Annonce de Pierre LeBrun: le pire se confirme pour Jakub Dobeš

Annonce de Pierre LeBrun: le pire se confirme pour Jakub Dobeš

Par David Garel le 2025-12-11

Cauchemar pour Jakub Dobeš.

La nouvelle dévoilée par Pierre LeBrun est catastrophique pour  : selon l’insider le plus crédible du pays, le Canadien de Montréal n’est pas à la recherche d’une transaction impliquant Samuel Montembeault.

Une phrase qui, prise isolément, semble banale. Mais replacée dans le contexte d’un effondrement statistique historique, d’une confiance pulvérisée, d’une gestion catastrophique du poste de gardien et du rappel de Jacob Fowler… elle devient une bombe à retardement.

Parce que si Montréal ne magasine pas de gardien, cela signifie surtout qu’il ne cherche pas non plus à se débarrasser de Montembeault, malgré le fait que son marché de valeur soit inexistant. Et ça, c’est la vraie très mauvaise nouvelle.

Car même si Kent Hughes voulait échanger Montembeault, personne dans la LNH ne serait prêt à absorber un gardien qui affiche le pire taux d’efficacité de toute la ligue, un langage corporel de chien battu et un historique récent de décisions douteuses qui font jaser jusqu’au fin fond de la Mauricie.

Montembeault ne vaut rien sur le marché présentement. Absolument rien.

Mais que Montréal ne cherche même pas à ouvrir de discussions? C’est encore pire, parce que cela révèle que l’organisation ne veut ni le soumettre au ballottage, ni aller chercher un vrai numéro un, ni même ouvrir la porte à une restructuration de son organigramme devant le filet.

Et l’implication est claire comme de l'eau de roche :

Jacob Fowler est déjà vu comme le numéro un. Le prodige est tout simplement incroyable ce soir contre les Penguins lors de son premier match à vie:

Et Montembeault… va rester coincé dans une situation où il n’a plus d’avenir.

Jacub Dobeš... est voué à redescendre.

LeBrun n’a pas dit que Montréal aimait ce qu’il voyait de Montembeault; il a seulement dit que Hughes n’est pas actif sur le marché des gardiens. Il faut lire entre les lignes :

Ce n’est pas qu’on veut garder Montembeault;

C’est qu’on ne peut rien faire d’autre avec lui.

Et ça, tout le monde le sait.

On peut bien maquiller les choses, expliquer que l’équipe « croit encore en lui », mais la vérité, c’est qu’on refuse le ballottage par peur de le perdre pour rien, alors qu’en réalité, le perdre pour rien serait probablement un gain sportif.

Mais tant qu’il reste là, il bloque la chaise, il complexifie la hiérarchie, il force St-Louis à jongler avec les états d’âme et les statistiques d’un homme qui n’arrive plus à arrêter un tir dans l’enclave.

Et pendant ce temps, Jakub Dobeš paie le prix.

Le Tchèque est dans la pire position imaginable, vulnérable parce qu’il peut être renvoyé à Laval sans ballottage.

Et c’est exactement ce qui va arriver.

Tout pointe vers un scénario  : en revenant de New York samedi soir, celui qui risque de prendre le métro vers Laval n’est pas Montembeault… mais Dobeš.

Pourquoi?

Parce qu’il est le seul qu’on peut bouger sans perdre un actif.

Parce que Fowler est beaucoup trop solide pour retourner en bas. Il est déjà le gardien numéro un de cette équipe qui va ramener la Coupe Stanley.

Parce que Montembeault, par son simple statut contractuel de 3,15 M$ par année jusqu'en 2027, impose une présence forcée.

C’est l’injustice parfaite, construite par un alignement de décisions improvisées.

La performance de Fowler ce soir à Pittsburgh a envoyé un message beaucoup plus clair que n’importe quel point de presse : le filet lui appartient déjà.

Le calme, la lecture, la technique, l’autorité… tout y est.

Et St-Louis le sait. Hughes le sait. Gorton le sait. Le vestiaire le sait.

On ne retourne pas un gardien comme ça à Laval, même si on le dit publiquement pour adoucir les coins.

LeBrun avance que le CH « veut voir si ça peut se replacer à l’interne ».

On attend que Montembeault redevienne miraculeusement un gardien stable pour qu'il seconde Fowler ou qu'il soit finalement échangé.

Mais pendant ce temps, c'est Dobes qui va aller faire des trajets d'autobus dans la ligue américaine.

Chaque jour où Montembeault reste dans cette chaise, c’est une journée où l’organisation évite de régler le problème.

La solution la plus logique... est soumettre Montembeault au ballottage. Au mieux, il est réclamé et débarrasse son salaire de la masse salariale.

Au pire, il va retrouver sa confiance... ou la perdre encore plus... à Laval...

Le Canadien reste immobile. Et va choisir l'option facile: envoyer le pauvre Dobeš. dans les mineures.

Cruel...