Le capitaine des Canadiens de Montréal, Nick Suzuki, est dans l’œil du cyclone.
Sur les réseaux sociaux, les critiques fusent, l’accusant de ne pas être en forme physique optimale.
Certains fans vont jusqu’à suggérer que le taux de gras de Suzuki serait trop élevé, insinuant que le capitaine aurait peut-être trop profité des plaisirs de la vie cet été.
Et celui qui doit le plus se frotter les mains, c’est bien Michel Bergeron, alias "Le Tigre".
Bergeron n'a jamais raté une occasion de décocher un commentaire cinglant, et dans cette affaire, il se régale.
Car la saga de Suzuki au Soleil...fut peut-être le Début d’un été de paresse selon Bergeron.
L’été de Suzuki a commencé sous les tropiques, bien loin des responsabilités sportives.
Accompagné de sa nouvelle fiancée Caitlin Fitzgerald, il a choisi de se détendre en République dominicaine, dans le luxueux resort Amanera, où les chambres coûtent entre 3 500 et 4 000 dollars la nuit.
Le choix d’un tel endroit a fait sourciller Bergeron, qui n’a jamais caché son mépris pour ce genre d’escapade, surtout quand un joueur de la trempe de Suzuki refuse l'invitation du championnat du monde de hockey.
À ses yeux, le comportement de Suzuki contraste brutalement avec celui des légendes comme Alex Ovechkin et Sidney Crosby, qui, même fatigués, sautaient sur l’occasion d’aider leur pays aux championnats du monde.
Bergeron l’a dit sans détour lors de son intervention sur TVA Sports en mai dernier.
« Quand je pense à de grands athlètes comme Ovechkin, qui rejoignent immédiatement leur équipe nationale… Là, je vois Suzuki, et on me dit qu’il est fatigué. Fatigué de quoi? »
L’ironie n’a échappé à personne. Alors que Crosby lui-même serait prêt à réfléchir à une participation, Suzuki préfère des vacances à 4000 $ la nuit plutôt que de porter le chandail de son pays.
Pour Bergeron, cette décision relevait de l’incompréhensible :
« Peux-tu imaginer Crosby au championnat du monde pendant que Suzuki se repose? Y a-t-il quelque chose que je ne comprends pas? »
Le problème, c’est que Bergeron ne semble pas comprendre la réalité moderne des joueurs. Les jeunes stars d’aujourd’hui, comme Suzuki, ne sont plus obligées de se soumettre à la pression constante des compétitions internationales.
Ils choisissent aussi de vivre pleinement et de trouver un équilibre entre leur vie privée et leur carrière.
Mais en voyant Suzuki en méforme physique lors de ce début de saison catastrophique, on avoue que Bergeron nous fait réfléchir.
Loin de se cacher, Caitlin Fitzgerald, la fiancée de Suzuki, a fièrement partagé leur séjour paradisiaque sur les réseaux sociaux, amplifiant la controverse.
En dévoilant chaque détail de leur escapade, elle n’a fait qu’ajouter de l’huile sur le feu. Ce qui a particulièrement agacé Bergeron, c’est que Suzuki semble avoir profité pleinement de l’été, avec des étapes à travers l’Europe, comme le mariage de Josh Anderson en Italie, et des moments de détente de luxe en République Dominicaine.
Pendant ce temps, Bergeron, fidèle à son personnage grincheux, ruminait ses frustrations en studio. Mais aujourd'hui, force est d'admettre qu'il avait prédit que Suzuki se retrouverait hors-forme en octobre.
Sur les réseaux sociaux, les fans des Canadiens ne se sont pas privés pour remettre en question l’engagement de leur capitaine.
"Il est arrivé en camp avec du gras autour de la taille", avancent certains, tandis que d’autres suggèrent qu’il aurait pris l’été "trop à la légère après ses fiançailles".
La critique est cinglante, touchant non seulement son physique, mais aussi son professionnalisme. Ces accusations, bien que souvent exagérées, illustrent la pression constante à laquelle sont soumis les jeunes stars dans le marché intense de Montréal.
Disons que sa pub au Nutella chez Tim Hortons ne l'aide pas publiquement en ce moment.
Pendant que Suzuki et sa douce savouraient leur séjour au soleil, Bergeron riait probablement dans sa barbe. Chaque photo publiée par Caitlin ressemblait à une provocation, un coup de poignard subtil à l’encontre de l’ex-entraîneur-chef, qui ne comprend pas cette nouvelle génération de joueurs.
En fait, cette saga de luxe et d’indifférence est un affront direct à la mentalité de Bergeron, pour qui la priorité absolue d’un joueur de hockey est toujours de défendre les couleurs de son pays, peu importe les circonstances.
La vie de Nick Suzuki et de Caitlin Fitzgerald est désormais scrutée à chaque instant, chaque décision, chaque mouvement.
Et malheureusement pour eux, tout ce qu’ils font est souvent interprété sous le concept de jugement. Mais peut-on vraiment reprocher à Suzuki de vouloir profiter de moments de répit?
Le hockey est une carrière exigeante, et même les meilleurs joueurs doivent parfois décrocher pour préserver leur santé mentale et physique.
Le monde a changé, et Suzuki, avec sa vie de luxe et d’insouciance, représente cette nouvelle réalité.
Reste que Nick Suzuki n’est peut-être pas le capitaine à l’ancienne que certains, comme Bergeron, voudraient voir, mais il incarne un changement dans la culture du hockey.
Un joueur qui comprend que le bonheur personnel est aussi important que le succès sur la glace. Alors que certains continuent de juger ses choix de vie, Suzuki avance à son rythme, fort de sa conviction que la liberté de vivre pleinement ne devrait jamais être un crime.
À travers cette saga, une chose est claire : les temps changent, mais Bergeron, lui, avait quand même prédit l'avenir.
Nick Suzuki se croit encore au bord de la plage avec son Pina-Colada.