Gabriel Gervais est Réjean Houle du hockey.
Comme "Peanut" qui a détruit le Canadien de Montréal parce qu'il était incapable de diriger efficacement une équipe sportive, Gervais semble avoir précipité le CF Montréal dans une spirale destructrice tout en pointant du doigt tout le monde sauf lui-même.
Gervais n'a jamais joué dans la MLS. Vous avez bien lu. Il n'a jamais évolué au plus haut niveau du soccer nord-américain.
Il a seulement joué dans une ligue de bas-étage, la USL, à une époque où l'Impact de Montréal n'était pas encore membre de la MLS.
Cette différence de calibre est cruciale pour comprendre pourquoi son manque de crédibilité et de vision se reflète dans la gestion actuelle du club.
La nomination de Gervais au poste de président et chef de la direction en 2022 a été perçue par plusieurs comme une erreur stratégique majeure de Joey Saputo.
Certes, Gervais a connu quelques succès en tant que joueur avec l'Impact dans la USL, remportant des championnats mineurs et accumulant des distinctions personnelles, mais ces succès sont bien loin du niveau d'exigence requis pour diriger un club de MLS.
C’est un peu comme nommer un chef d’équipe ayant seulement dirigé en ligue amateur à la tête d'une équipe de première division.
Sa carrière ne s’est jamais mesurée aux défis imposés par une ligue comme la MLS, où la concurrence, les enjeux financiers, et la pression médiatique sont d’un tout autre ordre.
Gervais, qui a également passé une partie de sa carrière dans les bureaux de Deloitte, une firme réputée mais loin des réalités sportives, semble être davantage un technocrate qu’un véritable homme de terrain.
Sa nomination semble davantage basée sur son réseau d’affaires et son association de longue date avec la famille Saputo que sur une réelle compétence pour gérer un club au sein de la MLS.
En d'autres termes, Gervais manque cruellement de la profondeur d'esprit et de l’expérience nécessaire pour naviguer dans les eaux troubles de la Major League Soccer.
Sous sa direction, le CF Montréal a accumulé des résultats désastreux, accordant neuf buts lors des deux derniers matchs, avec une seule victoire en sept rencontres.
Plutôt que de prendre la responsabilité de ces échecs, Gervais a systématiquement mis la faute sur les joueurs, le manque de cohésion de l’équipe, ou des erreurs de marquage, évitant soigneusement toute remise en question personnelle.
Il parle de « manque de constance » ou de problèmes de positionnement, mais refuse de voir que c’est lui, en tant que président, qui a failli dans la mise en place d'une structure solide et d'une vision cohérente pour l'avenir du club.
Il est évident que Gervais n’a pas les qualifications pour occuper ce poste, et ses décisions le prouvent. Le club est en pleine dérive, et plusieurs journalistes vont jusqu’à évoquer la possibilité d’un déménagement de l’équipe vers une autre ville, un scénario impensable il y a quelques années.
Mais quand un club est dirigé par un président qui n’a jamais vraiment joué dans une ligue de premier plan, et qui ne comprend pas les rouages du soccer au plus haut niveau, cette issue devient malheureusement envisageable.
Gabriel Gervais n’est qu’un imposteur, un homme qui s'accroche à son passé glorieux dans une ligue mineure pour justifier son rôle actuel dans une organisation qu'il est en train de mener à sa perte.
S’il ne prend pas rapidement la responsabilité de ses erreurs et ne rectifie pas le tir, il restera dans l’histoire comme celui qui a détruit l’héritage du soccer professionnel à Montréal, tout comme Réjean Houle est tristement associé aux pires années des Canadiens de Montréal.
Le CF Montréal mérite un dirigeant à la hauteur de la MLS, pas un ancien joueur de ligue inférieure incapable de s’adapter aux réalités modernes du sport.
Lorsqu'interrogé sur l'entraîneur Laurent Courtois, Gervais affiche une confiance presque aveugle, affirmant que Courtois est « un coach qui est jeune » avec encore « beaucoup de choses à travailler. »
Plutôt que d’admettre ses propres erreurs dans la sélection et le recrutement de cet entraîneur inexpérimenté, il préfère insister sur le processus rigoureux qui l’a mené à engager Courtois, comme si cela justifiait les mauvais résultats.
« On est allés le recruter, on a fait un processus très rigoureux pour aller le chercher. C’est de là que vient la confiance. »
Pourtant, cette foi aveugle dans les capacités de Courtois semble de plus en plus décalée par rapport à la réalité sur le terrain.
Le CF Montréal a subi une défaite humiliante 5-0 contre le Revolution de la Nouvelle-Angleterre, une humiliation que Gervais lui-même avoue ne pas avoir digérée.
Le plus frappant dans l'attitude de Gervais est son incapacité à définir un onze partant stable, admettant qu’il est difficile de déterminer une formation gagnante, même à ce stade avancé de la saison.
« Si je vous demande c’est quoi mon onze partant, c’est difficile à dire », reconnaît-il, un aveu qui en dit long sur la gestion chaotique de l’effectif.
Avec un tel manque de direction, il n’est pas surprenant que l’équipe peine à aligner des performances convaincantes.
De plus, Gervais n’hésite pas à critiquer certains joueurs, affirmant qu’ils « ne courent pas comme ils le devraient. »
Cette tendance à mettre la faute sur les autres, tout en évitant de se remettre en question, rappelle tristement l’approche de Réjean Houle, qui avait lui aussi plongé les Canadiens de Montréal dans une ère de médiocrité en blâmant tout le monde sauf lui-même.
Il a même blâmé Patrick Roy. Imaginez.
Même le capitaine Samuel Piette semble abattu, admettant que les erreurs individuelles et le manque de concentration coûtent cher à l’équipe.
Pourtant, Gervais refuse d’accepter qu’il est lui-même au cœur du problème. Au lieu de prendre des décisions radicales pour redresser la situation, il persiste dans son optimisme déplacé, assurant que « si tu gagnes deux matchs de suite, tu es dans une meilleure position. »
Mais la réalité est claire : sous la présidence de Gabriel Gervais, le CF Montréal est en train de s’effondrer. Ses décisions erronées, son incapacité à construire une équipe compétitive, et sa tendance à blâmer les autres sans se remettre en question en font un « incompétent de première classe ».
Le club est à 4 % de chances de se qualifier pour les séries, et à moins que Gervais ne prenne enfin ses responsabilités, le CF Montréal pourrait bien connaître un avenir aussi sombre que celui des Canadiens sous Réjean PEANUT Houle.
La honte...