- Guy Lafleur vient à la rescousse de Jonathan Drouin...
«Je trouve ça malheureux parce que c’est un gars super talentueux et il est jeune, a raconté Lafleur. Dans le hockey d’aujourd’hui, comparativement à notre temps, on évoluait avec des vétérans, des joueurs qui nous aidaient, il y avait moins d’équipes, moins de réseaux sociaux, moins de "si et de ça". Dans le fond, il n’y avait rien à part les matchs le mercredi et le samedi. Nous autres, on n’avait pas à se casser la tête de se faire photographier dans un bar, aller à telle place et se faire suivre. Aujourd’hui, avec les salaires qu’ils font, les organisations n’ont pas d'autres choix que de bien entourer ces joueurs-là qui sont à risque comme Jonathan. Faut que tu les aides, faut que tu les appuies, que tu les entoures bien. Jonathan, en tant que joueur, si tu ne l’entoures pas bien, il va retomber où il est. »
«Jonathan, faut qu’il compte. Ça lui prend quelqu’un qui va l’alimenter, quelqu’un qui va lui dire : "Ce soir, énerve-toi calvâsse! On va être là, on va t’aider. " Tu n’as pu cet aspect-là dans le hockey d’aujourd’hui. C’est ce que je trouve déplorable et ça affecte beaucoup de joueurs. Il n’y a pas que Jonathan, il y en a eu d’autres. Il y a eu des suicides dans la Ligue nationale. Ce n’est pas évident. Les maladies mentales, faut que tu sois pris en charge de bonne heure et il faut qu’ils te donnent les outils nécessaires pour t’en sortir. S’ils ne te les donnent pas, tu as beau avoir le talent que tu voudras, ça n’a pas rapport avec l’argent que tu fais, c’est une question de santé.»
- Dors tranquille mon Jo, le FLOWER a ton BACK...