Disparition troublante de Patrik Laine : un revirement choquant à Brossard

Disparition troublante de Patrik Laine : un revirement choquant à Brossard

Par André Soueidan le 2025-08-08

Pendant des semaines, il était introuvable. Ni sur la glace, ni dans les médias, ni même dans les soupirs de l'organisation.

Patrik Laine avait disparu. Plus personne ne savait ce qui se passait avec lui.

Et pourtant, un an plus tard, voilà qu'il est là. À Brossard. Sur la glace. Avec le sourire.

Avec l'air d'un homme qui a retrouvé son chemin. Ce revirement est choquant. Inattendu. Spectaculaire.

Ramenons-nous au 19 août 2024. Cette date, tout le monde chez Hockey30 s’en souvient.

C’est là que le Canadien a officialisé l’acquisition de Patrik Laine dans une transaction que tout le monde avait vue venir… mais que personne n’osait vraiment croire.

Ce n'était pas un échange surprise. L’une des seules équipes capables d’absorber ce contrat-là, c’était le Canadien. Kent Hughes avait de l’espace.

Laine était en rupture avec Columbus. Tout était écrit. Et pourtant, quand c’est arrivé, c’était encore un choc.

Mais le plus choquant, ce n’est pas la transaction. C’est ce qui a suivi.

Après l’échange, silence radio. Aucun patin.

Aucune apparition. Aucune entrevue. Pendant tout le mois d’août et le début septembre 2024, alors que d'autres joueurs du CH se préparaient activement, Laine brillait par son absence.

Le 3 septembre 2024, on l’aperçoit pour la toute première fois à patiner ... dans un cadre plus informel ... lors d’un entraînement privé avec des coéquipiers à Brossard.

Et même là, il arrivait avec un bagage. Un bagage lourd. Personnel. Émotionnel. Professionnel.

Il sortait d’une période sombre, marquée par les blessures, les critiques, et une perte de repères totale à Columbus. Il ne parlait pas. Il ne souriait pas. On se demandait même s’il avait encore envie de jouer.

Mais aujourd’hui? Aujourd’hui, c’est un autre homme. Et tout le monde le voit.

Dès les premiers jours d’août 2025, Laine est l’un des premiers à sauter sur la glace du Complexe CN. Il est là. Présent. Souriant. Investi. Entouré de joueurs qui, comme lui, ont quelque chose à prouver : Ivan Demidov, Joe Veleno, Jakub Dobes, Jake Evans, Alexandre Carrier.

Et il ne fait pas que patiner. Il domine.

Il a même pris part au match Rouge contre Blanc improvisé vendredi matin. Une classique estivale qui, habituellement, ne fait que meubler les bulletins. Mais cette fois, les séquences ont fait le tour des réseaux sociaux.

Notamment une passe sublime de Demidov, suivie d’un but spectaculaire de Jake Evans. Et qui était au cœur de cette action? Patrik Laine, le shérif silencieux, celui qui attire les regards sans un mot.

Mais plus que ses performances sur la glace, c’est son langage corporel qui frappe. Il a l’air d’un gars bien. D’un gars en paix. D’un gars qui se sent enfin chez lui.

Et ce n’est pas un hasard.

Depuis son arrivée à Montréal, Laine a changé. Il s’est engagé. Littéralement. Il a épousé sa conjointe. Il s’est installé dans la métropole. Il a trouvé un équilibre.

Et il a été accueilli à bras ouverts par l’organisation.

On l’a vu dans la téléréalité du CH, lors de l’épisode consacré à son premier but avec le Canadien. Un moment fort. Une scène poignante.

Martin St-Louis, dans le vestiaire, qui lui rend un hommage vibrant. La caméra capte l’émotion. Les coéquipiers sont debout. Et Laine, les yeux humides, se sent enfin à sa place.

Cette séquence est devenue virale. Et elle a changé le narratif autour de Laine.

Il n’est plus le tireur isolé, le sniper imprévisible. Il est maintenant un membre à part entière du noyau. Il est respecté. Il est écouté. Il est aimé.

Et ça change tout.

Laine n’est pas un joueur comme les autres.

Il a un tir qui fait frissonner les poteaux. Il a un instinct de buteur que peu possèdent dans la LNH. Mais il est aussi un être sensible. Complexe. Fragile, parfois. Et ce qu’il lui fallait, ce n’était pas juste une nouvelle équipe.

C’était une nouvelle vie.

Et Montréal lui a offert ça.

Cette saison, il n’arrive pas dans l’inconnu. Il connaît le système. Il connaît ses coéquipiers. Il a un rôle clair, défini. Il n’a pas à rattraper un retard de préparation. Il est là, à l’heure. En forme. En feu.

Et ça change toute la donne.

L’an dernier, il a quand même marqué des buts importants. Surtout en avantage numérique. Mais il n’était pas lui-même. Il jouait sur des œufs. Il découvrait un monde nouveau. Il cherchait ses repères. Il n’avait pas encore sa place dans le vestiaire, ni même dans la ville.

Mais cette année, il attaque. Et il attaque avec confiance. Comme s’il avait enfin compris ce qu’on attendait de lui. Comme s’il avait laissé derrière lui ses démons.

Comme si son été, au lieu d’être une fuite, était devenu une déclaration d’intention.

Et les observateurs sont unanimes : s’il garde cette intensité, il pourrait connaître une saison monstre.

Il est en mission. Il vise gros. Le trophée Bill Masterton? Pourquoi pas. Une saison de 30 buts? Plus que réaliste.

Mais au-delà des chiffres, c’est l’histoire qui séduit.

Celle d’un joueur perdu, retrouvé.

Celle d’un homme brisé, reconstruit.

Celle d’un Finlandais qui renaît à Montréal.

Et ça, c’est du carburant pour les partisans.

Dans un monde où les supervedettes se comportent comme des robots, Laine est un personnage. Un vrai. Et Montréal aime les personnages. Elle aime les histoires de rédemption. Elle aime les revirements.

Et celui-ci est magnifique.

Rares sont les joueurs qui peuvent revendiquer une telle transformation en si peu de temps.

Et encore plus rares sont ceux qui peuvent inspirer autant simplement par leur présence. Laine ne parle pas beaucoup, mais chaque fois qu’il touche la glace, il raconte une histoire.

Une histoire de ténacité. Une histoire de courage. Une histoire d’amour du hockey.

Alors oui, sa disparition l’été dernier était troublante. Mais ce qui est encore plus troublant, c’est ce retour. Cette renaissance. Ce regard nouveau. Cette certitude dans le geste. Cette paix retrouvée.

Disparition troublante de Patrik Laine : un revirement choquant à Brossard.

Et peut-être… le début d’une saison inoubliable.

Une saison qui, si elle suit le rythme de ce mois d’août effervescent, pourrait bien marquer le début de la plus belle séquence de sa carrière.

Amen