Gaston Therrien, exaspéré par la lenteur du processus de reconstruction de Kent Hughes, s'en est pris ouvertement à Kent Hughes.
Selon lui, le directeur général du Canadien de Montréal ne peut plus se permettre de rester passif alors que l’équipe s’enfonce dans le classement, année après année.
Pour Therrien, il est inimaginable qu’un DG puisse bénéficier d’une telle immunité dans la LNH, sans jamais craindre pour son emploi malgré des résultats misérables.
Personne d’autre n’aurait pu garder son poste avec une équipe dans les bas-fonds aussi longtemps, a clamé Therrien, visiblement à bout de patience.
Selon lui, Hughes incarne l’inefficacité et l'acceptation de la défaite, privilégiant des choix de repêchage et des promesses d’un avenir radieux à une véritable vision d’équipe gagnante.
Les exemples d'erreurs ne manquent pas: la gestion douteuse des gardiens, avec le fait d'avoir sacrifié Jake Allen et gardé Cayden Primeau qui s'effondre, le fait d'avoir sélectionné David Reinbacher à la place de Matvei Michkov, le fait d'avoir sacrifié Alex Romnov pour Kirby Dach...
On pourrait continuer comme ça pendant longtemps.
Donner Jhonathan Kovacevic, se faire voler Artturi Lehkonen pour Justin Barron, Tyler Toffoli pour Filip Mesar et Emil Heineman, attendre trop longtemps avant d'échanger Josh Anderson, attendre trop longtemps avant d'échanger Mike Matheson, obtenir Alex Newhook pour un choix de 1ère ronde et 2e ronde..
Therrien est tanné des erreurs de Kent Hughes. Mais vouloir accélérer la reconstruction pour rattraper ses erreurs serait absolument ridicule.
Pourquoi aller chercher un défenseur droitier ou un attaquant pour relancer l'équipe alors que le but est d'arriver dans la cave?
À la grande surprise de Therrien, ce ne sont pas les fans qui se sont retournés contre Kent Hughes, mais bien contre lui. Les réseaux sociaux se sont enflammés, et au lieu de réclamer le départ du DG, c’est le renvoi de Therrien que plusieurs réclament avec virulence.
« Qui est Gaston Therrien pour juger un processus de reconstruction complexe ? »
« Therrien, il est peut-être temps de reconstruire ton analyse. »
Pauvre Gaston. Cette réaction brutale est la preuve que malgré ses erreurs, Kent Hughes a su rallier une majorité de partisans, qui comprennent que la reconstruction nécessite du temps et des sacrifices.
Hughes l’a répété sans relâche : « Il faut être patient. »
Pour lui, cette reconstruction n’est pas un sprint, mais un marathon, et il veut bâtir une fondation solide, quitte à essuyer quelques tempêtes.
Cette transparence, bien qu’impopulaire, trouve écho chez des partisans fatigués des solutions temporaires qui ne mènent à rien.
Gaston Therrien, en revanche, s’est retrouvé dans la peau de l’arroseur arrosé, sa critique se retournant violemment contre lui.
L’analyste, semble avoir sous-estimé l’attachement des fans à la vision de Hughes, qui incarne pour eux un espoir de renouveau.
La tempête ne vient de commencer, alors que ses critiques envers Kent Hughes ont entraîné une vague de réactions sans pitié sur les réseaux sociaux. Les partisans montréalais, loin de partager sa vision alarmiste, l’ont littéralement cloué au sol avec des commentaires sans pitié et moqueurs.
Au lieu de mettre Hughes sur le siège éjectable, Therrien est devenu la cible des fans, et les messages fusent sans pitié.
« Si tu veux scrapper une reconstruction, écoute Gaston, »
" Therrien représente l’obstacle même à tout progrès, et suivre ses conseils serait la voie assurée vers l’échec."
« Si on veut bouger…faut te congédier ! »
« C’est pas possible. Vous comprenez rien chaque jour. Gaston misère »
"Therrien n’a aucune idée de ce qu’il avance : « Noooooon Hughes sait ce qu'il fait. Therrien connait rien, »
« Le contraire de ce que KH a dit aujourd’hui. Gaston ne connaît pas le mot patience. »
Gaston Therrien a continué toute la soirée à affirmé que Kent Hughes ne bouge pas parce qu'il aime ça la défaite et veut faire de Montréal un club de perdants.
Les fans, unis dans leurs moqueries, ont sans montré à Gaston Therrien qu'il serait peut-être temps de réviser ses positions.
La leçon de cette saga est simple : le public montréalais préfère une reconstruction bien menée aux critiques impatientes et mal fondées d’un analyste qui est traité de passé date ou plutôt, de "has been".
On peut bien accuser Gaston Therrien de vouloir le congédiement de Kent Hughes s'il ne bouge pas. Mais la réalité est que le DG du Canadien de Montréal perd des plumes, même si les fans le protègent comme s'il était un dieu tout puissant
Les erreurs de Kent Hughes depuis son arrivée comme directeur général des Canadiens de Montréal ne passent pas inaperçues, mais elles demeurent largement protégées par la patience des partisans et le bouclier d'une reconstruction annoncée.
Pourtant, quand on passe en revue certaines de ses décisions, on peut s’interroger sur la chance insolente qui le préserve des critiques plus sérieuses.
À la tête d’une équipe en reconstruction, Hughes a multiplié des choix discutables qui auraient mis d’autres directeurs généraux en difficulté bien plus rapidement.
D'abord, l’embauche de Martin St-Louis, un entraîneur pee-wee, a été saluée au départ pour son audace d'avoir pensé "out of the box"..
Mais au fil des défaites, l’absence de structure défensive et les erreurs répétées sur la glace montrent les limites de cette « approche révolutionnaire » de l’entraîneur.
St-Louis s'est montré vulnérable, avouant même qu'il doutait de lui, un aveu qui aurait dû mettre la puce à l’oreille d’Hughes.
En laissant l’équipe à un entraîneur en apprentissage, Hughes joue avec le développement de ses jeunes joueurs, un risque qui pourrait compromettre l’avenir de l’équipe à long terme.
Ensuite, du côté des transactions, Hughes a accumulé des erreurs coûteuses qu'on ne répètera pas.
Son insistance sur l’idée de « rester patient » et de ne rien précipiter a souvent été utilisée comme excuse pour des résultats décevants.
Pendant ce temps, des équipes en reconstruction bien plus jeunes ont dépassé les Canadiens, avec des stratégies actives et agressives pour redevenir compétitives.
À force de miser sur la patience et la protection des partisans, Hughes risque de perdre le contrôle du message de la reconstruction et de repousser indéfiniment le moment où Montréal pourra viser les sommets.
Mais malgré ces nombreuses erreurs, Hughes est encore protégé par une majorité de partisans qui croient en son plan.
Il est clair qu'il faudrait un analyste plus crédible que Gaston Therrien pour le critiquer efficacement et pour le mettre vraiment en danger publiquement.
Malheureusement, Therrien a toujours été le clown de service à RDS. Difficile de rallier le public dans ce contexte.
Gaston veut le congédiement de Kent Hughes. Mais le Québec veut le congédiement de Gaston.
Kent Hughes doit se frotter les mains...