Alors que le nom de Sidney Crosby fait trembler les murs du Centre Bell dans les rumeurs les plus folles — certains allant jusqu’à espérer le voir débarquer à Montréal pour compléter un trio avec Ivan Demidov—, une autre rumeur circule avec une intensité inattendue… celle d’un “échange politique” de Valérie Plante vers le NPD.
Oui, vous avez bien lu. Pendant que Montréal rêve de Crosby, elle, la mairesse Valérie Plante, pourrait être “échangée” vers le Nouveau Parti démocratique, ce parti de gauche en perdition qui cherche désespérément une nouvelle identité, une nouvelle voix… et possiblement une nouvelle spécialiste des taxes municipales déguisées.
Et entre nous, elle "fit" parfaitement dans l’uniforme orange.
Comme un nouveau coach, elle va arriver avec son propre système, sa propre vision, son obsession des cônes orange et une volonté assumée de taxer tout ce qui bouge.
Besoin de respirer dans le métro ? Taxe d’oxygène.
Stationner devant chez soi ? Contravention surprise.
Quand elle a été questionnée sur les rumeurs de sa candidature à la chefferie du NPD, elle n’a pas fermé la porte.
« C’est flatteur que mon nom circule, mais je ne suis pas là-dedans. », a-t-elle dit… avec le même ton que Kent Hughes quand il dit ne pas chercher un centre de premier plan, alors qu’il texte Pat Brisson chaque soir.
"Par contre, je ne dis pas non, je ne veux pas me mettre dans une boîte."
Il n'y a pas photo. Valérie Plante veut bel et bien devenir la "boss" du NPD.
Et franchement, elle serait une cheffe de premier plan pour le parti. Une chimie naturelle. Une symphonie de dettes et de promesses floues.
D’ailleurs, le NPD cherche un nom fort, une figure connue, une femme avec un grand sourire qui sait multiplier les pistes cyclables comme les déficits. Voilà Plante, prête à taxer au fédéral après avoir épongé et essoré les contribuables au municipal.
Son CV est prêt :
Salaire de 211 864 $/an comme mairesse, grassement payé par des contraventions et des zones de débarcadère interdites.
Des rues bloquées, une ville en chantier permanent, et une administration plus rapide à émettre un ticket qu’à réparer un nid-de-poule.
Une habileté rare à parler d’« urgence climatique » pendant qu’elle dépense 14 millions pour une seule piste cyclable sur Wellington.
Et si vous doutez encore de ses compétences à fédérer un parti en chute libre, rappelez-vous qu’elle a réussi à se mettre à dos les commerçants, les automobilistes, les restaurateurs, les familles, les touristes… et même les cyclistes qui osaient rouler ailleurs que dans ses corridors sacrés.
Une véritable chef d’orchestre de la discorde municipale. Qui d’autre peut se vanter d’avoir fédéré autant de mécontents, tout en gardant le sourire et en répétant que tout va bien?
Plante, c’est aussi celle qui a réussi à faire fuir le Grand Prix de Formule 1 en moins de deux mandats. Une performance. Les terrasses fermées à coups de règles incompréhensibles, les rues bloquées pendant que la F1 cherche une autre ville plus accueillante.
Et maintenant, de plus en plus de gens ont peur que le Grand Prix déménage à Toronto ou pourrait même filer vers l’Afrique du Sud.
C’est tout un pan de la fierté montréalaise qu’elle laisse derrière. Voilà le genre de legs qu’elle apporterait au NPD : la capacité de perdre un événement mondial… avec conviction.
Souvenez-vous du chantier de la rue Sainte-Catherine, cette opération chirurgicale à ciel ouvert où Montréal a investi 123 millions… pour paralyser tout un secteur commercial pendant des années.
Valérie Plante a même osé dire que c’était un projet « repensé » et « emballant », pendant que les commerçants perdaient jusqu’à 50 % de leur chiffre d’affaires.
Une cheffe de parti qui peut qualifier une hémorragie économique de “succès” serait effectivement parfaite pour le NPD : plus c’est bancal, plus c’est vendu comme de l’innovation.
Et que dire de la rue Saint-Hubert ? Là aussi, la mairesse voulait imposer la piétonnisation contre l’avis de 61 % des commerçants.
Elle a cette qualité rare de présenter chaque initiative comme un progrès collectif… même lorsqu’elle est rejetée par la majorité.
Et maintenant, elle lorgne Ottawa ? Imaginez la commotion à Montréal : Crosby entre, Plante sort. Le parfait deux pour un.
Geoff Molson y gagnerait au change, les commerçants de la rue Saint-Denis allumeraient des lampions, et les automobilistes pourraient, enfin, respirer sans craindre une contravention en plein hiver.
Pendant ce temps, le NPD hériterait d’une stratège de la surtaxe et d’une grande prêtresse du plan d’urbanisme inflexible.
Si Montréal obtient Sidney Crosby et se débarrasse de Valérie Plante dans la même année… ce sera la meilleure transaction double de l’histoire de la ville. On souhaite bon courage au NPD. Nous, on a assez donné.
Mais attention : même dans la LNH, avant de valider un échange, on vérifie toujours les clauses restrictives. Dans le cas de Valérie Plante, la clause de non-rappel populaire est active depuis longtemps.
Elle ne veut pas partir, mais tout le vestiaire — commerçants, citoyens, restaurateurs, touristes, automobilistes et même les mascottes du Quartier des spectacles — la pousse vers la sortie.
Ce qu’on vit à Montréal avec Patrik Laine, c'est la même chose avec Plante: un club qui traîne un contrat toxique, incapable de performer, incapable d’être racheté sans pénalité. Et pendant ce temps, l’équipe accumule les défaites au classement de l’attractivité mondiale.
Alors oui, si le NPD veut récupérer notre contrat problématique, libre à eux. On est même prêt à retenir du salaire.
Qu’ils prennent Plante à Ottawa et qu’ils nous laissent Crosby à Montréal.
Pour une fois, ce serait Montréal qui gagne une transaction.