La transaction choc qui a envoyé Mikko Rantanen aux Hurricanes de la Caroline a créé une onde de choc dans la LNH, mais personne n’est plus surpris et en colère que le principal intéressé lui-même.
Selon des sources proches du joueur, dont le journaliste réputé Andy Strickland, Rantanen est en furie et estime avoir été traité comme un moins que rien par l'organisation de l'Avalanche du Colorado, malgré son rôle crucial dans la conquête de la Coupe Stanley.
Du côté de l'Avalanche, on tente de justifier ce mouvement en insistant sur le fait que Rantanen demandait un contrat aux alentours de 13,5 à 14 millions de dollars par saison, se basant sur le contrat de Leon Draisaitl.
Avec un Nathan MacKinnon à 12,6 millions et un Cale Makar qui devra également signer un contrat lucratif dans les prochaines années (son contrat de 9 M$ par année se termine en 2027), la direction du Colorado a pris la douloureuse décision de se séparer de Rantanen.
Martin Nečas, qui a pris le chemin du Colorado dans cet échange, est perçu comme une option plus abordable avec une résignature prévue aux alentours de 6 à 7 millions par saison. (signé à 6,5 M$ par année jusqu'en 2026).
Une stratégie jugée nécessaire dans l'ère du plafond salarial actuel, où l'optimisation des ressources est cruciale pour maintenir une équipe compétitive.
Ce qui irrite le plus Rantanen, selon ses proches, c'est le manque de communication. Le joueur affirme n'avoir jamais été averti de son échange imminent et se sent trahi par une organisation à laquelle il a tout donné.
« J'aurais mérité un minimum de respect, » aurait-il confié en privé.
Pour lui, c'est un affront personnel d'avoir été mis de côté sans avertissement, alors qu'il pensait faire partie intégrante du futur du Colorado.
Les réseaux sociaux sont rapidement devenus un champ de bataille entre les partisans. Certains défendent Rantanen, estimant qu'il aurait dû être mieux traité par l'organisation.
D'autres, en revanche, l'accusent de ne pas avoir voulu faire de compromis sur son salaire, préférant maximiser ses revenus plutôt que de poursuivre l'aventure avec l'Avalanche.
Des commentaires enflammés circulent sur les plateformes sociales :
"Il voulait trop d'argent, c'est lui qui s'est exclu de l'équipe."
"L'Avalanche a fait ce qu'il fallait pour le bien de l'équipe, business is business."
"Un manque de classe de la part de Colorado, il a mérité mieux."
Désormais, le défi est grand pour Mikko Rantanen. En rejoignant une équipe des Hurricanes bien structurée et en quête de la Coupe Stanley, il aura l'occasion de prouver sa valeur.
Toutefois, son contrat étant sur le point d'expirer, la Caroline prend un risque en espérant le convaincre de prolonger son séjour.
Déjà, certaines questions se posent : Rantanen acceptera-t-il une prolongation avec les Hurricanes, ou testera-t-il le marché des joueurs autonomes en quête du contrat qu'il recherche?
Avec 34 millions de dollars disponibles dans la masse salariale des Hurricanes, l'équipe pourrait-elle lui offrir l'entente qu'il désire?
C'est l'objectif. Surtout avec le meilleur ami de Rantanen, Sebastian Aho, qui fera tout pour le convaincre de rester.
L'échange de Mikko Rantanen restera comme l'un des plus marquants de la dernière décennie dans la LNH.
Entre trahison ressentie et réalité économique, il est clair que cette décision continuera de faire couler beaucoup d'encre.
Rantanen, en furie, pourrait utiliser cette opportunité pour rebondir et montrer à la ligue qu'il vaut chaque dollar qu'il demande.
En attendant, la saga continue et les amateurs de hockey suivent avec passion les prochaines étapes de ce dossier explosif.
Rantanen ne pardonnera jamais à l'Avalanche du Colorado de l'avoir transigé comme s'il était un moins que rien.
En refusant de signer l'attaquant finlandais pour un contrat oscillant entre 13,5 et 14 millions de dollars par an, l'organisation a appliqué une politique salariale similaire à celle instaurée par Kent Hughes avec le Canadien de Montréal.
Tout comme Hughes a placé Nick Suzuki au sommet de la pyramide salariale du CH à 7,875 millions de dollars par saison, l'Avalanche a fixé une barre infranchissable : Nathan MacKinnon et son contrat de 12,6 millions de dollars annuels.
Aucune autre star ne devait surpasser le capitaine de l'équipe, peu importe son importance sur la glace. Cette régle d’or a ainsi scellé le sort de Rantanen.
Avec Cale Makar en attente d'une extension « colossale » prévue pour juillet 2026, le Colorado ne pouvait tout simplement pas se permettre d'augmenter la masse salariale déjà élevée.
Les récentes répercussions du contrat de Leon Draisaitl, évalué à 14 millions de dollars par année, ont compliqué les discussions contractuelles.
Rantanen, représenté par la même agence qu’Edmonton (Octagon), a vu dans cette entente un précédent pour obtenir une augmentation salariale comparable.
Mais Rantanen n'est pas un centre. Aussi talentueux soit-il.
Les Hurricanes ont décidé de frapper un grand coup en choisissant d'aller chercher Rantanen, après avoir étudié d'autres options comme JT Miller et Elias Pettersson des Canucks de Vancouver.
Selon plusieurs sources, la décision s'est arrêtée sur Rantanen en raison de la présence de son ami séré Sebastian Aho, qui pourrait jouer un rôle clé dans les efforts de recrutement et de prolongation de contrat.
Les Hurricanes sont convaincus que cette amitié pourrait résulter en une prolongation de contrat. Cependant, la question demeure : parviendront-ils à convaincre Rantanen d'accepter un contrat en deçà de ses exigences initiales d'ici la date limite des échanges du 7 mars ?
Sinon, la Caroline pourrait se retrouver dans une situation où elle serait obligée de le rééchanger avant qu'il ne devienne joueur autonome.
Le cas Rantanen est un exemple frappant de la manière dont les équipes de la LNH doivent naviguer dans un environnement de plafond salarial de plus en plus serré.
L'Avalanche du Colorado a suivi la même ligne directrice que Kent Hughes avec le Canadien, en préservant l'harmonie salariale et la gestion à long terme de son noyau.
Mais il n'y a plus d'harmonie entre Rantanen et les dirigeants du Colorado, le président Joe Sakic et le DG Chris MacFarland.
À ne pas inviter au même party...