À Montréal, les comparaisons peuvent parfois être tranchantes que la lame d'un patin bien aiguisée. Et lorsqu'un joueur se trouve sous le feu des critiques, les mots peuvent être féroces.
C'est précisément ce que David Reinbacher a dû affronter récemment, lorsque Jean Trudel du balado Stanley25 a pris pour cible son coup de patin, le comparant de manière peu flatteuse à celui de Guillaume Latendresse.
Pour Reinbacher, cette critique n'a pas seulement résonné dans les rues de Montréal, mais aussi au-delà des frontières du Québec.
Même en Suisse, son coup de patin est souvent l'objet de débats et de critiques. Mais lorsque Trudel a décidé d'ajouter son commentaire cinglante, la critique était sans pitié.
Trudel n'a pas mâché ses mots. Comparer Reinbacher à Latendresse, c'est vraiment insulter son coup de patin. Il faut avouer que le patin de Reinbacher est aussi fluide qu'une tortue.
Ce soir, alors que les fans du Rocket se préparent à regarder Reinbacher pour la première fois, ils auront peut-être une vision différente de l'Autrichien.
Espérons qu'on ne voit pas le Guillaume Latendresse 2.0 déguisé en défenseur.
Pendant ce temps, le Québec est fâché envers RDS, parce que le réseau des sports ne diffuse pas le match tant attendu.
Une décision qui laisse perplexes et frustrés des milliers de fans, la chaîne de télévision sportive optant pour l'absence, privant ainsi tout un public de l'événement qu'il attendait avec impatience.
La déception est évidente mais ce n'est pas seulement le manque de diffusion qui frappe, c'est l'opportunité manquée qui résonne le plus fort.
Alors que le Québec entier était prêt à se rassembler devant les écrans pour vivre ensemble ce moment d'excitation sportive, RDS décide de tourner le dos à son auditoire, ignorant ainsi les désirs et les attentes des téléspectateurs.
Après, les médias traditionnels se demandent pourquoi ils sont en faillite? Lorsque des occasions en or comme celle-ci se présentent, des occasions de rassemblement et d'engagement, RDS choisit de les laisser filer entre ses doigts.
L'échec de diffuser un match aussi attendu ne fait que creuser davantage le fossé entre les médias traditionnels et leur public, alimentant ainsi le déclin inévitabe de leur influence et de leur pertinence.
Quelle ironie que cette débâcle survienne alors que les médias traditionnels se lamentent sur leur sort. L'opportunité était là, à portée de main, mais RDS a préféré l'ignorer.
À l'heure où le paysage médiatique évolue rapidement, où les plateformes numériques et les alternatives en streaming gagnent en popularité, cette erreur de jugement de la part de RDS résonne comme un avertissement pour l'industrie dans son ensemble.
Car en refusant de répondre aux attentes de son public, en ratant des occasions de se connecter avec lui, les médias traditionnels signent leur propre déclin. Comme le coup de patin de Guillaume Latendresse..
Ainsi va la vie...