Récemment, une véritable tempête s’est levée sur les réseaux sociaux après que le Canadien de Montréal ait publié des photos de Carey Price pour souligner son anniversaire.
Ce qui a véritablement enflammé la discussion, c’est l’utilisation du terme « The GOAT » (Greatest of All Time) pour décrire Price.
En d’autres mots, le Canadien de Montréal semble affirmer que Carey Price est, à leurs yeux, le meilleur gardien de but de tous les temps.
Cette déclaration a immédiatement déclenché des débats passionnés parmi les partisans.
Peut-on vraiment considérer Carey Price comme le meilleur gardien de l’histoire, surpassant des légendes comme Patrick Roy et Ken Dryden, qui à eux deux ont remporté un total combiné de dix Coupes Stanley?
Pour certains, comparer les époques est un exercice futile, les styles de jeu et les compétences athlétiques ayant évolué de manière significative depuis les années 90.
D’autres, toutefois, estiment que c’est précisément cette comparaison qui définit ce que signifie être le « GOAT ».
Les partisans plus jeunes, qui n’ont pas vécu les exploits de Roy ou de Dryden, sont souvent plus enclins à voir Price comme le meilleur, en raison de ses performances impressionnantes et de sa longévité avec le club.
Cependant, les puristes rappellent que le statut de légende repose non seulement sur les compétences, mais aussi sur les accomplissements, comme le nombre de Coupes Stanley remportées.
Dans ce contexte, Patrick Roy, avec ses deux conquêtes de la Coupe à Montréal et deux autres au Colorado, a un argument solide pour rester au sommet.
Cependant, le débat ne se limite pas qu’à une simple comparaison des palmarès.
La déclaration du Canadien en qualifiant Price de « The GOAT » soulève une autre question : l’équipe est-elle en train de préparer le terrain pour le retrait de son chandail?
En effet, plusieurs anciens joueurs et experts, dont Ken Dryden lui-même, considèrent déjà comme une évidence que le numéro 31 de Price devrait flotter au plafond du Centre Bell.
Retirer son chandail pourrait mettre fin aux débats et officialiser son statut de légende, car comme le soulignent plusieurs observateurs, personne ne peut prétendre au titre de GOAT sans que son chandail ne soit retiré.
Toutefois, cette perspective n’est pas sans controverse.
Pour certains, hisser le chandail de Price serait une insulte aux autres légendes du club, comme Maurice Richard, Jean Béliveau, ou Guy Lafleur, dont les exploits ont marqué l’histoire du Canadien et de la LNH de manière indélébile.
Price, malgré son talent indéniable, n’a jamais remporté la Coupe Stanley, et pour plusieurs, cela reste un obstacle insurmontable pour accéder à ce cercle restreint d’immortels.
En fin de compte, la question de savoir si Carey Price est véritablement « The GOAT » reste ouverte.
Ce qui est certain, c’est que cette déclaration a réussi à raviver les passions et à alimenter un débat qui continuera probablement de diviser les amateurs pendant encore longtemps.
Quoi qu’il en soit, si le Canadien de Montréal retire un jour le chandail de Carey Price, cela pourrait bien être l’ultime reconnaissance de son impact et sceller définitivement son héritage au sein de cette équipe légendaire.