L'année 2024 s'annonce pour Jake Allen comme une épreuve difficile et cruciale, une année qui pourrait définir la suite de sa carrière dans le monde de la LNH.
La suite de sa carrière...ou la retraite...
Malgré ses années d'expérience, le gardien de but se retrouve actuellement dans une position délicate, confronté à des critiques virulentes, des rumeurs de transactions, et un sentiment général de désapprobation de la part des partisans des Canadiens de Montréal.
Pour Allen, la situation est complexe. Il se retrouve coincé dans un marché des transactions frileux, où personne ne semble pressé d'accueillir ses services. Les rumeurs circulent, mais aucun accord ne se concrétise, laissant le gardien dans une position délicate, à la merci des spéculations incessantes.
Du côté des partisans du Canadien, l'exaspération envers Allen est sur toutes les lèvres. Les performances inconstantes du gardien et son salaire jugé excessif de 3,85 millions de dollars par année jusqu'en 2025 alimentent le mécontentement des fans.
Certains partisans du CH ne cachent pas leur désir de voir Allen quitter Montréal, allant jusqu'à réclamer son envoi au ballottage, suivi d'un passage à Laval dans la ligue américaine de hockey (AHL).
On peut comprendre la frustration publique envers Allen. Avant de remporté enfin la victoire contre les Jets le 18 décembre dernier après 7 défaites de suite, le vétéran n'a pas été capable de gagner en deux mois.
Avec un salaire de 3,85 M$ par année, il se retrouve au 65e rang de la LNH avec sa ronflante moyenne de buts alloués de 3,43. Tout simplement catastrophique.
Le dilemme pour Allen réside dans le fait que son contrat imposant ne peut tout simplement pas disparaître par magie. L'erreur de surpayer le gardien incombe à la direction de l'équipe, notamment à Kent Hughes, qui a accordé une prolongation de contrat à Allen dès qu'il est arrivé en poste car il ne faisait pas confiance à Samuel Montembeault.
La surévaluation contractuelle de Allen est devenue un fardeau financier difficile à éviter, et la recherche d'une porte de sortie représente un défi de taille.
Le paradoxe de la situation se trouve dans la volonté affichée par Hughes de montrer un certain "respect" envers Allen, car il est un vétéran, et ainsi, ne pas lui faire vivre l'humiliation d'être renvoyée à Laval.
On estime que cette "respectabilité" est à sens unique. Je n'ai qu'à citer l'exemple de Joel Armia, qui a été renvoyé à Laval sans ménagement malgré le fait qu'il soit un vétéran qui empoche 3,4 M$ par année en moyenne jusqu'en 2025.
L'année 2024 s'annonce ainsi comme une période charnière pour Jake Allen. Son avenir dans le hockey professionnel pourrait dépendre de sa capacité à surmonter les obstacles, à retrouver une forme qui a déjà été la sienne, et à convaincre les sceptiques de sa valeur sur la glace.
Pour Allen, cette année représente peut-être sa dernière chance de changer le cours des choses et de redorer son image dans le monde du hockey professionnel, car une retraite anticipée pourrait être la seule issue si les vents ne tournent pas en sa faveur.
À suivre...