Controverse en ligne: l'histoire sombre de Samuel Montembeault

Controverse en ligne: l'histoire sombre de Samuel Montembeault

Par Marc-André Dubois le 2025-01-27

Samuel Montembeault vit actuellement l’une des périodes les plus difficiles de sa carrière.

Déjà sous pression à Montréal, où une grande partie des partisans réclament Jakub Dobeš comme gardien numéro un, le Québécois est maintenant la cible des fans des Capitals de Washington, qui n’hésitent pas à remettre en question sa légitimité comme représentant de Team Canada.

L’annonce de la prolongation de contrat de Logan Thompson, gardien numéro un des Capitals, a ajouté une couche supplémentaire à la tourmente.

Avec une entente de six ans d’une valeur moyenne de 5,85 M$ par saison, Thompson, 27 ans, a été reconnu comme l’un des meilleurs gardiens de la LNH.

Une reconnaissance qui contraste brutalement avec la situation de Montembeault, toujours critiqué pour ses performances inconstantes et son faible salaire de 3,15 M$ par année.

La fiche impressionnante de Logan Thompson cette saison parle d’elle-même :

• 22 victoires, 2 défaites et 3 défaites en prolongation,

• Une moyenne de buts alloués de 2,09,

• Un taux d’efficacité de .925.

Thompson est tout simplement l’un des gardiens les plus en forme de la ligue, et les Capitals dominent la LNH avec une fiche étincelante de 33-11-5.

Pourtant, malgré cette domination et les performances exceptionnelles de Thompson, Équipe Canada a choisi Samuel Montembeault pour la Confrontation des 4 Nations.

À Washington, cette décision passe très mal. Les fans des Capitals, fiers des exploits de leur gardien vedette, ont été cinglants envers Montembeault.

Sur les réseaux sociaux et dans les forums de discussion, les critiques fusent :

« Comment Montembeault peut-il représenter le Canada alors qu’il n’est même pas le gardien numéro un à Montréal? »

« Logan Thompson est dans une classe à part cette saison. Le fait qu’il ait été ignoré est une honte nationale. »

« Montembeault a l’air d’un gars qui a passé l’été sur le divan. Peut-être qu’un peu de cardio l’aiderait à arrêter quelques rondelles. »

« Logan Thompson a l’air d’un athlète, Montembeault a l’air d’un gars qui joue dans une ligue de garage. »

Une histoire en ligne sombre...digne des réseaux sociaux sans pitié...

Les partisans des Capitals accusent ouvertement les décideurs d'Équipe Canada d’avoir privilégié Montembeault pour des raisons politiques, car ils voulaient un francophone pour éviter la controverse, au détriment d’un gardien qui a prouvé, chiffres à l’appui, qu’il méritait la place.

Pour Montembeault, la signature du contrat de Thompson est une double humiliation. D’abord, elle met en lumière l’écart entre les deux gardiens.

Alors que Thompson est récompensé par une entente de six ans, Montembeault doit se contenter d’un contrat modeste de trois ans signé l’an dernier, sans clause de non-échange.

Ce contrat, qui semblait raisonnable à l’époque, apparaît aujourd’hui comme une erreur monumentale. En voyant Thompson décrocher une entente lucrative, Montembeault ne peut s’empêcher de regretter de ne pas avoir négocié un salaire plus élevé.

La pression monte de toutes parts. À Montréal, Jakub Dobeš gagne en popularité, accumulant les victoires et les statistiques impressionnantes.

Les partisans et certains journalistes clament haut et fort que le jeune tchèque mérite davantage de départs, reléguant Montembeault à un rôle secondaire dans le coeur des fans.

À Washington, les fans des Capitals et même certains experts remettent en question la place de Montembeault au sein d'Équipe Canada.

Cette situation le place dans une position extrêmement inconfortable, où il doit prouver sa valeur non seulement à Montréal, mais aussi à l’échelle nationale.

Mais ce n’est pas tout. La comparaison constante avec Thompson ne fait qu’amplifier les doutes autour de Montembeault.

Là où Thompson affiche une constance impressionnante et un leadership indéniable avec les Capitals, Montembeault lutte pour maintenir une moyenne de buts alloués sous les trois (2,99) et un taux d’efficacité acceptable. (899)

Samuel Montembeault n’a jamais caché qu’il entendait les critiques. Il avait récemment admis que les éloges envers Dobeš et Fowler l’irritaient profondément, lui qui avait porté le Canadien sur ses épaules dans les moments difficiles.

Lors de ses rares bonnes performances, il affiche un regard déterminé, presque enragé, comme pour rappeler qu’il n’a pas encore dit son dernier mot.

Mais ces moments de brillance sont trop rares pour convaincre les sceptiques. À chaque match, la pression augmente, et les erreurs deviennent de plus en plus coûteuses.

Avec Logan Thompson qui s’impose comme l’un des meilleurs gardiens de la LNH et Jakub Dobeš qui pousse fort derrière lui à Montréal, Samuel Montembeault se retrouve dans une position presque intenable.

Il doit non seulement justifier sa place comme gardien numéro un au Canadien, mais aussi prouver qu’il mérite de représenter le Canada sur la scène internationale.

La pression est à son comble. Chaque arrêt, chaque but accordé sera scruté à la loupe, et les critiques ne manqueront pas de le rappeler à l’ordre à la moindre erreur.

Samuel Montembeault est dans l’eau chaude, et il le sait. Entre les critiques de Montréal, les attaques des fans de Washington et les comparaisons constantes avec Logan Thompson, le gardien québécois doit rapidement retrouver ses repères, sous peine de perdre non seulement son poste de numéro un à Montréal, mais aussi sa crédibilité à l’échelle nationale.

La signature de Logan Thompson vient rappeler cruellement ce que Montembeault aurait pu obtenir s’il avait mieux négocié son contrat ou offert plus de constance sur la glace.

Pour l’instant, le vent souffle fort contre lui, et il devra livrer des performances exceptionnelles pour espérer calmer la tempête.

Mais une chose est sûre : la patience des partisans, autant à Montréal qu’au Canada, est à bout. Et si Montembeault ne se ressaisit pas rapidement, il risque de voir son avenir s’éteindre dans l’ombre de ceux qu’il voulait surpasser.

Samuel Montembeault est pris dans une tempête qui ne montre aucun signe d’accalmie.

À Montréal, il doit faire face à une base de partisans qui réclame à grands cris Jakub Dobeš comme gardien numéro un.

Chaque arrêt manqué, chaque but accordé, est une occasion de plus pour ses détracteurs de pointer du doigt le jeune prodige tchèque comme la solution évidente.

Mais comme si ce n’était pas suffisant, Montembeault doit aussi gérer une colère qui ne vient même pas de sa propre ville.

À Washington, les fans des Capitals, enragés par l’ignorance d'Équipe Canada envers leur vedette Logan Thompson, n’ont pas hésité à déverser leur frustration sur Montembeault.

 Ironiquement, il se retrouve dans de beaux draps dans une ville qui n’a rien à voir avec lui. Un gardien dans une tempête, mais sans filet pour l’attraper.

Pour Montembeault, il n’y aura pas de pause, pas de répit. Chaque match, chaque décision, chaque mot prononcé à son sujet sera amplifié. Maintenant, il ne reste qu’une seule question : comment réagira-t-il?

Trois options s’offrent à lui : il peut se relever et prouver à tout le monde qu’il mérite sa place; il peut garder la tête haute et essayer de survivre à cette période infernale; ou il peut s’écrouler sous la pression écrasante qui l’entoure.

Il n’y aura pas de "break" pour Samuel Montembeault. Montréal, Washington, Équipe Canada, les médias, les partisans – ils sont tous là, à attendre de voir ce qu’il fera ensuite. 

C’est maintenant ou jamais pour Montembeault.

Soit il lève la tête...soit il s'écroule...