Congédiement imminent à Montréal: des révélations qui donnent froid dans le dos

Congédiement imminent à Montréal: des révélations qui donnent froid dans le dos

Par David Garel le 2025-12-11

Sommes-nous à deux doigts d'un congédiement à Montréal?

Il est temps de réaliser que les résultats ne sont plus des anomalies, où les chiffres, les regards et les gestes convergent vers une seule conclusion.

À Montréal, depuis un mois, cette conclusion porte un nom : Éric Raymond, entraîneur des gardiens du Canadien, et désormais symbole d’une structure qui se fissure dangereusement.

On a longtemps évité ce débat.

On a protégé Raymond derrière les excuses classiques: le système de St-Louis, l’inexpérience de Dobes, la fragilité mentale de Montembeault, la jeunesse de l’équipe.

Mais ce qui était une rumeur souterraine est devenu, dans les dernières 72 heures, un incendie ouvert, alimenté autant par les résultats que par une série de révélations troublantes.

Parce qu’il faut le dire sans détour : jamais les gardiens du Canadien n’ont été aussi perdus, aussi ébranlés, aussi détruits mentalement.

Et jamais l’écart n’a été aussi immense entre ce qui se passe à Montréal et ce qui se passe à Laval.

Le cas Montembeault est tragique. Un Québécois adoré devenu le pire gardien de la LNH.

Un pourcentage d’arrêts de .857, une moyenne de buts alloués de 3,65, mais surtout un langage corporel effondré, une voix cassée, une incapacité à supporter le poids du filet. On dirait un homme qui sait que tout est déjà perdu.

Dobes, lui, a été brisé autrement.

Ses larmes, ridiculisées par des joueurs adverses qui ont mimé de pleurer en pleine glace, témoignent de quelque chose de bien plus grave qu’un simple manque d’arrêts : un gardien laissé seul, sans protection technique, sans protection psychologique, sans repères.

Et mardi soir, humiliation totale : 3 buts sur 14 tirs pour Dobes, 3 sur 10 pour Montembeault dans une gênante défaite de 6-1.

Dans l’organisation, le discours commence à changer.

Mais les révélations les plus troublantes ne concernent même pas la technique ou les résultats : elles concernent l’attitude.

Selon une source interne qui travaille quotidiennement autour de l’équipe, Éric Raymond se comporte « comme une rockstar », un homme persuadé que la position d’entraîneur des gardiens lui appartient à vie, un technicien qui n’a jamais rien prouvé au niveau LNH mais qui agit comme s’il était le dieu tout puissant.

On parle d’un coach incapable d’accepter le moindre conseil, refusant de collaborer, rejetant chaque suggestion d’adaptation comme une atteinte à son ego.

Tout tourne autour de lui, dans un « me, myself and I » qui fait mal dans un environnement déjà fragile. Ce n’est pas seulement de l’arrogance : c’est un manque d’humilité si prononcé qu’il fait froid dans le dos, surtout quand on réalise qu’il a entre les mains la psychologie de jeunes gardiens et d'un vétéran au fond du trou.

Cette attitude de roi tout puissant est devenue un problème structurel qui brise la relation entre le personnel hockey et le département des gardiens.

D’autres parlent d’un entraîneur qui impose des techniques opposées à celles de Laval, mélangeant les jeunes plutôt que de les structurer, transformant chaque rappel en casse-tête technique..

Et le détail qui tue?

Plusieurs anciens gardiens, maintenant loin de l’organisation, ne sont “pas tendres” envers lui lorsque son nom revient en conversation.

Ce genre de phrase, dans le milieu, est un drapeau rouge fluorescent.

Le problème n’est plus les gardiens. Le problème, c’est l’encadrement.

Et Dany Dubé a ajouté une phrase qui résonne comme une condamnation :

« On n’a pas d’élément stabilisateur. Les deux gardiens sont tous croches. Ils sont dus pour un ménage à trois. »

Quand trois analystes vedettes du réseau qui détient les droits télé parlent ainsi, c’est qu’ils sentent l’odeur du sang.

Ettedgui frappe encore plus fort : “Avec tout le respect… il n’a pas fait son travail.”

Sur BPM Sports, l'ancien agent David Ettedgui a dit ce que plusieurs dans le hockey pensent tout bas :

« La seule façon de relancer Montembeault, c’est de congédier Raymond. »

Et surtout :

« Il n’a pas été engagé par la direction actuelle. C’est plus facile de tourner la page. »

À Laval, Marco Marciano transforme des gardiens en machines.

Primeau, catastrophique à Montréal, devenait un mur dans la ligue américaine. 

C'est grâce à lui si Dobes est arrivé à Montréal comme un Dieu...

Parce qu’il enseigne différemment. Parce qu’il comprend la génération actuelle. Parce qu’il communique, adapte, explique, corrige.

Pourquoi on ne lui donne pas sa chance?

Pendant ce temps à Montréal, Montembeault s'est écroulé mentalement... et physiquement, alors que son taux de gras est tellement inquiétant.

Dobes a la pire technique de toute la LNH et ne s'améliore pas.

Quand un même phénomène se répète avec plusieurs individus… Ce n’est plus un hasard.
Le bruit court dans les bureaux du CH : Carey Price reviendra.

Pas cette année. Pas tant que son contrat n’est pas réglé. Mais dès 2026, le projet est clair :

Price comme entraîneur des gardiens. Fowler comme élève principal. La vision fait rêver Gorton et Hughes.

Le maître et l’héritier.

Ce n’est plus une rumeur : c’est un plan.