Crise de Gilbert Delorme: hurlements en studio

Crise de Gilbert Delorme: hurlements en studio

Par David Garel le 2025-02-03

Gilbert Delorme explose en ondes...une fois de plus...

Patrik Laine est la nouvelle cible de sa colère !

On a déjà vu Gilbert Delorme en furie.

On l’a déjà entendu s’en prendre aux « Fat Cats » de la LNH.

Mais ce qu’on a vécu en direct sur BPM Sports, c’était d’un autre niveau.

C’était une sortie nucléaire, un assaut verbal d’une brutalité rarement entendue en ondes. 

Voici la séquence vidéo:

@bpmsportsradio Qu’avez-vous pensé du match de Laine hier?🔵⚪️🔴 #clubdumatin #ch #laine #fyp #foryou ♬ son original - BPMSPORTSRADIO

Patrik Laine était sa cible, et Delorme ne l’a pas raté.

Il a tout simplement été sans pitié.

Il n’a pas retenu sa colère. Il a explosé.

Parce qu’après tout, comment un joueur payé 9,1 millions $ par saison peut-il être aussi fantomatique ? 

Comment un marqueur supposé élite peut-il être complètement inutile quand son équipe a le plus besoin de lui ?

Gilbert Delorme n’en revenait pas et fut au cœur de l’épicentre d’un tremblement de terre médiatique.

Déjà, les partisans étaient en rogne.

Déjà, pratiquement 100 % des amateurs du CH étaient d’accord avec Martin St-Louis quand il a laissé Laine pourrir sur le banc en troisième période. 

Mais Delorme ? Il ne s’est pas contenté d’être d’accord. Il a allumé une torche et il a incendié Laine en direct.

« À cinq contre cinq, c’est f*ckall. C’est zéro. Hier, c’était pathétique. »

Le mot est lâché : pathétique.

« Sur le 2e but d'Anaheim, le joueur des Ducks passe aux côtés de lui. Il a juste à rester avec, à le suivre, à patiner. Il arrête de patiner complètement. Straight legs. »

Straight legs. Traduction ?

Un gars qui ne veut pas jouer au hockey. Un gars qui regarde l’action se dérouler sous ses yeux, sans la moindre intention de bouger.

Un gars qui a abandonné.

Et ça, pour Gilbert Delorme, c’est inacceptable.

Un banc, un message, un supplice.

Martin St-Louis a tranché. Il a puni Laine. Il l’a laissé croupir sur le banc.

Mais même là, certains ont osé se poser la question : est-ce que MSL aurait dû le faire jouer en fin de match ?

Gilbert Delorme a hurlé ABSOLUMENT PAS.

« Il s’est pogné le c*l toute la game, si tu fais ça, tu envoie un drôle de message au restant de l’équipe. »

Traduction ? Si tu ne travailles pas, tu ne joues pas.

Et c’est là que Delorme a lancé la phrase qui restera gravée dans la mémoire des amateurs :

« S'il l'avait envoyé en fin de match, ça veut dire que tu peux te pogner le c*l puis faire rien pendant toute la game, puis il va t’envoyer sur la glace, il va te donner un petit bonbon, il va t’envoyer sur le power play. Il a bien fait de te bencher. »

On se souvient tous de la tirade légendaire de Delorme contre Jonathan Huberdeau. Il l’avait qualifié de « Fat Cat », un joueur trop bien payé qui ne fait rien sur la glace.

Et maintenant ? C’est au tour de Patrik Laine de se faire écorcher vif.

Laine, c’est un frustrant, un talent qui se perd dans la paresse, un joueur qui a déjà connu de grandes saisons, mais qui semble aujourd’hui errer sur la glace comme un fantôme.

Et hier soir, il a touché le fond. Gilbert Delorme a voulu l'enfoncer jusqu'au cou.

Surtout, ce dernier n'a pas accepté que Laine joue avec ses ongles sur le banc de manière arrogante, comme s'i voulait envoyer le message à Martin St-Louis qu'il était indifférent.

« Il y a une séquence où il se joue après les ongles en troisième. »

"C'est quoi le problème en ce moment-là, Pat? C'est quoi ton optique de problème en ce moment-là?"

Imaginez. Un gars qui gagne 9,1 millions $, sur le banc, en train de se limer les ongles pendant que son équipe essaie de revenir dans le match.

 C’est ça, Patrik Laine en 2024.

Pour une fois, Delorme ne s’est pas attiré la foudre des partisans. Pour une fois, son explosion a fait l’unanimité.

Hier soir, les partisans du CH, les analystes, même les plus grands défenseurs de Laine… ils ont tous hoché la tête en entendant Delorme.

La vérité, c’est que Laine ne mérite pas d’être sur la glace s’il joue comme ça.

 Martin St-Louis a pris une décision courageuse.

 Et Gilbert Delorme, en la défendant avec la passion qui le caractérise, a résumé en quelques phrases ce que tout le Québec pensait tout bas.

Patrik Laine n’a plus le droit à l’erreur.

Parce que si Delorme a un jour traité Huberdeau de "Fat Cat", imaginez ce qui l’attend s’il continue à jouer comme un joueur désintéressé. 

Le prochain surnom risque d’être encore plus cinglant.

Mais posez-vous la question : si Laine était québécois, est-ce qu’on réagirait de la même façon ? 

Est-ce qu’on serait aussi durs, aussi intransigeants ?

Ou au contraire, est-ce qu’on lui trouverait des excuses, des circonstances atténuantes ?

Parce que soyons honnêtes, le traitement médiatique ne serait pas le même. 

Un joueur d’ici, un gars du Québec, qui traverse une séquence aussi catastrophique que Patrik Laine, on parlerait de confiance, d’ajustements, de “trouver son rythme”. 

Mais là, c’est un Européen, un gars qui ne cadre pas dans la culture de l’effort qu’on valorise ici… alors on lui tombe dessus sans pitié.

C’est une bonne question à se poser. Est-ce qu’on serait aussi durs si c’était un gars d’ici ? 

Clairement, non. 

Et c’est là qu’on réalise à quel point le traitement réservé à certains joueurs est impitoyable… surtout quand ils ne correspondent pas aux attentes qu’on leur impose.

Surtout...quand ils ne sont pas québécois...