- Au lieu de se regarder dans le miroir...
- TVA Sports continue de chercher des excuses pour expliquer que la station a perdu plus de 300 millions de dollars en 10 ans.
"Nous sommes victimes du ralentissement économique, d’une iniquité flagrante
de la Société Radio-Canada par rapport aux diffuseurs privés, du fait des revenus publicitaires engendrés par le diffuseur public, et d’un traitement commercial hautement préjudiciable
réservé à l'ensemble de ses services spécialisés par le distributeur Bell Télé." affirme Pierre-Karl Péladeau.
- Toujours la faute des autres...jamais la sienne..
- Heureusement.
- Les experts dans l'analyse du monde des médias n'ont pas une poignée dans le dos.
- Et répliquent à Péladeau que dans le fond..
- Le premier responsable de la chute de TVA Sports...est TVA Sports lui-même...
Je comprends que ça peut être difficile, mais Québecor doit aussi faire ses devoirs avec TVA Sports
, affirme Rémi Aboussouan, directeur général du numérique et des communications chez Attraction.
- Ce qui est intéressant ici est que Rémi Aboussouan est lui-même un ancien employé de Québecor ayant perdu son emploi en 2016.
Au moment où ils ont décidé de lancer cette chaîne, il y a plusieurs années, ça semblait être une bonne décision
, mais avec du recul
, l’échec du retour des Nordiques et les coûts astronomiques pour diffuser les séries éliminatoires font mal. Même lorsque le Canadien de Montréal a atteint la finale de la Coupe Stanley, le déficit a été de 11 millions pour l’année de diffusion 2020-2021."
Ça change énormément la donne. Il y a de nouveaux joueurs et de nouvelles habitudes rajoute
Rémi Aboussouan.
Les médias québécois ont été assez lents à changer leurs habitudes et à réussir à rejoindre les consommateurs là où ils sont
.
- Alors que les dirigeants de Quebecor-TVA-TVA Sports ne cessent de chiâler qu'ils sont des victimes et qu'ils n'ont pas le choix de congédier des centaines de personnes, sans oublier d'autres compressions qui s'en viennent.
- D'autres médias se retroussent les manches...et s'adaptent à un monde qui change constamment.
"Il y a des médias qui ont réussi à se diversifier et à rejoindre les gens là où ils sont" affirme Aboussouan.
"Par exemple, le bénéfice net de 11 M$ de La Presse+ pour l’année dernière et la profitabilité du Devoir pour une cinquième année consécutive."
- Tiens, tiens...
- On le répète.
- Le refus de se regarder dans le miroir...va amener TVA Sports à sa fermeture définitive.
"Québecor tente de s’adapter à la forte baisse des revenus publicitaires depuis l’automne dernier. Ça affecte l’ensemble de ses opérations, autant ses magazines, ses journaux, que la télévision" affirme le professeur Patrick White, responsable du programme de baccalauréat en journalisme à l'Université du Québec à Montréal.
"C’est une année très, très difficile pour les médias au Québec et c’est essentiellement [parce que] les GAFAM, les géants du web, ont siphonné 81 % des revenus publicitaires numériques du Canada depuis 12 ans".
- Encore une fois...
- Voir que Facebook et google sont responsables de la déconfiture de TVA Sports.
- Le directeur général de TVA Sports, Louis-Philippe Neveu, ne s'est jamais dit que c'était peut-être le contenu qui faisait défaut?
- Ses cotes d'écoutes lamentables?
- Le manque de qualité tant à la description qu'à l'analyse?
- Selon plusieurs intervenants, les investisseurs sont au rendez-vous, mais les cotes d'écoute ne permettent pas à TVA Sports de les convaincre d'investir davantage.
"Les investissements sont au rendez-vous, mais la concurrence est plus féroce, confirme la cheffe de la direction des agences Touché et PHD et présidente du Conseil des directeurs médias canadiens, Karine Courtemanche."
"Les investissements publicitaires augmentent, bon an mal an, d’à peu près 4 % dans le marché. Par contre, la tarte qui grossit tranquillement est divisée avec des centaines de joueurs maintenant. Il y a quelques années seulement, les revenus publicitaires étaient divisés entre une dizaine de joueurs au Canada."
Là où le bât blesse, c’est dans le sous-investissement des médias qui n’ont pas fait de transition numérique." rajoute-t-elle.
C’est le shift (la transition) des investissements entre les plateformes traditionnelles vers le numérique qui fait mal à notre écosystème de médias québécois.
La moitié du temps de consommation médiatique se passe maintenant en ligne, mais les médias numériques bénéficient tout de même de 70 % de la cagnotte publicitaire.
Les [médias] québécois ont vraiment de la misère à faire leur place dans l’univers des investissements publicitaires numériques. Ils ne bénéficient que de 14 % des investissements du numérique
, constate Mme Courtemanche.
- La question qui T-U-E:
- Si vous êtes un investisseur...
- Vous mettez votre CASH à TVA Sports ou RDS?
- Poser la question...c'est y répondre...