Le directeur général des Bruins de Boston, Don Sweeney, a clairement perdu patience lors de sa rencontre avec les journalistes à l’ouverture du camp d’entraînement.
Mercredi, le nom de Jeremy Swayman est revenu sur le tapis, et Sweeney a été sans pitié concernant les rumeurs circulant dans les médias.
Le bras de fer entre le gardien et l’organisation continue, et l’absence de Swayman à la suite de l’impasse contractuelle ne fait qu’aggraver la situation.
Swayman, joueur autonome avec compensation, a choisi de renoncer à l’arbitrage salarial, mais n’a toujours pas signé de contrat, laissant planer de plus en plus de doutes sur sa présence au camp.
Sweeney s’est montré optimiste quant à la possibilité de régler ce dossier avant la date limite du 1er décembre, au-delà de laquelle Swayman ne pourrait pas jouer cette saison.
En attendant, le portier reste à l’écart de l’équipe. Toutefois, Sweeney n’a pas caché sa frustration devant la lenteur des négociations.
« Je suis déçu. Quand vous établissez des priorités, vous faites de votre mieux pour accomplir ce qu’il faut. À ce jour, je n’ai pas été capable de réussir cela », a-t-il admis.
Mais ce qui a visiblement fait sortir Sweeney de ses gonds, c’est la propagation de fausses rumeurs concernant les négociations.
Il a particulièrement ciblé certains médias, affirmant que les informations concernant une entente imminente étaient complètement erronées.
Il a vigoureusement démenti les allégations selon lesquelles il n’aurait pas répondu aux appels de l’entourage de Swayman pendant trois semaines.
« Déclarer que je n’ai pas retourné les appels de quelqu’un pendant trois semaines, c’est de la foutaise », a-t-il lancé, manifestement irrité.
Don Sweeney was all kinds of fired up today when addressing the Jeremy Swayman contract situation. 🍿 pic.twitter.com/vGsgP5YhNl
— Nick Alberga (@thegoldenmuzzy) September 18, 2024
Dans un coup d’éclat, Sweeney a aussi attaqué directement le populaire podcast Spittin’ Chiclets, animé par Paul Bissonnette et Ryan Whitney.
Rebaptisant l’émission « Spitting Up On Yourself » dans un moment de sarcasme, il a qualifié les rapports provenant du podcast de foutaise, pour ne pas dire le mot vulgaire anglais « bullsh...t », déplorant la désinformation concernant son manque de communication avec le camp Swayman.
Ces propos ont jeté de l’huile sur le feu, et il est clair que les tensions sont à leur comble.
En attendant la résolution du dossier, les Bruins pourraient devoir se tourner vers Joonas Korpisalo pour entamer la saison devant le filet.
Avec l’échange de Linus Ullmark aux Sénateurs d’Ottawa, le rôle de numéro 1 semblait destiné à Swayman, qui a enregistré 25 victoires en 43 départs la saison dernière avec un impressionnant taux d’efficacité de ,916.
Mais si les négociations traînent, le scénario pourrait devenir de plus en plus incertain pour les Bruins et leur jeune gardien étoile.
L’intervention musclée de Sweeney laisse entrevoir des négociations tendues et une pression accrue sur toutes les parties concernées.
Le DG des Bruins, exaspéré par les rumeurs et les spéculations infondées, a voulu remettre les pendules à l’heure, mais il est évident que le dossier Swayman est loin d’être réglé.
Kent Hughes doit avoir un sourire en coin. Ça fait toujours plaisir de voir les Bruins suer.