Depuis le début de l'été, Martin St-Louis a choisi de rester en retrait des projecteurs.
Contrairement à l'année dernière, où il était omniprésent dans divers balados et très enthousiaste lors du repêchage, St-Louis semble avoir opté pour une discrétion inhabituelle cette saison. Lors du dernier repêchage, on l’a à peine aperçu, et il est complètement silencieux dans les médias.
Ce changement d'attitude s'explique en partie par sa rancœur envers certains médias qui n'ont pas respecté sa vie privée après l'accident impliquant son fils, Mason St-Louis.
Cet incident a marqué un tournant pour l'entraîneur, le poussant à se retirer du devant de la scène médiatique pour protéger sa famille.
L'été dernier, St-Louis avait abordé ses responsabilités médiatiques avec une certaine légèreté et un plaisir évident.
Sa collaboration avec les différents médias avait montré un côté plus détendu et réfléchi de l'entraîneur. Il prenait le temps de partager ses pensées, souvent ponctuées de ses fameuses métaphores, et entretenait une relation harmonieuse avec les journalistes.
Toutefois, les événements qui sont survenus avec son fils Mason ont ravivé chez lui une méfiance envers les médias, une méfiance qui remonte à son époque de joueur, lorsqu'il pouvait se montrer grognon et bête comme ses pieds.
Les journalistes, qui avaient pris l'habitude de son ouverture et de sa disponibilité, se retrouvent désormais face à un silence déroutant cet été.
Chantal Machabée, la vice-présidente des communications hockey du Canadien, avait pourtant bien préparé St-Louis à ses nouvelles obligations médiatiques.
Elle lui avait expliqué l'importance de cette interaction pour mieux faire comprendre les réalités du sport aux partisans et aux médias. St-Louis avait accepté ce rôle avec enthousiasme, déterminé à partager sa vision et à établir un respect mutuel.
Cet été, la situation est différente. Le traumatisme de l'accident de son fils a créé une barrière entre lui et les médias. Il préfère rester dans l'ombre, se concentrant sur son travailn de préparation et sa famille.
Les partisans du Canadien, bien que déçus de ne plus entendre ses anecdotes et métaphores préférées, respectent ce choix, conscients des défis personnels qu'a dû traverser leur entraîneur.
Martin St-Louis retrouvera sa place devant les caméras à la fin de l'été et à l'automne, lui qui va partager à nouveau sa passion et sa vision du hockey.
Pour l'instant, son silence estival est un rappel que derrière l'entraîneur se cache un père protecteur, déterminé à préserver l'intimité et la sécurité de sa famille.
On ne peut imaginer à quel point il a été secoué par l'accident de son fils Mason. Après une collision effrayante durant un match de hockey, Mason a été hospitalisé, suscitant une vive inquiétude parmi les partisans et les proches de la famille St-Louis.
Heureusement, Mason a finalement quitté l'hôpital suite à des complications dues à cette collision. Tout le monde s'est demandé quelles étaient la nature de ces complications et pourquoi le fils cadet de Martin St-Louis avait été hospitalisé.
Les médias allaient interroger des médecins ou des experts en traumatisme crânien pour établir des conclusions sur l'état de santé de Mason.
Mais pour Martin St-Louis, c'était du domaine de la vie privée et personne n'avait le droit de savoir. Finalement, il a été dévoilé que Mason aurait souffert de complications suite à une collision brutale sur la glace, entraînant une enflure au niveau de sa boîte crânienne.
Le Québec en entier s'était alors vraiment inquiété pour Mason en pensant automatiquement au boxeur Adonis Stevenson, qui avait été gravement touché par une hémorragie cérébrale, mais Mason s'en est bien remis et il pourra jouer au hockey la saison prochaine.
On peut donc comprendre pourquoi Martin St-Louis en veut aux médias. Imaginez si votre fils subissait une réaction inflammatoire au niveau de sa boîte crânienne, conduisant à une enflure cérébrale nécessitant une intervention médicale immédiate, vous seriez en détresse. De voir cette nouvelle dans les médias ne ferait qu'amplifier votre détresse.
Ce silence médiatique de Martin St-Louis cet été est donc compréhensible. Loin des caméras et des interviews, il a choisi de se concentrer sur l'essentiel : le soutien à son fils et à sa famille.
En même temps, il envoie un message sans pitié aux médias, qu'ils soient traditionnels ou numériques: c'était la dernière fois que vous parliez de ma famille...