Fin de l’expérience Logan Mailloux à St. Louis : la colère s’empare des partisans

Fin de l’expérience Logan Mailloux à St. Louis : la colère s’empare des partisans

Par André Soueidan le 2025-11-09

Logan Mailloux n’aura pas résisté à la pression de la LNH.

Ce matin, les Blues de St. Louis ont officiellement annoncé que le jeune défenseur est rétrogradé à Springfield dans la Ligue américaine.

Une décision brutale, mais prévisible : en neuf matchs cette saison, Mailloux affiche une fiche catastrophique de –12, avec un temps de jeu famélique de 12 minutes 33 secondes par match.

À St. Louis, les partisans sont furieux ...pas seulement contre le joueur, mais contre l’organisation qui a insisté pour le garder dans la LNH malgré des signes évidents qu’il n’était pas prêt.

Ce n’est pas une simple assignation dans les mineures. C’est l’aveu d’un échec. Celui d’un pari raté par les Blues, qui espéraient que Mailloux puisse faire le saut au niveau supérieur en devenant un défenseur offensif dynamique.

Mais à mesure que les matchs s’enchaînaient, les erreurs défensives se répétaient, les revirements coûtaient des buts et la confiance du jeune joueur fondait à vue d’œil.

Aujourd'hui, St. Louis a tranché. Et la réaction est brutale : les réseaux locaux, les fans dans les forums, les médias sportifs… Tout le monde pointe du doigt la gestion de ce dossier.

Et le plus ironique, c’est que cette décision tombe alors que Zachary Bolduc, lui, vivait aussi une période glaciale.

Celui pour qui les Blues ont sacrifié Mailloux lors de la transaction avec Montréal n’a pas inscrit un point depuis six matchs.

Statistiquement, Bolduc n’a que 4 buts et 2 passes en 15 rencontres, avec un temps de jeu moyen de 13 minutes 17.

La seule bonne nouvelle : il est à +1, ce qui, comparé au –12 de Mailloux, paraît presque héroïque.

Mais les partisans n’oublient pas : ils ont vu Mailloux partir à Montréal, Bolduc arriver… et aucun des deux ne domine.

Il faut regarder les faits froidement : Logan Mailloux a eu sa chance. Neuf matchs. Des mises en jeu en zone défensive.

Des adversaires qui l’ont ciblé physiquement. Et un rythme de jeu trop rapide. Il n’arrivait plus à suivre. Il pensait trop, patinait moins, et la Ligue nationale ne pardonne pas.

Pendant ce temps, à Montréal, Zachary Bolduc occupe son rôle sur la deuxième vague de l’avantage numérique, même si son temps de jeu se réduit graduellement.

Il a commencé l’année sur la première vague, mais 2 minutes 12 secondes par match en moyenne sur le power play, c’est en train de fondre.

Pourquoi? Parce qu’un certain Ivan Demidov est en train de lui voler la vedette. Et quand Demidov va solidifier sa place, Bolduc pourrait redégringoler encore plus.

Pour comprendre à quel point la chute de Mailloux est ressentie comme une trahison à St. Louis, il faut savoir qu’après ce début de saison à –12, les fans réclamaient deux choses : ou bien qu’on l’envoie dans les mineures pour ne pas ruiner sa confiance, ou qu’on lui donne un vrai défenseur stable comme mentor.

Les Blues ont choisi… rien. Ils l’ont laissé se débrouiller jusqu’à la perte totale de confiance. Et aujourd’hui, le résultat leur explose au visage.

À Montréal, on ne pleure pas ce départ. On observe.

Le Canadien a misé sur un joueur plus complet, plus responsable défensivement, et Bolduc, malgré ses silences offensifs, ne fait pas couler son équipe. Et surtout : il ne coûte pas de matchs.

À St. Louis, on parle déjà de « fin d’expérience », certains vont même jusqu’à dire que Mailloux ne portera plus jamais le chandail des Blues.

Seul l’avenir le dira. Mais une chose est certaine : le dossier Logan Mailloux va hanter l’organisation encore longtemps.

Ouch...