La situation entourant la blessure de Kaiden Guhle vient de prendre une tournure encore plus inquiétante.
Son agent, Allain Roy, a révélé à TVA Sports des détails troublants sur l’état de santé du jeune défenseur du Canadien de Montréal, laissant entrevoir un scénario qui glace le sang.
Guhle, qui a subi une profonde lacération au quadriceps lors d’un contact malchanceux sur la patinoire, est actuellement sous surveillance médicale stricte.
Et ce n’est pas tant la blessure elle-même qui effraie, mais bien le risque d’infection.
"La grande crainte, c’est que la plaie ne s’infecte", a confié Roy, le ton grave.
Il sait mieux que quiconque que les infections post-opératoires peuvent être catastrophiques.
Les médecins surveillent de près l’évolution de la situation, car une infection dans une zone aussi vulnérable pourrait sérieusement compromettre la carrière de Guhle.
L’agent du joueur n’a pas caché son angoisse :
"Il faut vraiment prendre ça au jour le jour. La coupure est profonde, et on ne peut pas se permettre de prendre de risques."
La situation rappelle immédiatement celle de Jonathan Drouin, qui, l’an dernier, a lui aussi été victime d’une infection à la jambe après une blessure.
Drouin avait tenté de revenir trop rapidement et avait frôlé la catastrophe.
Il avait été contraint à un long arrêt, en raison d’une complication qui aurait pu dégénérer en une situation médicale critique.
C’est précisément ce que tout le monde veut éviter avec Guhle.
Une infection pourrait mettre en péril sa guérison et, dans le pire des cas, menacer sa carrière.
Son agent a d’ailleurs évoqué des précédents dans le monde du sport, rappelant notamment le cas d’Alex Smith, ancien quart-arrière de la NFL, dont la blessure à la jambe avait dégénéré en infection sévère nécessitant 17 opérations et mettant sa vie en danger.
Ce fut le moment le plus terrifiant de son intervention.
Évoquer le cas d’Alex Smith, dont la jambe a failli être amputée après une infection post-opératoire, a ébranlé le Québec en entier.
Même si Roy a rapidement précisé que la situation de Guhle n’était pas aussi dramatique, le simple fait d’établir un tel parallèle a jeté un froid.
L’ombre d’une complication sérieuse s’est immédiatement insinuée dans l’esprit des amateurs de hockey.
Il voulait nous rassurer, mais en ramenant cette histoire, il a juste empiré la situation.
Allain Roy a révélé avoir vu des photos de la blessure de Guhle.
"J’ai vu les images et honnêtement, ça donne des frissons dans le dos", a-t-il admis, visiblement bouleversé.
Il a décrit une scène cauchemardesque où l’hémorragie a dû être stoppée en urgence.
Des témoins ont même évoqué l’utilisation d’un tourniquet sur la patinoire pour limiter la perte de sang, une procédure rarement utilisée en hockey.
Le journaliste Tony Marinaro a aussi dévoilé des détails glaçants :
"Il y avait du sang partout sur la civière. Les médecins ont agi rapidement, mais c’était une scène qu’on ne souhaite à personne."
Cette vision d’horreur rappelle à quel point une blessure grave peut rapidement devenir un cauchemar médical.
Une chose est maintenant claire et nette : Kaiden Guhle ne reviendra pas au jeu cette saison.
Son état nécessite une convalescence longue et sans accroc.
"On ne veut pas de complications. On veut s’assurer que tout est parfait avant même qu’il envisage de rechausser les patins", a insisté son agent.
La situation de Guhle est d’autant plus préoccupante que le Canadien lui a récemment accordé un contrat de six ans pour 33 millions de dollars.
Un investissement majeur pour un jeune joueur, mais qui pourrait devenir problématique si les blessures continuent de le rattraper.
Déjà, plusieurs observateurs s’interrogent : le Canadien a-t-il pris un risque en offrant un engagement à long terme à un joueur dont le corps semble aussi fragile?
Le futur de Guhle demeure suspendu à l’évolution de sa récupération. Pour l’instant, la seule priorité est d’éviter l’infection et de permettre une guérison complète.
Mais ce nouvel épisode renforce une triste réalité : Kaiden Guhle est un défenseur exceptionnellement talentueux, mais dont la carrière pourrait être continuellement menacée par les blessures.
Ce que tout le monde redoute aujourd’hui, ce n’est plus seulement le temps qu’il passera à l’écart du jeu, mais bien l’incertitude de son avenir.
Et cette fois-ci, l’inquiétude est plus grande que jamais.
Allain Roy, voulait certainement apaiser les inquiétudes en s’adressant aux médias.
Pourtant, ses propos ont eu l’effet inverse.
En tentant de rassurer, il a accidentellement alimenté la peur des partisans, qui se sont rués sur les réseaux sociaux pour exprimer leur inquiétude.
Maintenant, on se demande si la blessure est vraiment sous contrôle.
Pourquoi en parler autant si ce n’est pas si grave?
L’un des points soulevés par plusieurs observateurs est la pertinence même de cette sortie publique. Était-il nécessaire pour Allain Roy d’aborder publiquement la question du risque d’infection?
Si les médecins et l’entourage de Guhle restent confiants quant à une guérison complète, pourquoi insister sur un danger qui, bien que présent, demeure maîtrisable?
La communication, dans le sport professionnel, est un art délicat.
Dans ce cas précis, l’agent a peut-être sous-estimé l’impact de ses mots.
Plutôt que d’apaiser, il a alimenté la psychose collective.
Guhle et son entourage devront maintenant redoubler de prudence dans leurs communications.
Les partisans, déjà ébranlés par les blessures répétées du jeune défenseur, n’avaient certainement pas besoin d’une nouvelle source d’inquiétude.
Nos pensées et nos prières sont avec lui.