Sidney Crosby. L’un des plus grands joueurs de l’histoire. Une légende vivante, respectée de tous, qui a déjà marqué son nom dans le marbre de la LNH.
Mais voilà que son coéquipier de toujours, Kris Letang, a lancé une bombe lors d’une entrevue à La Poche Bleue avec Maxime Lapierre et Pascal Leclaire.
Une déclaration qui transforme Crosby en quelque chose de plus grand encore. Pas seulement un champion. Pas seulement une légende. Mais… un devin.
Tout part d’une question banale. On demande à Letang son plus beau souvenir avec Crosby. Il aurait pu citer les entraînements, les Coupes, les célébrations. Il aurait pu parler des gestes de leadership, de l’ami fidèle.
Mais non. Il a choisi un moment qui semble tout droit sorti d’un film. Une finale de la Coupe Stanley contre les Sharks. Le match numéro six. Le soir où Pittsburgh allait écrire l’histoire.
Selon Letang, Crosby est venu le voir avant la rencontre. Pas pour lui crier une motivation classique. Pas pour lui donner un plan de jeu compliqué. Juste pour lui donner… un chiffre. Ou plutôt deux chiffres. « 58. 87. » Letang se souvient encore de ce moment. Un regard, une tape, deux numéros. Puis Crosby lui dit, comme une évidence: « C’est sûr qu’on connecte ce soir. »
Le reste appartient à la légende. Passe de Crosby. Tir de Letang. But gagnant. Et la Coupe soulevée dans le délire à San Jose. Le capitaine avait vu juste. Littéralement.
Maxime Lapierre en riait, un peu mal à l’aise, un peu ébranlé. « C’est spécial, pareil, comme don », a-t-il lancé.
Spécial, c’est le mot faible. On parle d’un joueur qui, en plus de dominer sur la glace, semble capable de sentir l’avenir. De capter des signes dans les chiffres du quotidien. À la pompe à essence, à l’épicerie, peu importe. Crosby les interprète, les absorbe, et il en fait des prophéties qui se réalisent.
Il faut se l’avouer: Crosby n’a jamais été un joueur comme les autres. On le décrit souvent comme obsédé par les détails. Le premier à l’aréna, le dernier à quitter. Le gars qui répète la même routine avant chaque mise au jeu.
Mais là, Letang nous révèle une autre facette. Un Crosby qui flirte avec la numérologie, qui croit aux signes, et qui transforme ces clins d’œil en moments d’histoire.
Est-ce du hasard? Est-ce un jeu de l’esprit? Peut-être. Mais dans la bouche de Letang, ce n’est pas une légende urbaine inventée pour le show. C’est du vécu. C’est une confidence. Et soudain, Crosby n’est plus seulement l’architecte de victoires. Il devient un mythe, un joueur qui joue aussi avec l’invisible.
À Montréal, cette histoire résonne avec un sourire. Parce que les rumeurs d’un Crosby en bleu-blanc-rouge se multiplient. Parce que les partisans se prennent à rêver. Et parce que cette anecdote ouvre la porte à tous les délires. Si Crosby croit aux signes, pourquoi ne pas lui en envoyer? Pourquoi ne pas tapisser son chemin de clins d’œil numériques?
Imaginons qu'il se promène au Québec et qu'il aperçoit ces chiffres. 71-87. Les deux frères de toujours, Malkin et Crosby, réunis au même endroit. Est-ce que Sid y verrait un message? Un destin qui lui murmure de rejoindre son vieil ami pour un dernier tour de piste à Montréal?
Et pourquoi pas le chiffre 25. Le chiffre le plus sacré dans l’histoire du Canadien. La 25e Coupe Stanley attend depuis trois décennies.
Et si le destin, encore une fois, passait par lui? Si 87 voyait partout le nombre 25, dans un reçu, dans un vestiaire, dans une pancarte brandie par un partisan… est-ce que ça pourrait l’influencer, juste un peu, à croire que son histoire pourrait s’écrire ici?
Évidemment, personne ne croit sérieusement que Crosby va choisir son avenir sur un numéro aperçu au hasard. Mais c’est ça, la beauté de l’anecdote. C’est cute. C’est drôle. Et c’est tellement lui. Le capitaine qui ne laisse rien au hasard, mais qui reste assez ouvert pour croire aux signes. Assez rêveur pour sourire devant des chiffres qui deviennent des symboles.
Et il y a une vérité derrière tout ça. Crosby est plus qu’un joueur de hockey. Il est devenu un mythe moderne. Ses routines, ses superstitions, ses gestes, tout est scruté, amplifié, raconté. Et maintenant, grâce à Letang, on découvre que même les chiffres font partie de sa légende.
Imaginez la scène. Le Centre Bell en délire. Crosby en bleu-blanc-rouge. Le numéro 87 lève la tête, et quelque part dans les gradins, un partisan brandit une pancarte avec un énorme « 25 ». Un signe. Une prophétie. Peut-être la prochaine grande histoire.
Pour l’instant, ce n’est qu’un souvenir raconté à la télé, un éclat de rire partagé entre Letang et Lapierre. Mais c’est aussi ça, le hockey.
Des moments qui nous dépassent. Des histoires qui deviennent plus grandes que nature. Et des joueurs qui, parfois, semblent toucher à quelque chose d’inexplicable.
Sidney Crosby a déjà marqué l’histoire par ses buts, ses passes, ses Coupes. Mais avec cette confidence de Letang, il vient d’ajouter une couche mystique à sa légende.
Un devin, un prophète des patinoires. Un joueur qui voit les chiffres avant les buts.
Et si le prochain signe l’amenait à Montréal?