La nomination de Pascal Vincent en tant qu'entraîneur-chef du Rocket de Laval...est ridicule..
L'ancien coach des Blue Jackets de Columbus est surnommé le "destructeur des jeunes" à travers la LNH. Sa gestion des jeunes talents a tout simplement été atroce.
Le passage de Pascal Vincent à Columbus a été marqué par plusieurs incidents notables qui ont terni sa réputation.
L'un des moments les plus controversés a été sa gestion de Kent Johnson, un jeune espoir rempli de talent sélectionné en cinquième position au repêchage de 2021.
Plutôt que de l'intégrer progressivement à l'équipe, Vincent a opté pour une approche draconienne en le renvoyant dans la ligue américaine, une décision qui a aussitôt amplifié les doutes sur ses habiletés en matière de développement des jeunes talents.
L'incident le plus marquant a été la réponse de Vincent aux critiques de David Jiricek, un jeune défenseur considéré comme un stud, sélectionné 6e au total en 2022.
Frustré par son temps de jeu et le fait qu'on l'avait renvoyé dans la ligue américaine, Jiricek a exprimé publiquement son mécontentement, ce à quoi Vincent a répondu en le ridiculisant, le comparant à un enfant capricieux.
"Je comprends. Ma fille veut sa propre voiture. Elle a 13 ans. C’est l’effet Amazon. Tout le monde veut que ça arrive immédiatement.»
Cette réaction a été jugée inappropriée et a créé un climat de tension et de méfiance au sein de l'équipe. Vincent a non seulement échoué à soutenir son joueur, mais il a également contribué à une détérioration de la confiance entre lui et le jeune qui était complètement désemparé.
Les problèmes de Vincent ne se sont pas limités à Johnson, Jiricek ou aux autres jeunes. Lors d'une défaite contre les Capitals de Washington, Vincent a décidé de laisser Johnny Gaudreau, la star de l'équipe, sur le banc pendant toute la troisième période.
Gaudreau n'a joué qu'un peu plus de 11 minutes, une décision perçue comme humiliante pour un joueur de son calibre.
Vincent a justifié cette décision en affirmant que Gaudreau ne montrait pas l'intensité nécessaire, mais cette critique publique a été mal reçue et a contribué à une atmosphère de tension et de méfiance au sein de l'équipe.
"Nous savons que Johnny peut faire une différence quand il patine et quand il est impliqué. Ce soir, il n'était tout simplement pas là."
"Je vais faire jouer les joueurs qui joue avec intensité, pas ceux qui sont paresseux et nonchalants Je me fous de ton nom ou de qui tu es. C'est à propos des Blue Jackets de Columbus et ce soir, je n'ai pas aimé son match".
Vincent a également été critiqué pour ses séances d'entraînement extrêmement intenses, au point de rendre certains joueurs physiquement malades.
Cette approche autoritaire qui rappelait les méthodes controversées de Mike Babcock, et a inquiété le directeur général Don Waddell, qui a finalement décidé de congédier Vincent.
Les critiques envers Vincent n'ont pas tardé à se faire entendre. Le directeur général des Blue Jackets, Don Waddell, a expliqué sa décision en mentionnant des préoccupations recueillies auprès des joueurs et de l'entourage de l'équipe.
Waddell a souligné qu'il ne pouvait ignorer certains événements survenus au cours des saisons précédentes et a conclu qu'une nouvelle voix était nécessaire dans le vestiaire. On parle de gestes graves qu'aurait commis Vincent.
« J’ai regardé l’équipe jouer. Ce n’était pas une question de stratégies ou de système de jeu. Mais je ne pouvais passer outre certains événements survenus l’an dernier et la saison précédente."
"C’était coincé dans mon esprit, je ne pouvais m’en défaire. J’ai parlé à de nombreux joueurs. Tu ne veux pas laisser les joueurs t’imposer un choix d’entraîneur, mais j’ai entendu des choses que je ne m’attendais pas à entendre."
"J’ai pris ma décision en conséquence et j’ai l’appui des propriétaires. Nous avons besoin d’une nouvelle voix dans ce vestiaire. »
Malgré ce passé sombre, le Canadien de Montréal a choisi Pascal Vincent pour diriger le Rocket de Laval. Ce choix controversé entraîne des questions légitimes sur la capacité de Vincent à apprendre de ses erreurs et à adopter une approche plus constructive avec les jeunes talents.
Le défi est de taille : Vincent devra prouver qu'il peut s'adapter et évoluer, en mettant en avant des compétences de communication et de gestion plus modernes et respectueuses, surtout envers les jeunes.
La nomination de Pascal Vincent à la tête du Rocket de Laval représente un pari risqué pour le Canadien de Montréal.
En dépit de son passé trouble, Vincent a maintenant l'opportunité de se racheter et de démontrer qu'il peut guider une équipe avec efficacité et humanité.
Seul le temps dira si ce choix risqué portera ses fruits ou s'il conduira à de nouvelles controverses. Quoi qu'il en soit, Vincent devra faire preuve de réflexion et d'introspection pour éviter de répéter les erreurs du passé et gagner la confiance de ses nouveaux protégés.
La première étape serait de ne pas vouloir les faire vomir au premier entraînement.