Stéphane Waite persiste et signe. Il persite et signe.
Il récidive encore une fois, incapable de s’empêcher de rabaisser les joueurs du Canadien de Montréal. Cette fois-ci, sa nouvelle cible s’appelle Samuel Montembeault.
Cible facile, car au fond, Waite a raison: Jakub Dobes est bel et bien le vrai gardien numéro un de cette équipe. Mais c'est la façon de le dire qui interpelle.
Le moindre faux pas du gardien québécois semble suffire à Waite pour le pointer du doigt, l’accuser d’être un imposteur et le comparer à ses rivaux comme si la moindre contre-performance effaçait tout ce qu’il a accompli.
Mais soyons honnêtes : la critique, chez Waite, n’a jamais été une question d’objectivité. Elle est devenue une obsession.
Martin St-Louis a choisi d’envoyer Jakub Dobeš devant le filet contre le Wild du Minnesota. Un choix audacieux? Peut-être.
Le bon choix? Oui, absolument.
Mais pour Waite, c’était surtout une opportunité rêvée pour rabaisser Montembeault encore une fois.
« J’aime ça. Je n’ai aucun problème avec ça. Dobes, dernièrement, il faut le dire, c’est le meilleur gardien de but du Canadien.
Sam n’a pas été mauvais hier, mais disons qu’il n’a pas fait les gros arrêts quand on en aurait peut-être eu besoin. »
Traduction? Montembeault est en train de perdre son filet. C’est ce que Waite cherche à insinuer, en ajoutant qu’au cours de ses 6 derniers matchs, Montembeault affichait un pourcentage d’arrêts sous la barre des .900.
Un commentaire soigneusement calculé pour discréditer le gardien, sans mentionner le contexte des matchs, la défensive devant lui ou encore les moments où il a su être décisif.
Comme si ça ne suffisait pas, Waite est allé encore plus loin en contestant la sélection de Montembeault avec Équipe Canada, affirmant qu’en aucun cas il ne méritait son invitation.
Selon lui, Montembeault ne méritait pas d’être invité au Canada. Ni Adam Hill ou Jordan Binnington. Pour lui le Canada a foiré dans sa sélection de gardien.
Logan Thompson, Darcy Kuemper et Mackenzie Blackwood devraient être les partants selon Waite.
Montembeault, qui vivait un rêve en rejoignant Équipe Canada, se fait ainsi démolir publiquement par un ancien entraîneur des gardiens qui se plaît à démolir ceux qu’il devrait encourager.
C’est une critique qui, une fois de plus, ne repose sur rien d’autre qu’une vendetta personnelle.
L’histoire se répète encore et encore.
Waite n’en est pas à son premier coup d’éclat. Drouin, Suzuki, Caufield, Dach, Slafkovsky… Il n’a cessé de s’acharner sur les joueurs du Canadien, répétant inlassablement le même schéma.
Lorsqu’un joueur performe moins bien, il le démolit. Lorsqu’il va mieux, il passe sous silence ses performances ou change de cible.
Aujourd’hui, c’est Montembeault qui en fait les frais. Demain, ce sera qui?
Peut-être serait-il temps que Stéphane Waite mette enfin son énergie au service d’une analyse constructive, plutôt que d’une machine à rabaisser ceux qui ont eu le malheur d’être associés au Canadien de Montréal.
Mais soyons honnêtes : cela n’arrivera probablement jamais.
Stéphane Waite persiste et signe. Il continue son acharnement systématique sur les joueurs du Canadien de Montréal, incapable de résister à l’envie d’enfoncer ceux qui, à ses yeux, ne répondent pas à ses critères.
Cette fois, c’est Samuel Montembeault qui en fait les frais.
Déjà, il ne s’est pas contenté de minimiser ses performances. Il est allé encore plus loin en contestant sa sélection avec Équipe Canada pour le prochain tournoi international.
Un choix discutable, surtout lorsqu’on sait que Montembeault a été l’un des meilleurs gardiens du dernier Championnat du monde et qu’il a su se hisser au rang de partant chez le Canadien malgré une équipe en reconstruction.
Mais plutôt que de reconnaître ses efforts, Waite a préféré le descendre en flammes.
Et Montembeault n’est que le dernier d’une longue liste. Qui pourrait oublier l’acharnement de Waite contre Jonathan Drouin?
L’an dernier, il s’était permis de raconter des anecdotes méchantes sur l’attaquant québécois, sous prétexte d’expliquer ses difficultés sur la glace :
« On faisait même des farces à l’intérieur (de l’équipe). On disait en joke : ‘’Voyons, Jo a-t-il une clause dans son contrat qui fait en sorte qu’il n’a pas le droit de scorer ?’’ »
Mais il ne s’était pas arrêté là. Avec la complicité de Pierre Gervais, il avait enfoncé encore plus Drouin en dévoilant ses supposés retards aux réunions et son manque d’engagement.
« Dans le cas de Jo, je me rappelle qu’il arrivait tout le temps ben serré, tout le temps juste aux rencontres d’équipe et je me rappelle que Claude Julien regardait tout le temps ça. Il arrivait vraiment serré.
Dans ce temps-là, tu cours un peu après le trouble. Donc je ne suis pas vraiment surpris. » (Pierre Gervais)
« Je me souviens tellement de Jo, t’as tellement raison Pierre, les gars s’en venaient dans la salle de vidéo et tu voyais souvent Jo rentrer en même temps dans l’aréna, les gars étaient déjà en combine et Jo était habillé en civil et venait dans le meeting parce qu’il venait juste d’arriver. » (Stéphane Waite)
Des commentaires gratuits, qui n’avaient qu’un seul objectif : enfoncer un joueur qui se battait déjà contre l’énorme pression de jouer à Montréal.
Waite s'en prenait même à Suzuki et Caufield. Là encore, il a trouvé le moyen de les rabaisser, les qualifiant de « paresseux » alors que Juraj Slafkovsky, selon lui, était le seul à faire « le sale boulot » sur la glace.
Une critique non seulement injustifiée, mais qui démontre bien le désir obsessionnel de Waite de toujours créer des comparaisons toxiques entre les joueurs.
Plutôt que de valoriser les efforts collectifs, il alimente la division et s’acharne sur ceux qui, selon lui, ne méritent pas leur place.
Et parlons-en, de Slafkovsky. Loin d’être louangé de manière sincère, le jeune slovaque a plutôt été utilisé par Waite pour mieux descendre Suzuki et Caufield.
En insinuant que Slafkovsky faisait tout le travail pendant que les autres se la coulaient douce, Waite a encore une fois trouvé une façon de briser l’ambiance autour du Canadien.
Le message est clair : Waite ne commente pas, il attaque. Il ne critique pas, il enfonce. Son passage des bancs de la LNH aux studios de radio ne l’a pas transformé en analyste respecté, mais plutôt en commentateur aigri qui règle ses comptes avec une équipe qui l’a évincé.
Montembeault, Drouin, Suzuki, Caufield, Slafkovsky, Dach… Il ne manque jamais une occasion de s’en prendre aux joueurs du Canadien.
Peu importe leur progression, peu importe leurs efforts, Waite trouve toujours un moyen de déformer la réalité pour les rabaisser.
Il aurait pu devenir une voix respectée du hockey, apporter son expertise de façon constructive.
Mais à la place, il a choisi d’être un saboteur. Et aujourd’hui, son message ne bâtit plus rien : il détruit.
Misère.