Effondrement public: Nick Suzuki commet une bourde monumentale

Effondrement public: Nick Suzuki commet une bourde monumentale

Par David Garel le 2024-11-06

Nick Suzuki, le jeune capitaine autrefois perçu comme le futur du Canadien de Montréal, voit son étoile pâlir jour après jour, écrasé par le poids des attentes, des critiques et de ses propres erreurs...ou de sa nonchalance...

Mais au final, il a commis une bourde monumentalre qui englobe tout: celle de se penser intouchable.

Il fut un temps où les médias pensaient que Nick Suzuki était un centre numéro un dans la LNH. Mais aujourd’hui, les signes d’une chute brutale se multiplient, et le jeune capitaine, plutôt que de rayonner sur la glace, devient la cible d’une tempête médiatique sans précédent.

Tout a commencé avec ce voyage en République dominicaine. Alors que ses coéquipiers participaient aux championnats mondiaux ou se préparaient à affronter la nouvelle saison, Suzuki a choisi d’emmener sa conjointe, Caitlin Fitzgerald, dans un hôtel de luxe, où les nuits coûtent entre 3500 et 4000 dollars.

Cet escapade, révélée par Michel Bergeron, a été l’étincelle qui a enflammé le Québec. À peine la nouvelle connue, Bergeron n’a pas hésité à fustiger le capitaine, clamant qu’un véritable leader n’aurait jamais pris de vacances aussi extravagantes en pleine saison morte.

Pire encore, sa fiancéen’a pas hésité à afficher le lieu exact de leur séjour sur les réseaux sociaux, provoquant un tollé et laissant l’image d’un Suzuki déconnecté, plus préoccupé par son confort que par les attentes des partisans.

Bergeron s'est moqué du contraste flagrant entre Suzuki et les grands leaders qui l’ont précédé. « Fatigué de quoi ? » rugissait-il, rappelant à tous les sacrifices de légendes comme Maurice Richard et Jean Béliveau, qui eux, n’auraient jamais pris le risque de ternir l’image de l’équipe par un luxe aussi baveux.

Cette escapade a marqué un tournant : le jeune capitaine, au lieu d’incarner l’humilité et la discipline, renvoyait soudainement l’image d’un joueur détaché, insouciant, plus attiré par les palmiers et les suites de luxe que par son rôle de capitaine.

Et les critiques ne s’arrêtent pas là. Sur la glace, Suzuki peine à répondre aux attentes. Dès le début de la saison, son jeu nonchalant a été pointé du doigt par plusieurs analystes.

De plus en plus de journa n’a pas hésité à souligner le manque d’engagement de Suzuki dans les coins de la patinoire, l’accusant de ne pas vouloir « payer le prix » pour récupérer la rondelle.

Enchaînant les contre-performances, il a mené son équipe à quatre victoires...en 13 matchs...laissant les partisans déçus et en colère face à son leadership.

Aux côtés de Cole Caufield et Juraj Slafkovsky, Suzuki semble jouer sur le pilote automatique, incapable de générer la moindre étincelle ou de rivaliser avec les meilleurs trios adverses.

Et comme l’a si bien résumé Lemay, Suzuki paraît surtout avoir besoin de conditions parfaites pour exceller, alors que les grands capitaines savent élever leur jeu peu importe les circonstances.

Outre ses difficultés sportives, Suzuki fait face à une pression culturelle qui ne cesse d’enfler. Son incapacité à parler français, malgré cinq ans passés au Québec, est un sujet de controverse brûlant.

Brendan Kelly, journaliste anglophone et auteur du livre Le CH et son peuple, a publiquement critiqué le manque d’effort de Suzuki à apprendre la langue de Molière.

Même la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a rappelé l’importance de célébrer et de protéger le français, un message perçu par beaucoup comme une pression supplémentaire sur le capitaine.

Pourtant, Suzuki reste de marbre, esquivant les interviews en français et refusant de faire l’effort minimal qui aurait pu lui permettre de se rapprocher des partisans.

Cette déconnexion est d’autant plus frappante lorsqu’on sait que des légendes comme Bob Gainey et Ken Dryden, toutes deux anglophones, ont fait l’effort d’apprendre le français pour honorer la culture locale.

Quant à Suzuki, son obstination à demeurer unilingue donne l’image d’un capitaine déconnecté, indifférent aux attentes et aux sensibilités québécoises.

Par ailleurs, Suzuki a récemment décroché un lucratif contrat de partenariat avec Tim Hortons, un symbole de la culture canadienne...anglophone.

Pourtant, au Québec, cette association a provoqué des rires amers. Comment ce joueur, incapable de se connecter avec les fans dans leur langue, peut-il prétendre être l’ambassadeur d’une marque aussi emblématique au Canada?

Les publicités, dans lesquelles Suzuki tente de s’adresser en quelques mots de français, sont perçues comme un geste artificiel, voire insultant, pour des partisans qui attendent de lui bien plus qu’un effort de façade.

Suzuki devrait être le leader incontesté du Canadien. Mais au lieu de cela, il enchaîne les performances décevantes, se contentant d'accumuler ses statistiques personnelles sans jamais prendre son équipe sur ses épaules.

Martin St-Louis a de plus en plus de difficulté à cacher sa frustration face aux performances sombre de son capitaine.

St-Louis n’hésite plus à pointer du doigt le manque de combativité de son premier trio. Suzuki doit en faire plus. Même les ajustements de St-Louis, comme le déplacement de Josh Anderson sur la première ligne, sont une tentative désespérée pour compenser le manque d’impact de Suzuki, preuve que même au sein de l’équipe, sa capacité à inspirer ses coéquipiers est mise en doute.

Nick Suzuki, autrefois perçu comme le joueur d’avenir du Canadien, se retrouve désormais au centre d’une tourmente médiatique et d’une déception grandissante.

Entre ses choix personnels mal avisés, son manque d’engagement sur la glace, et sa déconnexion culturelle, le jeune capitaine semble pris dans une spirale descendante qui ne fait qu’amplifier les doutes sur sa capacité à incarner le leadership que les partisans attendent.

Son étoile, autrefois brillante, semble aujourd’hui ternie par ses propres faux pas et l’exigence d’un marché aussi impitoyable que celui de Montréal.

À ce stade, la patience des fans et des analystes s’effondre. Suzuki devra se ressaisir rapidement s’il veut redorer son blason et prouver qu’il est digne de porter le « C ».

Mais chaque jour qui passe sans réaction de sa part renforce l’impression qu’il est peut-être arrivé trop tôt, trop vite, à un poste qui dépasse ses capacités.

Le pire capitaine de la LNH? Poser la question, c'est y répondre.