La saga entourant David Savard prend un nouveau tournant.
Alors que son nom circule depuis plusieurs semaines, lié principalement aux Oilers d’Edmonton et aux Jets de Winnipeg, voilà que les Maple Leafs de Toronto entrent en scène de manière agressive.
Selon The Athletic, la formation torontoise aurait fait de Savard une priorité absolue sur le marché des transactions.
Cette nouvelle change considérablement la donne, non seulement pour le défenseur du Canadien de Montréal, mais aussi pour sa famille, qui voit la possibilité d’un échange à Toronto ou Ottawa comme une meilleure alternative à un départ vers l’Ouest canadien.
Si l’éventualité d’un échange était déjà un lourd fardeau à gérer pour David Savard et sa famille, le fait de pouvoir rester au Canada constitue un moindre mal.
Son épouse et ses trois enfants vivent depuis des semaines sous une pression énorme, s’attendant à un départ imminent et inévitable.
Le grand stress d’un échange à Edmonton ou Winnipeg résidait dans l’éloignement. Se retrouver dans l’Ouest canadien signifie changer de fuseau horaire, être à des milliers de kilomètres de la famille élargie, et devoir composer avec des hivers encore plus rigoureux qu’au Québec.
Or, un échange à Toronto ou Ottawa éliminerait une grande partie de ces inquiétudes.
1. Pas besoin de visa de travail : Rester au Canada facilite les démarches administratives et évite une bureaucratie lourde à gérer pour un déménagement aux États-Unis.
2. Proximité avec Montréal : Jouer pour les Maple Leafs ou les Sénateurs signifie être à une courte distance de la maison familiale. La famille pourrait voyager aisément pour visiter Savard, ce qui est impensable avec Edmonton ou Winnipeg.
3. Maintien de l’environnement scolaire des enfants : Si Savard va à Toronto ou Ottawa, sa famille pourrait potentiellement rester au Québec, au moins temporairement, évitant un changement brutal de mode de vie pour ses enfants.
4. Moins de bouleversements : Sa femme, déjà épuisée par les rumeurs constantes, pourrait envisager un déménagement plus doux si la destination est moins éloignée et plus accessible.
En somme, bien que se faire échanger ne soit jamais une bonne nouvelle, la possibilité de rester au Canada est une consolation majeure pour David Savard et ses proches.
Mais derrière cette transaction imminente se cache une réalité amère pour Savard : Kent Hughes lui a menti.
L’an dernier, le DG du Canadien de Montréal affirmait publiquement qu’il voulait conserver Savard pour encadrer les jeunes, insistant sur son rôle crucial de mentor auprès des Kaiden Guhle, Arber Xhekaj et Lane Hutson.
Or, Elliotte Friedman a révélé la vérité : Hughes a tenté d’échanger Savard dès l’an dernier pour un choix de premier tour.
Mais la transaction ne s’est pas concrétisée, et Savard est resté par défaut. Il n’a jamais été un élément fondamental du plan du Canadien.
Il n’était qu’un bouche-trou.
Cette prise de conscience est dévastatrice pour un joueur aussi loyal et dévoué. Savard a toujours donné son maximum pour l’équipe, bloquant des tirs, jouant malgré les blessures, prenant sous son aile les jeunes défenseurs.
Mais aujourd’hui, il réalise qu’il n’a jamais réellement fait partie du projet de reconstruction.
Et c’est un crève-cœur.
Selon The Athletic, les Maple Leafs de Toronto ont fait de David Savard une priorité.
Toronto cherche désespérément un défenseur droitier fiable, robuste et expérimenté, notamment pour soutenir Morgan Rielly dans le top 4.
Avec leur style de jeu basé sur l’attaque rapide, les Leafs ont souvent montré des lacunes défensives en séries éliminatoires.
Savard serait une pièce parfaite pour stabiliser leur défensive, notamment en désavantage numérique, où Toronto a besoin d’améliorations urgentes.
Ottawa, quant à elle, a toujours Savard sur son radar. La blessure à long terme d’Artem Zub a laissé un vide dans leur brigade défensive, et l’ajout d’un vétéran comme Savard correspond parfaitement au profil recherché par les Sénateurs.
Si les chances de voir David Savard échangé à Toronto ou Ottawa augmentent, cela ne signifie pas que les Oilers d’Edmonton ou les Jets de Winnipeg ont abandonné l’idée de l’acquérir.
Les Oilers veulent renforcer leur brigade défensive en vue d’un long parcours éliminatoire. Ils ont déjà montré un fort intérêt pour Savard, notamment parce qu’ils veulent remplacer Ty Emberson, qui ne répond pas aux attentes.
Le problème ? Edmonton est très loin de Montréal et loin de la famille Savard. Cela représenterait un choc énorme pour sa femme et ses enfants.
Winnipeg est toujours dans le portrait, mais cette destination serait un cauchemar absolu pour Savard et sa famille: une ville froide, éloignée et peu attrayante pour les joueurs. On la considère comme la pire ville d'Amérique du Nord.
Si Savard doit quitter Montréal, Winnipeg est probablement la pire option possible pour lui et ses proches.
Tout indique que David Savard sera échangé avant le 7 mars. Ce qu’il ignorait, c’est que son avenir était scellé depuis longtemps. Hughes a tenté de le liquider bien avant cette saison, mais faute d’offres intéressantes, il est resté plus longtemps que prévu.
Lorsque David Savard a appris que Kent Hughes avait tenté de l’échanger l’an dernier pour un choix de premier tour, ce fut un véritable choc.
Pendant des mois, Hughes avait répété aux médias que Savard était essentiel au développement des jeunes et qu’il voulait le garder pour encadrer la relève.
Mais la vérité, révélée par Elliotte Friedman, est tout autre : le DG du Canadien a activement cherché à s’en départir, et s’il ne l’a pas fait, c’est uniquement parce qu’aucune offre satisfaisante n’est arrivée.
Pour Savard, qui croyait sincèrement être une pièce maîtresse du vestiaire, cette révélation a été un coup dur émotionnel.
Il réalise maintenant qu’il n’a jamais vraiment été dans les plans à long terme, mais simplement un actif que le Canadien espérait liquider dès qu’une occasion se présenterait.
Aujourd’hui, alors que Toronto, Ottawa, Edmonton et Winnipeg discutent activement avec le Canadien, une chose est sûre : Savard vit ses derniers jours à Montréal.
Mais au moins, il a une chance de rester au Canada.
Ce n’est pas une consolation parfaite, mais c’est une bien meilleure option que d’être envoyé à l’autre bout du continent.
Pour Savard et sa famille, l’incertitude demeure, mais une lueur d’espoir apparaît : peut-être qu’il ne sera pas forcé de tout recommencer à zéro trop loin de chez lui.