Ah, Ivan Demidov. À seulement 19 ans, il est déjà l’un des plus grands talents en Russie et, par extension, une des grandes promesses du Canadien de Montréal. Mais voilà, le SKA Saint-Pétersbourg semble avoir un don pour semer la confusion dans ce qui devrait être une trajectoire claire et excitante pour le jeune prodige.
Après une performance éclatante de trois points en 22 minutes de jeu, voilà qu’on apprend que Demidov est rétrogradé sur le deuxième trio. Et bien sûr, les spéculations explosent.
Faut dire que la gestion du SKA ne laisse personne indifférent. Le fameux chandail bleu, qui signifie une relégation au deuxième trio, a allumé les réseaux sociaux.
On voit déjà les partisans se demander pourquoi briser une combinaison gagnante. Ivan Demidov était littéralement en feu. Alors, pourquoi l’envoyer sur une ligne inférieure?
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Alors, c’est quoi la solution? Est-ce que Kent Hughes doit sérieusement réserver un autre billet d’avion pour Saint-Pétersbourg?
Est-ce qu’il doit s’installer en Russie avec Nick Bobrov pour surveiller Demidov 24 heures sur 24?
Non, évidemment. On exagère pour l’effet dramatique, mais l’idée n’est pas si farfelue quand on pense à l’impact potentiel de Demidov sur le futur du Canadien.
Ce joueur-là, c’est pas juste une pièce de puzzle. C’est une pièce maîtresse. Et voir sa gestion tourner en rond comme ça, c’est frustrant.
Mais soyons réalistes. Ce n’est pas chaque fois qu’un entraîneur décide de brasser ses lignes que Kent Hughes peut se permettre de débarquer à Saint-Pétersbourg.
La KHL a ses façons de faire, et même si on peut critiquer la logique derrière certaines décisions, ce n’est pas à Montréal d’intervenir directement. Cependant, ça ne veut pas dire qu’ils doivent rester les bras croisés non plus.
Ce que cette situation met en lumière, c’est qu’on a hâte qu’Ivan Demidov débarque en Amérique du Nord. Parce que, soyons honnêtes, ce genre de gestion chaotique est loin d’être l’idéal pour un jeune joueur en développement.
Oui, Demidov est un talent exceptionnel. Oui, il a prouvé qu’il peut performer malgré les obstacles. Mais il y a une limite à ce qu’un joueur peut tolérer avant que ça commence à affecter sa confiance ou son moral.
La bonne nouvelle, c’est qu’Ivan Demidov est un dur à cuire. Il a déjà surmonté des débuts de saison difficiles où il jouait sur le quatrième trio ou même regardait les matchs depuis la galerie de presse. Mais combien de temps peut-on demander à un joueur de son calibre de naviguer à travers ces montagnes russes?
À un moment donné, il faut de la stabilité. Et la KHL, avec toutes ses particularités, ne semble pas en mesure de lui offrir ça.
Les partisans du Canadien, eux, suivent cette histoire avec impatience. Ils savent ce qu’Ivan Demidov peut apporter à l’équipe. Ils savent que ce gars-là a le potentiel de changer la donne à Montréal. Et ils savent que chaque jour passé dans ce chaos est un jour de trop.
La clé, pour le moment, c’est la patience. Montréal ne peut pas forcer la main du SKA, mais ils peuvent garder un œil attentif sur la situation.
Parce que même si Hughes ne prendra pas un vol demain matin pour la Russie, il doit s’assurer que le développement de Demidov reste une priorité.
En attendant, espérons que le SKA réalise enfin ce qu’ils ont entre les mains. Ivan Demidov mérite mieux que d’être ballotté entre les trios comme une simple pièce interchangeable. Ce jeune joueur est spécial, et il mérite un environnement où il peut s’épanouir pleinement.
Alors, que ce soit à Saint-Pétersbourg ou à Montréal, une chose est claire : il est temps de lui donner le rôle qu’il mérite.
Misère