Connor McDavid à Montréal: Elliotte Friedman dévoile le plan du CH

Connor McDavid à Montréal: Elliotte Friedman dévoile le plan du CH

Par David Garel le 2025-09-06

C’est un dossier explosif : le Canadien de Montréal doit se préparer, dès maintenant, à avoir la flexibilité financière pour une éventuelle bombe à l’été 2026: Connor McDavid.

Le message est clair : Elliotte Friedman, jamais du genre à lancer des rumeurs gratuites, a prévenu que si McDavid ne signe pas rapidement une prolongation à Edmonton, toutes les options deviennent possibles. Et Montréal doit être prêt.

Les propos de Friedman ont résonné comme une bombe au Québec:

"Si l'organisation croit avoir la moindre chance de signer Connor McDavid, elle doit absolument faire de la place dans sa masse salariale dès maintenant."

Avec la hausse annoncée du plafond salarial, 104 M$ en 2025, puis 113 M$ en 2026, le CH peut rêver en grand.

Pour viser McDavid, il doit se garder au moins 20 M$ de disponible sur la masse. 

Kent Hughes a une mission : résister à la tentation de geler sa masse salariale avec acquisitions à la date limite des transactions garder les reins assez solides pour plonger dans la mêlée.

Le CH pourrait accumuler jusqu'à 20 millions de dollars d'ici la date limite des transactions selon PuckPedia... soit très proche du salaire de McDavid, 

Mais Kent Hughes devra résister et attendre à l'été 2026.

De toute façon, soyons clairs : la seule chance pour Montréal de voir McDavid porter le tricolore, ce sera via le marché des joueurs autonomes.

Les transactions évoquées par Mathias Brunet, où on parle de Demidov, Caufield, Hage et trois premiers choix, ne sont pas réalistes.

Montréal ne videra pas son avenir pour un seul joueur, aussi grand soit-il. La vraie stratégie : patienter, économiser, et frapper au moment où McDavid pourra choisir sa destination.

Pendant ce temps, le malaise à Edmonton grandit.

McDavid, 28 ans, a envoyé une onde de choc avec ses propos récents :

« Toutes les options sont sur la table, qu’il s’agisse d’un accord à long terme, à court terme ou aucun terme. »

Jamais un capitaine aussi dominant n’avait laissé planer une telle incertitude. Les Oilers savent que leur fenêtre se referme. Deux finales de suite, deux échecs cuisants face aux Panthers. Et toujours les mêmes problèmes : un gardien instable, une défensive qui craque, un manque de profondeur criant.

McDavid est obsédé par un seul objectif : soulever la Coupe Stanley. Et plus les Oilers échouent, plus il se rapproche de l’idée d’un départ.

Le parallèle est trop beau, ou trop cruel, pour être ignoré. En 1988, Edmonton avait échangé Wayne Gretzky aux Kings pour Jimmy Carson, Martin Gélinas et trois choix de première ronde. Une transaction qui a marqué la fin d’une dynastie et un traumatisme collectif à Edmonton.

Si McDavid part à son tour, ce sera une nouvelle blessure ouverte dans l’histoire des Oilers. Et cette fois, ils ne peuvent pas se tromper : le prix d’un échange serait colossal, mais inutile si McDavid refuse de prolonger ailleurs. Voilà pourquoi le scénario de l’autonomie complète en 2026 est désormais plausible.

Des équipes comme Los Angeles, Dallas ou San Jose peuvent aussi offrir des jeunes déjà établis et trois choix de première ronde

Pour amener McDavid à Hollywood, les Kings devraient vider leur coffre aux trésors :

Quinton Byfield, centre de 22 ans au potentiel élite.

Brandt Clarke, défenseur droitier considéré comme intouchable il y a un an.

Trois choix de première ronde.

C’est le genre de package qui pourrait séduire Edmonton, mais qui laisserait Los Angeles saigné à blanc à court terme.

Les Sharks de San Jose?

Un scénario digne d’un film catastrophe :

Macklin Celebrini, premier choix au total en 2023, déjà une superstar.

Will Smith, autre futur top 6 offensif.

Trois choix de première ronde.

Un prix exorbitant, mais qui s’inscrirait dans la logique d’une reconstruction agressive des Sharks.

Les Ducks ?

À Anaheim, on ne parle pas de miettes :

Leo Carlsson, centre de 1re ligne potentiel.

Cutter Gauthier ou Beckett Sennecke, deux joyaux du futur.

Trois choix de première ronde.

Les Ducks ont les actifs, mais sacrifier Carlsson reviendrait à scier la branche sur laquelle repose leur avenir.

Les Stars de Dallas?

Peut-être la proposition la plus crédible :

Wyatt Johnston, centre de 22 ans déjà productif.

Thomas Harley, jeune défenseur droitier mobile.

Trois choix de première ronde.

Contrairement aux autres équipes, Dallas est déjà une puissance de la LNH. Avec McDavid, ils deviendraient instantanément favoris pour la Coupe Stanley.

Le Lightning de Tampa Bay?

Un scénario presque impossible :

Brayden Point devrait être inclus, mais il détient une clause de non-mouvement complète et ne quittera jamais Tampa.

Même avec Brandon Hagel et trois choix de première ronde, les Oilers ne seraient pas convaincus.

Et de toute façon, le Lightning est en déclin : McDavid ne sauverait pas une fenêtre déjà refermée.

Montréal, lui, ne peut pas sacrifier Demidov ou Caufield. L’avenir du club repose sur eux.

La voie logique pour le CH : préparer son espace salarial et laisser la séduction opérer le moment venu. Parce que McDavid, malgré ses liens profonds avec Edmonton, pourrait être attiré par un projet neuf, une ville passionnée et une vitrine unique comme Montréal.

Imaginez : Nick Suzuki pourrait demeurer avec Slafkovsky et Caufield. McDavid avec Demidov et Laine (s'il prolonge) ou Zachary Bolduc. Une équipe jeune, structurée, et enfin propulsée dans l’élite grâce au meilleur joueur de la planète.

Mathias Brunet n’a pas hésité à le dire : McDavid pourrait être échangé cette saison si Edmonton sent qu’il va partir gratuitement. Mais pour le Canadien, la logique est ailleurs : ne jamais hypothéquer son noyau pour forcer la main.

La patience est la clé. Laisser McDavid tester le marché. Préparer un contrat qui pourrait facilement dépasser les 17-18-19 M$ par année. Et lui offrir une structure compétitive dès 2026.

Jusqu'à lui offrir 20 millions de dollars.

Le CH doit retenir une seule leçon de cette histoire : il n’aura jamais l’opportunité de mettre la main sur un joueur de ce calibre via une transaction.

Mais s’il garde sa masse salariale propre, s’il évite les erreurs de Bergevin et qu’il mise sur son noyau actuel, l’été 2026 pourrait changer l’histoire.

Aujourd’hui, McDavid est encore un Oiler. Demain, il pourrait être échangé. Mais dans un ans, il sera libre. Et c’est là que Montréal doit être prêt.

Parce que si le CH veut redevenir une puissance, il devra savoir saisir les opportunités que le destin met sur sa route. Et Connor McDavid, le joueur le plus spectaculaire de la planète, pourrait bien être cette opportunité.

Le compte à rebours est lancé.