David Savard apprend la pire nouvelle: Kent Hughes sans pitié

David Savard apprend la pire nouvelle: Kent Hughes sans pitié

Par David Garel le 2025-02-10

David Savard traverse actuellement l’une des périodes les plus difficiles de sa carrière.

Pendant longtemps, il s’accrochait à l’idée qu’il avait un rôle bien défini avec le Canadien : celui d’un mentor, d’un leader incontestable dans le vestiaire, et surtout, d’un modèle pour les jeunes défenseurs.

Il se voyait comme un pilier dans la reconstruction du Tricolore, un vétéran capable de guider Kaiden Guhle, Arber Xhekaj et Lane Hutson à travers les défis de la LNH.

Mais aujourd’hui, il doit faire face à une dure réalité.

Savard espérait sincèrement que Kent Hughes lui ferait encore une place dans l’équipe, ne serait-ce que pour l’importance de son leadership.

Après tout, il avait accepté son rôle de troisième défenseur droitier avec humilité, comprenant que la nouvelle génération devait prendre de plus en plus de place. Mais il pensait malgré tout avoir une certaine sécurité.

L’acquisition d’Alexandre Carrier en décembre aurait pu être un premier signal d’alarme, mais Savard l’a vu comme une simple addition pour solidifier la brigade défensive.

Il croyait que Hughes l’avait conservé parce qu’il comptait encore sur lui, qu’il voulait le garder jusqu’à la fin de son contrat, voire lui offrir un dernier pacte à rabais pour qu’il termine sa carrière à Montréal.

Mais maintenant, tout s’écroule.

Les dernières informations d'Elliotte Friedan confirment que Hughes cherche activement à l’échanger. Pire encore, ce serait pour un simple choix de 2e ronde.

Ce qui brise véritablement le cœur de David Savard, ce n’est pas seulement son départ imminent, mais bien la révélation d’Elliotte Friedman selon laquelle Kent Hughes avait tenté de l’échanger pour un choix de premier tour l’an dernier, sans succès.

Cette information change complètement la perception que Savard avait de son rôle à Montréal.

Pendant tout ce temps, il croyait être un élément clé du vestiaire, un mentor essentiel pour les jeunes défenseurs, un joueur que l’organisation tenait à garder pour assurer une transition en douceur.

C’est d’ailleurs ce que Hughes a toujours affirmé publiquement : que Savard était précieux non seulement pour son jeu sur la glace, mais aussi pour son influence auprès de Kaiden Guhle, Arber Xhekaj et les autres jeunes.

Or, la vérité éclate aujourd’hui, et elle est brutale : Savard n’était pas conservé par choix, mais bien parce que Hughes n’avait pas réussi à obtenir le retour qu’il souhaitait sur le marché.

Il réalise qu’il était, en quelque sorte, un bouche-trou en attendant qu’une meilleure offre arrive. Cette prise de conscience est douloureuse.

Non seulement il doit accepter son départ, mais il doit aussi faire face à l’amère réalité que son directeur général lui a menti.

David Savard n’est pas naïf. Il sait comment fonctionne la LNH. Il sait que les affaires priment sur les émotions. Mais malgré cela, il ne peut s’empêcher de ressentir une certaine amertume.

Car ce n’est pas la première fois que Hughes tente de l’échanger. L’an dernier déjà, le DG du Canadien avait exploré le marché pour voir s’il pouvait obtenir quelque chose en retour du vétéran défenseur.

Mais la blessure de Savard en début de saison et la réticence de certaines équipes à payer cher pour lui avaient finalement empêché la transaction d’avoir lieu.

Alors quand il a appris que Hughes cherchait à l’échanger à nouveau cette année, il a compris que cette fois, il n’y aurait pas d’échappatoire.

Savard sait que son départ est une certitude. L’illusion qu’il pouvait encore faire partie des plans de l’équipe vient de s’effondrer brutalement.

Ce qui est encore plus difficile pour Savard, c’est de voir que son rôle de mentor ne lui garantit même pas une place à Montréal.

Il a tout donné pour ce vestiaire. Il a pris sous son aile des jeunes comme Xhekaj et Guhle, il a bloqué des tirs sans hésitation, il a enduré les douleurs et les blessures pour l’équipe.

Mais au final, ça ne suffit pas.

Savard réalise que peu importe ses sacrifices, la LNH est un monde où seuls les résultats comptent. Hughes ne voit plus en lui un atout indispensable.

Il est devenu une pièce interchangeable, un vétéran que l’on échange lorsqu’il n’a plus de valeur à long terme.

Et ce qui est encore plus cruel, c’est qu’il doit désormais vivre avec cette incertitude en sachant que son départ pourrait être imminent.

Le pire ? C’est que ce départ est inévitable.

Savard peut bien dire aux journalistes qu’il espère rester, qu’il veut continuer l’aventure avec les jeunes. Mais au fond de lui, il sait que ce n’est plus possible. Son avenir n’est plus à Montréal.

Le seul réconfort que peut trouver Savard dans cette situation, c’est qu’il pourrait se retrouver avec une véritable équipe aspirante à la Coupe Stanley.

Si Edmonton est bel et bien la destination la plus probable, ce n’est peut-être pas une si mauvaise nouvelle. Après tout, il aurait l’occasion de jouer aux côtés de Connor McDavid et Leon Draisaitl, dans une équipe qui a de réelles ambitions.

S'il doit quitter Montréal, au moins, ce sera peut-être pour gagner une deuxième Coupe Stanley. Mais même en se disant cela, le départ fera mal.

Car ce ne sera pas un choix qu’il aura fait. Ce sera une décision imposée. Une décision qui vient briser ses illusions.

David Savard est un guerrier. Il acceptera son sort avec professionnalisme. Mais dans son cœur, la douleur de devoir quitter Montréal, après s’être convaincu qu’il pouvait y finir sa carrière, restera une cicatrice qu’il ne pourra jamais vraiment effacer.

Pour sa famille, cette situation devient tout simplement insupportable.

Depuis des mois, ils vivent au rythme des rumeurs, des spéculations et de l’incertitude constante. Chaque matin, une nouvelle information surgit, chaque soir, une nouvelle analyse alimente la possibilité d’un départ imminent.

Ce n’est plus une vie. Ils doivent avoir envie que tout ça se termine, une fois pour toutes. Peu importe la destination, l’important est de retrouver une stabilité, de pouvoir respirer sans craindre qu’un simple coup de fil vienne tout bouleverser.

Sa femme et ses enfants doivent être épuisés mentalement, tentant de maintenir une routine normale malgré le chaos médiatique qui entoure leur quotidien.

Au final, ce n’est plus une question de hockey, mais bien de bien-être familial. Il est vraiment temps que cette saga se termine au plus vite.