Le mariage de Nick Suzuki aurait dû être une fête totale. Un moment d’unité, un symbole de fraternité. Une rare pause dans l’univers impitoyable de la LNH, où les liens se resserrent loin des caméras.
Tous les regards étaient tournés vers le capitaine du Canadien de Montréal, qui unissait sa vie à celle de Caitlin Fitzgerald, son amour du secondaire. Une cérémonie somptueuse. Une soirée magique. Et pourtant… une absence a tout fait basculer dans l’incompréhension.
Kirby Dach n’était pas là.
Pas au mariage. Pas à Brossard, où, depuis quelques jours, tout le noyau du Canadien transpire à grosses gouttes pour préparer la saison.
Et aujourd’hui, sur les réseaux sociaux, une question brûle toutes les lèvres : mais où est Kirby Dach?
Quand les partisans ont commencé à voir circuler les photos du mariage de Suzuki, tout le monde a remarqué son absence.
Lane Hutson, avec sa copine Kylie, radieux. Ivan Demidov, glamour lui aussi avec son amoureuse. Cole Caufield, sourire jusqu’aux oreilles. Juraj Slafkovsky, immanquable.
Arber Xhekaj posait fièrement avec sa blonde. Tous unis pour célébrer leur capitaine.
Même Patrik Laine y était, lui qui a fait la fête toute la nuit.
Même Tanner Pearson, qui a joué 54 matchs pour le CH, était présent.
Carey Price et Jeff Petry étaient là. Tyler et Cat Toffoli. Julie Petry. Angela Price. Tout le monde. Tout le monde… sauf Kirby Dach.
Et le choc est profond.
Parce qu’au fond, cette absence symbolise bien plus qu’un simple oubli d’invitation ou une obligation familiale. Elle incarne le malaise persistant autour de Kirby Dach depuis deux ans.
Le même Dach qui a raté plus de 120 matchs sur une possibilité de 164 depuis son arrivée à Montréal. Le même Dach qu’on dit souvent « en réhabilitation », mais jamais en démonstration.
Le fait qu’il ne soit pas sur la glace à Brossard passe encore. Mais qu’il n’ait même pas été vu au mariage de Suzuki, entouré de tous ses coéquipiers actuels et anciens? C’est le signal d’alarme de trop.
Les partisans n’en reviennent pas. Un joueur blessé depuis deux saisons, payé plus de 3 millions de dollars par année, qui ne prend même pas la peine de s’afficher aux côtés de ses coéquipiers dans un moment aussi significatif?
« C’était l’occasion rêvée pour prouver qu’il fait encore partie du groupe, qu’il s’implique. »
« Tu veux être un centre top 6 à Montréal, mais t’es pas là quand les boys suent sur la glace en plein été? »
« Même Laine, qui ne parle à personne, était là. »
Voilà ce qu’on peut lire sur les réseaux sociaux. Et c’est loin d’être exagéré.
Dach, 24 ans, devait être un pilier de la reconstruction. Un diamant brut relancé par Martin St-Louis. Mais depuis deux ans, c’est un silence radio. Un mystère permanent. On ne sait jamais s’il est rétabli, en forme, motivé ou complètement perdu.
Il a montré des flashs de talent. Des mains, un coup de patin, une vision du jeu hors du commun. Mais son corps l’a trahi. Et maintenant, c’est sa tête qu’on remet en question.
Quand un joueur ne joue pas, il doit compenser ailleurs. Par son implication, sa présence, son engagement dans la culture d’équipe. Or, Kirby Dach n’est nulle part.
Même au plus fort de ses ennuis, des gars comme Brendan Gallagher faisaient tout pour être présents. Sur la galerie de presse. Dans le vestiaire. À la salle de musculation. Dans les événements caritatifs.
Dach? On ne le voit plus.
Et ce n’est pas faute d’occasions.
Cette semaine, l’image d’un Ivan Demidov souriant, aux côtés de Cole Caufield et de Lane Hutson, a fait le tour du Québec. On sentait une chimie, un engagement, une préparation collective. C’est tout ce que les partisans veulent voir : de l’espoir et de la solidarité.
Mais Kirby Dach est encore invisible. Et maintenant, il devient indéfendable.
Ce qui rend l’absence actuelle de Kirby Dach encore plus troublante, c’est qu’il était bel et bien présent à Brossard au début du mois de juillet.
Les journalistes s’émerveillaient même de sa forme physique, allant jusqu’à dire qu’il était « top shape », qu’il avait l’air affûté, motivé, prêt à rebondir.
Mais voilà que dès que le noyau du Canadien est arrivé, avec Nick Suzuki, Cole Caufield, Juraj Slafkovsky, Ivan Demidov, Lane Hutson, les frères Xhekaj, Alexandre Carrier et compagnie, Dach a subitement disparu.
Comme s’il n’était confortable que dans un environnement vide, isolé, loin des regards. Son retrait dès l’arrivée des leaders alimente les soupçons : se sent-il encore à sa place?
Est-ce qu’il fuit la comparaison ou l’inconfort d’un groupe qu’il n’a jamais réellement intégré? Pour un gars censé être le deuxième centre de cette équipe, le signal est pour le moins inquiétant.
Certains analystes s’étaient montrés patients. Ils évoquaient la malchance, le besoin de stabilité. Mais même eux commencent à décrocher.
« Il y a un décalage complet entre ce que le Canadien attend de lui et ce qu’il projette en ce moment », résumait le journaliste Jean-Philippe Bertrand sur les ondes de BPM Sports.
Ce qui choque, ce n’est pas qu’il ne patine pas à plein régime. C’est qu’il ne se montre pas du tout. Ni à l’aréna. Ni au mariage. Ni même sur les réseaux sociaux.
Et pourtant, il n’en manque pas, des occasions d’envoyer un signal positif.
Même un gars comme Patrik Laine, dont l’attitude a souvent été remise en question, était à Brossard cette semaine. Il s’entraîne fort. Il essaie de prouver qu’il veut changer.
Dach? Il avait une occasion parfaite de sortir de l’ombre : le mariage du capitaine. Mais il ne l’a pas saisie.
Dans un vestiaire, ces détails comptent.
Imaginez : vous êtes Joe Veleno, nouvel arrivant, vous sacrifiez vos vacances pour vous intégrer. Vous êtes Ivan Demidov, vedette russe débarquée à Montréal et prodige assumé, et vous êtes déjà là à chaque entraînement.
Mais Kirby Dach? Silence complet.
Et la question devient plus lourde : Dach veut-il encore être ici?
Est-ce qu’il boude parce qu’il sait qu’il va partir?
Est-ce qu’il fuit la pression de Montréal?
Est-ce qu’il est encore blessé?
Ou est-ce tout simplement un problème d’attitude?
« C’est incompréhensible. S’il y a un joueur qui doit tout faire pour regagner la confiance de l’organisation, c’est bien Kirby Dach. » rajoute le journaliste
Et il a raison.
Le Canadien n’a plus le luxe d’attendre. On reconstruit. On prépare une saison charnière. On tente de bâtir un noyau cohérent. Et dans ce contexte, Dach commence à faire tache.
Ce n’est pas une vendetta contre un jeune homme. C’est une prise de conscience collective.
Kirby Dach devait être un pilier. Aujourd’hui, il devient un passager.
Et quand on ne monte même pas dans l’autobus pour célébrer le mariage du capitaine, c’est que le lien est rompu.
La question n’est donc plus : quand va-t-il revenir?
La vraie question, désormais, c’est : Kirby Dach fait-il encore partie du futur du Canadien?
Parce qu’à Brossard comme au mariage de Suzuki, tout le monde était là… sauf lui. (voir les photos ci-dessous)






