Jake Evans dans l'incertitude: un dirigeant de l'Ouest fait jaser

Jake Evans dans l'incertitude: un dirigeant de l'Ouest fait jaser

Par Marc-André Dubois le 2025-01-07

Alors que Jake Evans vit la meilleure saison de sa carrière, avec une projection de plus de 50 points, le centre de 27 ans des Canadiens de Montréal se retrouve au cœur d’un débat sur son avenir.

Si Renaud Lavoie de TVA Sports affirme avec certitude qu’Evans signera une prolongation avec Montréal, un dirigeant influent de l’Ouest a partagé une vision bien différente, suggérant que le joueur pourrait quitter l’organisation avant la fin de la saison.

Avec 23 points en 40 matchs, Evans a surpassé les attentes cette saison. Ses performances en désavantage numérique et son rôle de centre droitier polyvalent, une rareté dans la LNH, font de lui un joueur très convoité.

Cependant, une analyse plus poussée révèle un taux de conversion de tirs de 28,3 %, bien au-dessus de la moyenne de la ligue et de sa moyenne en carrière (8,5 %). Une telle statistique soulève des doutes quant à la durabilité de cette production.

Renaud Lavoie reste convaincu que les Canadiens le prolongeront, avançant un contrat à long terme de 3 millions de dollars par année.

Il souligne que cette somme, bien que légèrement au-dessus de la valeur habituelle d’un joueur de ce calibre, resterait gérable grâce à l’augmentation projetée du plafond salarial.

Cependant, selon un dirigeant de l’Ouest interrogé par RG.org, ce scénario serait improbable :

« Si Montréal ne le signe pas bientôt, c’est parce qu’ils évaluent sérieusement leurs options. Evans pourrait bien être échangé d’ici la date limite. 

Son style est très recherché, et plusieurs équipes de l’Ouest sont prêtes à faire une surenchère. »

Sous la direction de Kent Hughes, les Canadiens sont engagés dans une reconstruction méthodique axée sur le développement des jeunes et la gestion rigoureuse de la masse salariale.

Dans cette optique, accorder un contrat long et coûteux à un joueur de troisième ou quatrième trio comme Evans pourrait compromettre cette vision à long terme.

Le dirigeant de l’Ouest résume ainsi la situation :

« Evans est un excellent joueur, mais ce n’est pas un joueur que vous construisez autour d’une équipe. Pour une franchise comme Montréal, en pleine reconstruction, transformer sa meilleure saison en actifs pour l’avenir serait une décision stratégique judicieuse. »

Les Canadiens possèdent déjà des solutions internes prometteuses pour remplacer Evans. Owen Beck, choix de deuxième ronde en 2022, impressionne au sein du Rocket de Laval par sa maturité et sa polyvalence.

Avec un style de jeu similaire à celui d’Evans, mais avec plus de potentiel offensif, Beck pourrait occuper ce rôle à moindre coût dès la saison prochaine.

De son côté, Oliver Kapanen, qui évolue en Suède, offre une option intrigante pour l’avenir grâce à sa taille, sa robustesse et son jeu défensif solide.

Avec des équipes aspirantes en quête de joueurs fiables pour les séries éliminatoires, la valeur de Jake Evans est à son apogée. Un recruteur professionnel a confié à RG.org :

« En dehors de Granlund, Evans est probablement le centre le plus précieux disponible en ce moment. Un choix de première ronde pourrait être envisageable si son rythme actuel se maintient. »

Cette opportunité pourrait permettre aux Canadiens d’obtenir des actifs cruciaux pour leur reconstruction, tels qu’un choix de première ronde ou un jeune espoir prometteur.

Hughes, reconnu pour sa capacité à maximiser la valeur des joueurs en transaction, pourrait envisager cette avenue pour aligner les besoins immédiats avec les objectifs à long terme de l’organisation.

La vision optimiste de Renaud Lavoie contraste fortement avec celle du dirigeant de l’Ouest. Selon Lavoie, Evans souhaite rester à Montréal, et les Canadiens partageraient ce désir.

Cependant, l’absence de discussions concrètes à ce stade de la saison, combinée à l’intérêt élevé d’autres équipes, donne du poids à l’idée d’un départ imminent.

Le dilemme pour Kent Hughes est clair :

Prolonger Evans à un coût raisonnable pour assurer une stabilité à court terme.

L’échanger au sommet de sa valeur pour obtenir des actifs qui contribueront à la vision à long terme de l’équipe.

Dans les deux cas, les décisions prises dans les semaines à venir auront un impact significatif sur l’avenir des Canadiens.

Jake Evans est un joueur en pleine ascension, mais son avenir à Montréal reste incertain. Alors que Renaud Lavoie mise sur une prolongation, les commentaires du dirigeant de l’Ouest suggèrent que les Canadiens pourraient opter pour une stratégie différente.

Avec des jeunes talents comme Beck et Kapanen prêts à monter, et une reconstruction axée sur la gestion intelligente des ressources, Hughes pourrait décider de transformer la saison exceptionnelle d’Evans en un retour significatif.

La date limite des transactions approche, et le téléphone de Kent Hughes risque de sonner souvent.

Que les Canadiens choisissent de prolonger ou d’échanger Evans, ce sera une décision cruciale pour le présent et l’avenir de l’organisation. 

Lors de son segment à BPM Sports, Lavoie s’était montré catégorique : Evans restera à Montréal avec un contrat à long terme de 3 millions de dollars par saison.

Mais voilà que ces certitudes tremblent face aux révélations d’un acteur majeur de la LNH, qui soutient que l’avenir d’Evans pourrait bien se jouer loin de Montréal.

Renaud Lavoie ne s’était pas contenté de spéculer : il avait annoncé avec conviction qu’un « mariage s’en vient » entre Jake Evans et le Canadien.

Selon lui, la direction montréalaise avait déjà établi un plan pour s’assurer qu’Evans demeure dans l’organisation, malgré les rumeurs.

Cette déclaration forte avait laissé entendre que les Canadiens valorisaient suffisamment leur centre de 28 ans pour lui offrir une prolongation avantageuse avant même la date limite des transactions.

« Je ne sais pas quand, je ne connais pas la date, mais il y a un mariage qui s’en vient pour s’assurer que Jake demeure dans l’organisation », avait-il affirmé.

Si on était Kent Hughes, on échangerait Evans demain matin.

Les Canadiens sont en pleine reconstruction, et prolonger Evans à un prix supérieur à sa valeur perçue pourrait contredire leur stratégie axée sur la gestion prudente de la masse salariale et le développement des jeunes talents.

Peu importe la course aux séries.

En s’avançant publiquement sur une prolongation imminente, Renaud Lavoie a pris un risque. Si les Canadiens décident finalement de se départir d’Evans, cette volte-face pourrait fragiliser sa crédibilité auprès des partisans et des observateurs de la LNH.

Lavoie a misé sur la loyauté de Montréal envers un joueur qu’ils ont développé depuis son repêchage en 7ᵉ ronde en 2014, mais les Canadiens pourraient surprendre.

Kent Hughes est imprévisible.

Pendant ce temps, Kent Hughes est sous pression pour maximiser la valeur de Jake Evans, que ce soit en prolongeant son contrat à un prix raisonnable ou en le cédant au plus offrant.

Avec des équipes comme les Kings de Los Angeles, les Devils du New Jersey, le Wild et plusieurs formations de l’Ouest prêtes à surpayer pour un joueur de 4e trio. Hughes a l’opportunité de transformer la saison exceptionnelle d’Evans en un retour significatif, comme un choix de première ronde ou un jeune espoir prometteur.

Comment dire non?