Hier, un document datant de 2019 a refait surface, plaçant l'ancien directeur général des Canadiens de Montréal, Marc Bergevin, dans une position délicate.
Ce document contenait une projection de l'alignement de l'équipe pour la saison 2024-2025, à une époque où Bergevin croyait fermement que le Canadien pourrait prétendre à la Coupe Stanley avec les joueurs en développement.
Avec la récente sélection d'Ivan Demidov et la multitude de jeunes talents au sein de l'organisation, Kent Hughes mise sur l'avenir le plus rose de toute la LNH.
Mais en 2019, alors que Marc Bergevin ne cessait de vouloir "patcher' et faire des "reset sur le fly", jamais au grand jamais il n'a été capable d'entrevoir l'avenir avec une vraie équipe prétendante.
On peut bien donner à Marc Bergevin le crédit d'avoir repêcher Cole Caufield en première ronde en 2019, 15e au total, mais c'était plutôt un coup de chance qu'il descende aussi bas.
La projection de l'alignement pour 2024-2025 de Marc Bergevin a été dévoilée au grand public, et disons que ça va vous donner des sueurs froides dans le dos.
Attaquants
Max Domi - Jesperi Kotkaniemi - Cole Caufield
Artturi Lehkonen - Ryan Poehling - Jesse Ylönen
Joël Teasdale - Nick Suzuki - Jake Evans
Rafaël Harvey-Pinard - Jacob Olofsson - Joel Armia
Défenseurs
Alexander Romanov - Victor Mete
Josh Brook - Shea Weber
Noah Juulsen - Cale Fleury
Gardiens
Cayden Primeau
Carey Price
Cette projection a un déguisement ridicule aujour'hui. Imaginez comment se sent Nick Suzuki, aujourd'hui capitaine du Canadien et meilleur attaquant du CH, qui était considéré comme un vulgaire troisième centre, derrière kes flops Jesperi Kotkaniemi et Ryan Poehling.
Rappelons que Marc Bergevin avait tout tenté pour convaincre les Golden Knights de Vegas de lui refiler le flop Cody Glass à la place de Suzuki.
Bergy pensait qu'il s'était fait avoir par les Golden Knight et ne voyait pas Suzuki, qui n'avait pas encore joué un seul match dans la LNH, comme un joueur de premier plan dans la LNH.
Pendant ce temps, il était persuadé que Kotkaniemi et Poehling allaient devenir des superstars dans la ligue. Une autre preuve que le plus grave problème de Bergevin était l'évaluation du talent et le repêchage.
Bergevin pensait aussi que Shea Weber et Carey Price allaient toujours être là, mais que la "vedette Primeau" allait tasser Price du poste de gardien numéro un.
Bergy n'était pas encore au courant que ses deux vétérans étaient déjà sur le bord d'avoir le corps fini. Sa défensive de pauvre, composée juste de défenseurs dignes de la ligue américaine ou de la ECHL, fait dur à voir.
Cela nous rappelle le fameux été où Bergevin avait affirmé qu'il avait "une meilleur défensive que l'an passé". Ouch. Plus on regarde cet alignement, plus on se rappelle à quel point l'ancien DG a fait mal à cette organisation.
Ces révélations mettent une fois de plus Marc Bergevin dans l'embarras. Autrefois salué comme un dirigeant de hockey de premier plan, on se rappelle en voyant ces projections à quel point Bergevin a vu sa carrière professionnelle se dégrader de manière spectaculaire.
On comprend maintenant pourquoi son espoir de devenir le directeur général des Blue Jackets de Columbus a rapidement été anéanti cet été.
Ce revers est d'autant plus difficile à accepter qu'il s'agit de Don Waddell, un de ses rivaux de longue date, qui a été nommé président des opérations hockey, directeur général et gouverneur des Blue Jackets.
Le conflit entre Bergevin et Waddell est bien connu, notamment à cause de l'offre hostile de Bergevin pour Sebastian Aho et la réplique de Waddell avec l'offre hostile pour Jesperi Kotkaniemi.
Cette nomination de Waddell a eu l'effet d'une bombe pour Bergevin. Après avoir consacré des années à bâtir une carrière respectable, notamment en tant que directeur général des Canadiens de Montréal, il a tout gâché en fin de règne.
Voir Waddell, un adversaire fréquent sur la scène de la LNH, occuper les postes convoités chez les Blue Jackets, a été très difficile à accepter pour Bergevin.
Ce n'était pas seulement une occasion manquée ; c'était une humiliation publique, alors que tous les médias de Columbus envoyaient Bergevin avec les Blue Jackets.
Voilà pourquoi ce document dévoilé fait encore plus mal. Cette défaite est d'autant plus amère qu'elle touche non seulement sa carrière mais aussi son ego et son prestige
Bergevin doit désormais ravaler son orgueil et continuer son travail en tant qu'adjoint à Los Angeles, espérant secrètement que Rob Blake perde son poste.
La scène de la LNH peut être impitoyable, et Bergevin en fait les frais aujourd'hui. Les moqueries en ligne ne font qu'amplifier son malaise.
Les critiques et les commentaires acerbes se multiplient, tapant un peu plus sur le clou et la brutalité de sa chute. Ce document dévoilé au grand jour pourrait bien marquer un tournant décisif dans sa carrière, le forçant à se regarder dans le miroir.
Marc Bergevin a déjà été un symbole de succès et d'innovation dans le monde du hockey. En attendant que Rob Blake se fasse congédier à Los Angeles, il devra trouver un moyen de se réinventer...et de laisser le passé derrière lui...
Difficile quand tes squelettes dans ton placard décident d'ouvrir la porte pour sortir...