La fin de Radio-Canada Sports n’était qu’un avant-goût.
Une répétition générale. Une disparition méthodique, froide et préméditée.
Le couperet est tombé sur le département des sports, mais c’est toute la société d’État qui tremble maintenant sur ses bases.
Les employés le savent. Marie-Philippe Bouchard, la nouvelle PDG, est en mode panique totale. La menace est bien réelle, et elle a un nom : Pierre Poilievre.
Alors que les élections fédérales de 2025 approchent à grands pas, la tension est à son comble à Radio-Canada.
Officiellement, Poilievre affirme vouloir préserver la section francophone tout en abolissant CBC. Mais qui peut encore y croire?
Radio-Canada Sports a été détruit en premier, et maintenant, l’ensemble de l’institution est sur la sellette.
Poilievre n’a jamais caché son mépris pour les médias subventionnés, et ses alliés conservateurs ne se gênent plus pour évoquer ouvertement la possibilité de fermer définitivement Radio-Canada.
La panique est grandissante : Radio-Canada n’a jamais été aussi vulnérable
L’élimination de Radio-Canada Sports a été brutale. François Messier, le directeur général, a quitté son poste au lendemain des Jeux olympiques de Paris, suivi par Christian Doucet et Catherine Dupont, deux autres piliers de la division.
Des journalistes expérimentés comme Guy D’Aoust, Robert Frosi, Diane Sauvé, Philippe Crépeau, Jean St-Onge, Jean-François Chabot et Michel Chabot ont eux aussi déserté un navire en train de couler.
Le service des sports est mort. Il a été démembré, éclaté en morceaux, redirigé vers des secteurs qui n’ont rien à voir avec l’ADN du journalisme sportif.
Les employés survivants sont ballottés entre le service général de l’information et le secteur Culture, Variétés et Société.
Tout cela, bien sûr, avec la promesse vague de “maintenir une couverture” des événements sportifs. Personne n’est naïf.
C’est exactement le même scénario qui se dessine pour l’ensemble de Radio-Canada.
La direction actuelle ne sait pas comment sauver la société, et pour cause : comment justifier l’existence de ce géant médiatique dans un monde où les plateformes numériques et les chaînes YouTube prennent toute la place?
Pourquoi continuer de verser des centaines de millions à une société publique qui se complaît dans une pensée unique, homogène, qui écrase toute divergence d’opinion?
Marie-Philippe Bouchard est sur les nerfs. Elle sait que si Poilievre est élu, il coupera dans CBC, mais aussi dans Radio-Canada.
Les deux sont intimement liés financièrement. L’argument voulant que l’une survive sans l’autre est une absurdité comptable. Même elle l’admet :
« Ce qui ne marche pas dans l’équation que j’entends de Poilièvre, c’est qu'il affirme qu'il va couper un milliard à CBC et qu'il ne touchera pas à Radio-Canada. Ça ne se peut pas. »
« Si vous enlevez un milliard de dollars, vous venez de faire mal à Radio-Canada et vous venez de l’appauvrir dans sa capacité d’investir dans la production qui a du succès qui amène les revenus. »
Elle tente désespérément de sauver ce qui peut l’être, affirmant que la disparition de Radio-Canada affaiblirait le Canada francophone, mais le mal est déjà fait.
Radio-Canada ne jouit plus du soutien populaire d’antan. Les Québécois sont de plus en plus nombreux à se poser la question : pourquoi continuer à financer un diffuseur public qui se nourrit à même leurs impôts alors que la télé traditionnelle s’effondre?
Et pendant que Radio-Canada s’effondre, les cadres se remplissent les poches. La direction de la société d’État a accordé 18,4 millions de dollars en primes cette année.
3,3 millions de dollars distribués à 45 cadres, soit une prime moyenne de 73 000 $ chacun—plus que le revenu familial médian au Canada.
10,4 millions pour 631 gestionnaires.
4,6 millions pour 518 autres employés.
Pendant ce temps, 141 employés ont été licenciés et 205 postes vacants ont été supprimés.
Et c’est là l’hypocrisie absolue de Radio-Canada. On coupe dans les emplois, on détruit les services, mais les hauts dirigeants encaissent des primes dignes des grandes banques.
Pendant ce temps, TVA saigne, des médias privés luttent pour leur survie, et les Canadiens voient leurs factures exploser en pleine crise économique.
L’ennemi juré de Radio-Canada, Pierre-Karl Péladeau, n’a jamais eu autant de munitions. Il le martèle depuis des années :
Radio-Canada siphonne l’argent public pour engraisser une élite médiatique déconnectée de la réalité.
Aujourd’hui, il voit son plan se concrétiser.
La disparition de Radio-Canada Sports était une première étape. La prochaine sera l’abolition totale de Radio-Canada.
Péladeau n’a pas tort. Les chiffres ne mentent pas. Et les Canadiens commencent à voir l’absurdité d’un système qui continue d’injecter des milliards dans une télévision publique que de moins en moins de gens regardent.
L’élection de 2025 sera cruciale. Si Poilievre prend le pouvoir, Radio-Canada pourrait bien vivre ses derniers jours.
Une société passé date, une structure inefficace, un gouffre financier sans fond. L’heure de vérité approche.
Après le sport, c’est tout le reste qui va tomber.
De toute façon, il n’y a plus de doute. Radio-Canada a cessé d’être un diffuseur public neutre et objectif depuis longtemps.
Son orientation idéologique est si flagrante qu’il ne s’agit plus d’un simple soupçon, mais bien d’une évidence.
L’institution qui devrait représenter l’ensemble des Canadiens n’est en réalité qu’un appareil de promotion pour la gauche bien-pensante.
Et cela, Pierre Poilievre ne l’a jamais oublié.
Radio-Canada n’a jamais caché son mépris pour la droite et tout ce qui ne cadre pas avec sa vision progressiste de la société.
On l’a vu avec les attaques constantes contre Pierre Poilievre et le Parti conservateur. Chaque fois que Poilievre ouvre la bouche, Radio-Canada s’empresse de le caricaturer comme un extrémiste, un populiste, un danger pour la démocratie.
Et maintenant, on assiste à une promotion honteuse de Mark Carney.
Carney, un ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, est l’enfant chéri des libéraux, celui que l’establishment pousse pour succéder à Trudeau.
Et Radio-Canada joue son rôle habituel : normaliser et glorifier l’option libérale, tout en diabolisant l’opposition.
Ce n’est même plus subtil. On déroule le tapis rouge à Carney, on lui donne des entrevues complaisantes, on le positionne comme un homme providentiel, le seul capable de sauver le Canada.
Mais soyons clairs : cela fait partie d’un schéma plus large. Radio-Canada a toujours fonctionné ainsi : soutenir les libéraux, ridiculiser les conservateurs, et éliminer toute voix discordante.
Ce phénomène ne se limite pas à l’actualité politique. Il est profondément ancré dans toutes les productions de Radio-Canada.
Prenons le Bye Bye, cette tradition du 31 décembre censée être un spectacle humoristique. Année après année, les sketches sont teintés d’une idéologie unique.
Le message est clair : si tu n’adhères pas à notre vision du monde, tu n’es pas bienvenu.
Même constat pour Tout le monde en parle, où Guy A. Lepage s’est transformé en grand inquisiteur du politiquement correct.
Ce qui devait être un lieu de débat ouvert est en réalité une cour de rééducation médiatique, où l’on humilie ceux qui osent penser différemment.
Un invité conservateur? On le ridiculise.
Une personnalité qui ne suit pas la ligne progressiste? On l’humilie, on le met en boîte, on l’empêche d’exister.
C’est exactement cette approche qui a fait perdre toute crédibilité à Radio-Canada. Au lieu d’être un service public représentant tous les Canadiens, il est devenu un outil de propagande pour une élite déconnectée.
Radio-Canada a fait un choix dangereux : celui d’être un acteur politique plutôt qu’un diffuseur neutre.Aujourd’hui, elle en paie le prix.
Pierre Poilievre n’oublie rien. Il sait que Radio-Canada a constamment cherché à le discréditer, à nuire au Parti conservateur, à influencer l’électorat en faveur des libéraux.
Pourquoi alors continuer à financer avec l’argent public un organisme qui s’acharne à écraser la moitié du pays?
Avec les élections de 2025 qui approchent, il devient de plus en plus clair que Radio-Canada vit ses derniers jours.
Les Canadiens ne veulent plus payer pour un diffuseur qui insulte leur intelligence, qui leur dicte quoi penser et qui méprise tout ce qui ne rentre pas dans son cadre idéologique.
L’abolition de Radio-Canada n’est plus une simple hypothèse, mais une réalité qui se rapproche.
La fin de Radio-Canada Sports n’était que la première étape.
Le reste suivra bientôt.