Effondrement au Centre Bell: Jacob Fowler doit être rappelé

Effondrement au Centre Bell: Jacob Fowler doit être rappelé

Par David Garel le 2025-11-13

C’est fini. C’est maintenant. Jacob Fowler doit être rappelé.

Tu peux tourner ça dans tous les sens, faire toutes les analyses que tu veux, mais la vérité brute, là, elle tient en deux chiffres : 5 buts sur 13 tirs pour Dobeš, pourcentage de .615, puis 2 buts sur 5 tirs pour Montembeault, pourcentage de .600. Défaite de 7-0 contre les Stars... à la maison...

C’est une catastrophe en règle, une humiliation historique, une gestion incompréhensible des gardiens par Martin St-Louis, puis surtout, la preuve irréfutable que le vrai numéro un, c’est Jacob Fowler. Il n’y a plus rien à attendre. Il faut agir là, tout de suite.

Martin St-Louis a joué avec le feu. Il avait une perle entre les mains avec Dobeš qui roulait sur l’or au début de l'année, puis au lieu de surfer sa vague, il a décidé d’envoyer Montembeault pour protégéer son chouchou.

Résultat? Dobeš a perdu son mojo. Il est revenu fragile, douteux, puis il a complètement croulé au point de pleurer devant les caméras.

C’était gênant. C’était pas juste une défaite. C’était une exécution publique. Et Jakub Dobeš, pauvre lui, il s’est fait niaiser comme un enfant d’école.

 Les joueurs des Stars de Dallas, menés par des gars comme Wyatt Johnston, faisaient le signe de pleurer après chaque but, le pointé du doigt, le regardaient en riant, comme si c’était un junior qui jouait contre des pros.

Et le pire? C’est que ça a marché. Dobeš était figé. Il n’avait plus de réponses. Il ne savait même plus où se mettre. Il avait l’air d’un gars perdu, d’un gars brisé mentalement.

Depuis qu’il a versé ses larmes, les joueurs adverses ont senti la faiblesse. Et dans la LNH, quand tu as une faille émotionnelle, ils te sautent dessus. 

C’est comme des requins qui sentent le sang. Dobeš est maintenant la risée du vestiaire des Stars, et probablement de plusieurs autres équipes aussi. C’est triste à dire, mais c’est la réalité crue. Le gars a du talent, il a du cœur, mais il est pas prêt pour ce niveau de cruauté.

Et pendant ce temps-là, Jacob Fowler attend patiemment à Laval. Lui, tu ne le verras jamais faire une scène. Tu ne le verras jamais pleurer. 

Il a le calme d’un moine tibétain, le focus d’un vétéran de dix saisons. Il laisse les arrêts parler. Il ne bronche pas.Il n’explose pas dans les médias. Il ne se laisse pas emporter par l’émotion. Il est né pour ce marché. Il est né pour cette pression. Et il est né pour... gagner la Coupe Stanley dans le plus grand marché au monde..

Et Montembeault? Même pas capable de profiter de l’occasion. 

Deux buts rapides, l’air absent, zéro combativité. Les deux sont maintenant dans le trouble. Tu ne peux plus les relancer sans que l’un ou l’autre se sente sacrifié. St-Louis a détruit la dynamique.

Et là, pendant ce temps-là, Jacob Fowler est en feu à Laval. Tout le monde le sait. Il a le calme, la technique, le leadership, la confiance.

Tu veux bâtir une dynastie? Tu veux préparer une course à la Coupe Stanley dans deux ou trois ans? Ça passe par Fowler. Pas Montembeault. Pas Dobes.

Eux, ils viennent de le prouver : ils ne sont pas des gardiens numéro un. Tu avais une fenêtre pour échanger Montembeault en Caroline, Edmonton ou  en Utah, puis Kent Hughes a "gambled". Résultat? Il a perdu.

Après une défaite de 7-0 contre Dallas, dans ton aréna où tu as l’air d’un club de ligue junior, il y a juste une chose à faire : rappeler Jacob Fowler. C’est lui que le monde attend. C’est lui, l’avenir. C’est lui qui va aller chercher la Coupe Stanley. Pis ça commence maintenant. Pas demain. Maintenant.