un trio physique.
Sans oublier que le CH a besoin d'un gaucher et non d'un droitier.
Plusieurs journalistes ont récemment émis l'idée que van Riemsdyk pourrait être une bonne solution temporaire pour le Canadien, notamment en raison de la blessure d'Harvey-Pinard.
Selon eux, un contrat d'une saison autour du salaire minimum représenterait un faible risque et pourrait rapporter un choix de repêchage intéressant à la date limite des transactions si van Riemsdyk performe bien.
Mais attention. L'addition d'un autre vétéran soulève des questions quant à la direction que Kent Hughes souhaite donner à l'équipe.
Alors que le CH est en phase finale de reconstruction, doit-il vraiment accorder de la place à des joueurs en fin de carrière au détriment de ses jeunes talents prometteurs ?
Cette stratégie pourrait ne pas faire l'unanimité chez les partisans, d'autant plus que la patience commence à s'effriter après plusieurs saisons de résultats décevants avec des vétérans finis à la corde.
La situation est à surveiller de près, mais une chose est certaine : l'ajout potentiel de James van Riemsdyk ou de Kevin Labanc apportera des décisions difficiles à prendre pour Kent Hughes et pourrait provoquer des bouleversements au sein de l'alignement des Canadiens lors du camp d'entraînement.
Il est important de rappeler qu'un essai professionnel n’engage rien sur le plan financier. Au pire, cela ajoutera de la compétition durant le camp d'entraînement, forçant les joueurs à élever leur niveau de jeu pour obtenir une place dans l'équipe.
Une telle compétition interne ne peut qu’être bénéfique pour les Canadiens, car elle pousse les jeunes espoirs à se surpasser face à des vétérans établis.
Ainsi, si Van Riemsdyk ou Labanc parvient à se démarquer lors du camp, mais que Martin St-Louis ne les voit pas dans sa soupe, le Canadien n'aura rien perdu, mais aura ajouté une dose de compétition essentielle à la préparation d'une nouvelle saison.