Dans la tempête de la dernière saison du Canadien de Montréal, Réjean Tremblay a été cinglant...avec raison..
Dans une sortie publique sans compromis, il a vertement critiqué les joueurs de l'équipe en les qualifiant de "calinours" qui manquent cruellement de cœur.
"L’attaque manque de punch sous pression. On l’a vu souvent cette année. Ne cherchez pas ailleurs la raison de ces 26 défaites par un but. Lundi contre les Red Wings, c’était encore plus évident. Les Wings ont accéléré la cadence en troisième et les jeunes à St-Louis ont vite été incapables de suivre. Manque de désir, manque de hargne et manque de cœur." (crédit: BPM Sports)
Ces propos ont secoué les partisans. Mais au final, Tremblay a raison sur toute la ligne.
Pour Tremblay, l'analyse de la saison écoulée est aussi tranchante que ses opinions. Malgré les apparences d'un effondrement lamentable, il soutient quand même que la réalité est bien moins catégorique.
L'absence prolongée de Kirby Dach, un joueur solide et imposant, a été particulièrement coûteuse. Cependant, Tremblay n'est pas dupe. Il souligne que Dach, malgré son talent incontestable, ne peut être comparé à une légende comme Sidney Crosby dans ses jeunes années. En réalité, les saisons de Dach à Chicago ont été modestes, pour ne pas dire mauvaises.
Tremblay exhorte St-Louis et l'équipe à retrouver leur combativité et à embrasser l'esprit de compétition. Il critique le discours apaisant de St-Louis, affirmant que ce n'est pas ainsi que l'on forge des champions. Il appelle à un retour aux fondamentaux du hockey, à la recherche de la victoire et au dégoût de la défaite.
"C’est justement cet aspect qui sera à améliorer grandement la saison prochaine. Martin St-Louis a trouvé toutes les formules de la poésie du 17ème siècle pour expliquer les défaites et louanger les efforts de ses gamins. Mais c’est connu que les calinours font rarement des guerriers vainqueurs."
Et pour cela, il faut que St-Louis arrête de jouer à l'animateur de pastorale.
"Je pense qu’en octobre, on va enfin voir le vrai Martin St-Louis. Le grand compétiteur, le grand gagnant que j’ai connu comme joueur."
"Je ne pense pas qu’il va jouer une année de plus à l’animateur de pastorale."
On ne saurait mieux dire Réjean. Tant que St-Louis sera un animateut de pastorale, le CH n'ira nulle part. Il est temps de jouer pour gagner.
Les badge de participation, ce n'est pas pour la LNH.