Conflit dans la chambre: Patrik laine refuse les excuses de Juraj Slafkovsky

Conflit dans la chambre: Patrik laine refuse les excuses de Juraj Slafkovsky

Par David Garel le 2025-03-06

Rien ne va plus pour Patrik Laine. Après des semaines de controverses, des critiques conglantes et une relation glaciale avec Martin St-Louis, voilà que le Finlandais se retrouve de nouveau dans l’œil du cyclone.

Cette fois, c’est avec son propre coéquipier, Juraj Slafkovsky, que les choses ont dégénéré.

Lors d’un simple exercice de récupération de rondelle à l’entraînement, Slafkovsky y est allé avec un peu trop d’enthousiasme. Laine a perdu pied, chuté lourdement près de la bande, endommageant la lame d’un de ses patins. Un incident banal, un duel un peu plus physique qu’à l’habitude… mais qui a fait exploser Laine.

Le Finlandais, furieux, a filé directement au banc en frappant la rampe avec son bâton. De son côté, Slafkovsky, visiblement mal à l’aise, a tenté de s’excuser. Il s’est approché, lui a dit quelques mots, a essayé de calmer le jeu. Mais Laine l’a complètement ignoré.

Et là, la machine médiatique a explosé.

Si Patrik Laine espérait que cet incident passe sous le radar, il s’est lourdement trompé. Dès l’après-midi, Gilbert Delorme, toujours sans filtre, a pris l’ailier du Canadien en grippe. Et il n’y est pas allé de main morte.

@bpmsportsradio Est-ce que Patrik Laine est une distraction pour le CH? 🔵⚪️🔴 #canadiens #laine #leclubdumatin ♬ son original - BPMSPORTSRADIO

Selon lui, c’est un bébé gâté, un pleurnicheur, un gars faible entre les deux oreilles. Il est nuisible aux Canadiens de Montréal. 

Des propos d’une dureté extrême, mais qui traduisent bien le climat actuel autour de Laine. Depuis son arrivée à Montréal, il est vu comme un électron libre, un joueur qui ne cadre pas dans la mentalité du groupe. Et cet incident ne fait que confirmer les doutes.

Qu’il se fasse frapper, qu’il tombe, c’est une chose. Mais qu’il ignore complètement un jeune de 19 ans qui veut juste s’excuser, c’est inacceptable. 

Selon Delorme, Laine est une distraction, une nuisance, un poison dans le vestiaire. Il n’a pas sa place dans un club en pleine reconstruction qui mise sur l’unité et la combativité.

Il fallait s’y attendre. Après avoir fait la une des médias finlandais et québécois ces dernières semaines, après s’être mis à dos Martin St-Louis et après son comportement étrange à l’entraînement, Patrik Laine est maintenant la cible des vétérans du hockey québécois.

« Eh, Simonac. Moi, je suis le coach, là. Get your ass on the fing ice right now! » 

Le ton était donné. Delorme n’a aucune patience pour les joueurs qui traînent les pieds et qui refusent de se retrousser les manches. 

Il ne comprend pas comment un joueur de la trempe de Laine peut encore agir comme enfant de la maternelle alors que le Canadien est en pleine course aux séries.

« Sérieux, ça va s’asseoir pleurer comme un bébé! On est dans le crunch. On est dans le crunch. Faut avoir le couteau entre les dents! »

Le problème avec Patrik Laine, c’est que son attitude commence à affecter l’équipe au grand complet.

Alors que tout allait bien, que le CH enchaînait les victoires, que Jake Evans venait de signer un contrat qui mettait tout le monde de bonne humeur, Laine vient plomber l’ambiance avec son comportement immature.

« Non seulement ça, ça va bien, là. Evans a signé, tout le monde est de bonne humeur. On est sur une lancée, ça fait cinq ans en ligne qu’on gagne. T’agis comme ça, c’est un downer pour le reste de l’équipe. Je regrette, c’est un downer. »

Le CH s’est battu toute l’année pour maintenir une bonne chimie, une bonne atmosphère dans le vestiaire. Un joueur comme Laine, avec son égo, ses humeurs, son refus de prendre ses responsabilités, devient rapidement une distraction.

« Pour moi, c’est une distraction, pis moi, ça me dérange. Moi, ça me dérange. Sacrifice. »

Ce qui rend cette situation encore plus inacceptable aux yeux des observateurs, c’est le manque flagrant de combativité de Laine.

Le CH est dans une lutte acharnée pour une place en séries. Chaque point est crucial, chaque match est un combat. Et pendant ce temps-là, Laine traîne des pieds, se plaint, refuse de se battre.

Laine ne comprend rien… et c’est ce qui va le couler...

Au final, Patrik Laine est en train de creuser sa propre tombe à Montréal.

Martin St-Louis ne lui pardonnera pas ses écarts de conduite. Ses coéquipiers commencent à en avoir ras le bol. Et maintenant, les anciens joueurs, les analystes, et même les partisans en ont assez.

Il n’est plus question de son talent, de sa capacité à marquer des buts. C’est son attitude qui est devenue un problème.

Et ça, Gilbert Delorme l’a bien compris.

Un message clair : Patrik Laine a deux choix. Se réveiller et commencer à jouer avec passion, ou bien accepter son sort et sortir par la petite porte.

Car à Montréal, les pleurnichards ne survivent pas longtemps.

Et il n’est pas le seul à le penser.

Les critiques sont si virulentes qu’une idée commence à circuler : faut-il tout simplement se débarrasser de Patrik Laine?

Même si son contrat et son attitude font de lui un joueur difficile à échanger, certains analystes pensent qu’il vaut mieux couper court à cette expérience. 

L’ambiance est lourde, les tensions sont vives, et les jeunes joueurs du Canadien ne méritent pas d’être pris au milieu de cette tempête.

La comparaison avec Jonathan Drouin commence d’ailleurs à faire surface. Drouin, lui aussi, avait été pris en grippe par les médias québécois, cloué au banc par St-Louis, et marginalisé avant de quitter Montréal. Laine semble suivre le même chemin… mais en version accélérée.

Et si c’était lui qui demandait à partir?

Dans tout ce chaos, une chose est claire comme de l'eau de roche : Patrik Laine est seul contre tous.

Il s’était toujours dit que les médias québécois étaient plus durs que les autres, qu’ils exagéraient ses moindres faits et gestes. Mais quand il voit que même les médias finlandais commencent à le critiquer, c’est une autre histoire.

« Si ça continue comme ça, il ne finira même pas la saison à Montréal. »

Les mots sont durs, mais l’avenir de Patrik Laine avec le Canadien n’a jamais semblé aussi sombre. Et son conflit avec Juraj Slafkovsky pourrait bien être le coup de grâce.