Onde de choc à Montréal : Kent Hughes attend l'appel de Sidney Crosby

Onde de choc à Montréal : Kent Hughes attend l'appel de Sidney Crosby

Par André Soueidan le 2025-07-01

Kent Hughes n’a rien confirmé. Mais il a tout dit.

En ce 1er juillet, pendant que la LNH vibrait au rythme des signatures de joueurs autonomes, Kent Hughes, lui, a déposé une déclaration qui a traversé le vestiaire du Canadien comme un éclair :

« Nous avons toujours cherché à améliorer notre position au centre par le biais de transactions, plutôt que par le marché des joueurs autonomes. Nous n’y sommes pas encore parvenus. Nous sommes prêts à débuter la saison avec ce que nous avons, mais nous allons continuer à travailler au téléphone. »

Bang.

Le message est passé. Hughes n’a pas réglé son dossier au centre. Il a simplement fait une pause. Et son téléphone? Il reste allumé. Pour un appel précis.

Sidney Crosby.

Tout le monde le pense, personne n’ose le dire.

Mais maintenant, il faut le dire : le seul centre d’impact qui pourrait changer la face de cette équipe, c’est lui. Et Kent Hughes vient de lui faire une place sur la table. Publiquement.

Parce que dans cette ligue, quand un DG comme Hughes dit qu’il attend un appel pour améliorer son centre par transaction, à un moment où il n’y a plus personne de disponible sur le marché, c’est à Crosby qu’il pense.

Crosby a tout gagné. Trois Coupes. Deux ors olympiques.

Un Conn Smythe. Il approche de la fin. Et dans un moment historique où il aurait pu s’arrêter, prendre une retraite tranquille, voilà que la magie se manifeste : Hughes laisse la porte ouverte, et tout le Québec espère.

Pourquoi pas Montréal?

Crosby est là, encore dominant. Encore décisif. Encore capable de changer un match, une saison, un vestiaire. Et Hughes le sait.

Et si Crosby, légende vivante, veut une dernière danse, il peut l’avoir à Montréal. Devant sa famille. Devant un pays qui l’a vu marquer le but d’or. Dans le plus vieux et le plus mythique chandail du hockey mondial.

Ce ne sont pas des rumeurs en l’air. Ce sont des signes clairs. Hughes ne parle pas pour rien dire.

Et quand il dit que "le centre est encore à corriger" et que "le marché autonome ne l’a pas résolu", il vise quelque chose de plus grand. De plus marquant. De plus symbolique.

…tout le monde le pense, personne n’ose le dire, mais il faut maintenant avoir le courage de le nommer.

Parce que le seul centre d’expérience disponible capable de changer le visage du Canadien de Montréal, c’est lui. Sidney Crosby.

Et c’est là que ça devient fascinant. Car si Kent Hughes affirme vouloir améliorer son jeu de centre par échange, il faut avoir l’honnêteté de constater qu’il n’y a personne d’autre.

Le marché est sec. Pettersson n’est pas une option. Hertl est souvent blessé. Marco Rossi est gardé jalousement par le Wild.

William Karlsson est tiède à Vegas. Qui reste-t-il ? Personne.

Le seul nom qui circule dans les coulisses, le seul qui pourrait faire vibrer le Centre Bell, c’est Crosby. Il n’y a pas de plan B. Pas de solution de rechange.

Quand Kent Hughes dit que son téléphone reste allumé, ce n’est pas pour un centre de soutien ou un pari de profondeur. C’est pour une légende.

Et cette légende sait pertinemment ce que représente Montréal. Crosby connaît la ville. Il a grandi dans une culture de hockey où le CH est sacré. Et s’il veut finir sa carrière avec panache, c’est ici que ça se passe.

Imaginez-le avec Suzuki. Avec Demidov. Avec Caufield. Imaginez l’impact dans le vestiaire, l’effet sur les jeunes, l’exemple. Imaginez la puissance de ce geste pour relancer toute une franchise.

Hughes l’a dit sans le dire. Le téléphone est sur la table. Allumé. Chargé. Prêt à recevoir l’appel.

Sidney? C’est maintenant.

Fais-le pour le hockey. Fais-le pour le Québec. Fais-le pour la légende.

Le Canadien t’attend. Et Hughes te l’a dit. Il n’a pas fermé la porte. Il l’a laissée entrouverte. Il suffit d’un appel pour qu’elle s’ouvre toute grande.