Honte publique en Floride: Connor McDavid voit rouge

Honte publique en Floride: Connor McDavid voit rouge

Par Marc-André Dubois le 2025-06-09

La face de Connor McDavid, l’effondrement de Stuart Skinner et la faillite morale des Oilers. On a tout vu ce soir.

Il y a des images qui valent mille mots. Mais ce soir-là, dans ce match crucial de la finale de la Coupe Stanley 2025, le regard vide de Connor McDavid sur le banc des Oilers valait bien plus que mille.

Il valait toute une décennie de frustration, d’occasions manquées, d’années sacrifiées à prier pour un gardien digne de ce nom. Ce regard, c’était celui d’un homme trahi. Par sa direction. Par son organisation. Par le sort.

Stuart Skinner s’est effondré. Littéralement. Encore. Comme à chaque printemps, comme à chaque rendez-vous crucial. Et cette fois, c’était peut-être une défaite de trop.

On savait que Skinner était fragile. On savait qu’il avait tendance à crouler sous pression. Mais personne n’aurait pu prévoir un tel carnage.

Une dégelée de 6-1. Des tirs mous. Des rebonds grotesques. Une panique évidente Une incapacité totale à suivre le jeu.

Stuart Skinner a perdu la tête.

Et avec lui, les Oilers ont perdu le contrôle.

Ce n’est même plus une surprise. C’est devenu un habitude sombre.

Comme une malédiction annuelle, la faiblesse du gardien revient hanter Edmonton au pire moment.

Et cette année, le pire moment, c’était ce match #3. Parce que maintenant, les Oilers tirent de l’arrière 2-1. Parce qu’il ne reste plus rien à faire que de se tourner vers… Calvin Pickard.

Un gardien de la AHL. Un gardien de secours. Un gars qui n’a même pas de fiche sérieuse en séries. Et pourtant, il devient le dernier espoir de Connor McDavid.

Une gifle à la grandeur du hockey canadien.

Comment expliquer l’inexplicable? Comment, en 2025, une organisation qui possède le plus grand joueur de sa génération, un joueur peut-être supérieur à Sidney Crosby et presque au niveau de Wayne Gretzky… n’a jamais été capable de lui offrir un gardien digne de la LNH?

C’est sans pitié. Une trahison. Une honte.

Depuis huit ans, Edmonton gaspille le "prime" de Connor McDavid avec des gardiens de niveau secondaire. Jack Campbell, Cam Talbot. Mikko Koskinen. Mike Smith. Stuart Skinner.

Aucun n’a été à la hauteur.

Et pourtant, les Oilers avaient des options. Ils auraient pu aller chercher un vétéran fiable. Ils auraient pu bouger au bon moment. Ils auraient pu faire preuve d’intelligence et de courage.

Mais non. Ils ont préféré rester dans leur bulle. Ils ont préféré jouer petit. Et maintenant, le plus grand talent offensif de l’ère moderne regarde ses rêves partir en fumée.

C'est le scénario parfait pour Montréal

Ce que McDavid a vécu ce soir, c’est le point de rupture.

Et ce point de rupture, il fallait le voir dans son visage. Pas besoin de micro. Pas besoin de déclaration. Sa face disait tout : “Je ne peux pas continuer comme ça.”

Et c’est là que tout commence. Parce que si les Oilers échouent encore, Connor McDavid ne signera pas de prolongation en juillet 2026.

Il va tester le marché des joueurs autonomes en juillet 2026. Et à ce moment-là, tout change.

Les Oilers, conscients de perdre leur joyau pour rien, vont tenter de l’échanger. Mais McDavid aura le dernier mot. Il n’aura qu’à dire non. Et attendre. Et choisir.

Et dans ce scénario, Kent Hughes n’a qu’une seule chose à faire : attendre patiemment.

Pas de surenchère sur le marché des transactions. Pas de panique. Juste de la patience. Parce qu’en 2026, le CH sera prêt.

Ce que personne n’osait dire il y a quelques années devient maintenant un secret bien gardé dans les coulisses de la LNH.

Connor McDavid à Montréal, ce n’est plus un fantasme. C’est une destination viable. Crédible. Presque logique.

Le CH aura de l’espace sous le plafond.

Le CH aura un noyau talentueux : Suzuki, Caufield, Demidov, Hutson, Fowler (enfin un gardien vedette) Reinbacher, Guhle, Slafkovsky.

Le CH aura une défensive structurée.

Et surtout, le CH aura un gardien : Samuel Montembeault? Jakub Dobes? Jacob Fowler? Peu importe. Ils seront meilleurs que Stuart Skinner et Calvin Pickard.

Montembeault aurait multiplié les miracles, les arrêts de feu, les performances clutchs. Le même qui, s’il avait été dans le filet d’Edmonton, aurait probablement sauvé le match.

Parce que Montembeault, aujourd’hui, est un gardien meilleur que Stuart Skinner. Plus calme. Plus solide. Plus fiable. Plus résilient.

Et imaginez seulement : McDavid avec Montembeault derrière lui. Pour la première fois de sa carrière, il aurait un vrai mur. Un vrai filet. Un vrai allié.

Le match #3 ne s’est pas terminé dans la dignité. Les Oilers ont perdu la tête. Littéralement.

Jeu dangereux après jeu dangereux. Coups salauds. Provocations. Frustrations pures. Ce n’était plus du hockey. C’était un malaise de rage et de colère:

La défaite n’a jamais été assumée. Elle a été camouflée sous des gestes disgracieux, des pénalités inutiles, de la violence hors de propos.

Et pendant ce temps, McDavid regardait. Silencieusement. Isolé. Déconnecté. Écœuré.

Ce n’est pas seulement Skinner qui a perdu. C’est tout le groupe.

Un vestiaire qui n’a pas su se tenir. Une direction qui n’a pas su agir. Une organisation qui n’a pas su protéger son joyau.

Le compte à rebours est lancé

On y est.

Même s’ils reviennent. Même s’ils forcent un match #6. Même s’ils gagnent la Coupe Stanley… le doute est semé.

Et s’ils perdent? Tout explose.

McDavid libre à l’été 2026.

Skinner à l’écart pour toujours.

Et un vide que ni le président Jeff Jackson, ni le DG Stan Bowman, ni le coach Kris Knoblauch ne pourront combler.

McDavid n’est pas fait pour être une victime.

Il est fait pour régner. Pour écrire l’histoire. Pour soulever des Coupes Stanley. Et pas avec un gardien qui s’effondre tous les printemps.

Il est fait pour gagner. Et aujourd’hui, il ne croit plus que ce sera à Edmonton.

Et c’est là, dans ce moment de détresse, que le rêve de Montréal renaît.

Plus qu’un rêve, c’est un plan. Un objectif. Une stratégie.

Laisser le temps faire son œuvre. Laisser les Oilers s'effondrer. Laisser McDavid regarder ailleurs. Laisser Montembeault prouver qu’il est le gardien que McDavid n’a jamais eu.

Et en 2026, frapper.

Frapper fort. Frapper juste.

Stuart Skinner a encore craqué.

Ce soir, la face de McDavid disait tout.

Et peut-être, juste peut-être… que c’était le début de la fin à Edmonton.

Et le début d’une légende à Montréal.