Commotion à Montréal: un ancien joueur du CH a convaincu Sidney Crosby

Commotion à Montréal: un ancien joueur du CH a convaincu Sidney Crosby

Par David Garel le 2025-07-15

C’est une onde de choc. Un moment de vérité qui remet tout en perspective.

Alors que les rumeurs sur Sidney Crosby à Montréal semblaient appartenir à la catégorie des rêves collectifs, voilà que David Ettedgui, ancien agent influent et ultra-connecté au monde du hockey de la LNH, sort de son silence. Et ce qu’il révèle est tout simplement renversant.

Ce n’est plus une rumeur. Ce n’est plus une spéculation sans fondement. Sidney Crosby a bel et bien failli être un joueur du Canadien de Montréal.  

Le capitaine des Penguins, le joueur de toute une génération, aurait pu porter le chandail bleu-blanc-rouge depuis plus de huit ans, si ce n’était d’un sabotage interne.

« Comme je l’avais mentionné en primeur il y a plusieurs années au 91.9 Sport/BPM Sports, si ce n’était d’un ancien joueur du CH qui lui avait fortement déconseillé de signer comme agent libre à l’époque avec le Canadien, il y avait de bonnes chances qu’il aurait été un Canadien depuis au moins huit ans. »

Cette phrase, elle frappe comme une tonne de briques. Qui est cet ancien joueur du CH qui a fait capoter l’histoire? Pourquoi Crosby a-t-il écouté cet avis?

On ne le sait pas encore, mais le simple fait que ce veto soit venu de l’intérieur même de l’organisation montréalaise ajoute à la frustration collective. Montréal l’avait presque eu. Et l’a perdu.

Mais l’histoire n’est pas finie.

David Ettedgui n’est pas qu’un raconteur de rumeurs. Il est celui qui, contre tous les sceptiques, avait annoncé l’arrivée de Patrik Laine à Montréal. Et aujourd’hui, il affirme haut et fort que le Canadien de Montréal a tout en main pour convaincre Pittsburgh.

« Montréal est l’une des rares équipes à posséder tout ce dont Pittsburgh aurait besoin en retour. »

En d’autres mots, Kent Hughes a les cartes, les pions, les espoirs, les choix au repêchage. Il pourrait appeler Kyle Dubas demain matin et structurer un échange crédible.

Mais voilà : le moment n’est pas encore venu. Ettedgui le dit avec précision : la transaction ne peut pas se faire tout de suite.

Pourquoi faut-il attendre? Pourquoi Sidney Crosby ne débarque-t-il pas à Montréal dès maintenant, alors que l’équipe est en pleine ascension et que les partisans rêvent d’une conquête?

David Ettedgui identifie trois raisons principales, aussi stratégiques qu’émotives :

Premièrement, la liquidation des vétérans à Pittsburgh.

« Les Penguins devront d’abord liquider leurs autres joueurs vétérans, dont Malkin, Letang, et Karlsson, d’ici la date limite des transactions début 2026. »

Deuxièmement, la loterie Gavin McKenna.

« Les Penguins termineront assurément dans le bas du classement de la LNH et auront possiblement une chance sur quatre à une chance sur six de repêcher le phénomène Gavin McKenna.

S’ils y parviennent, soyez assuré qu’à moins d’une demande insistante de Crosby, Pittsburgh ne l’échangera pas et voudra absolument qu’il joue un rôle de mentor, tel que Lemieux l’avait fait pour lui. »

Ce passage est fondamental. Pittsburgh rêve de recréer le modèle Lemieux-Crosby avec un nouvel héritier : Gavin McKenna.

Si le miracle de la loterie se produit, Crosby devient un passeur de flambeau. Mais si la chance ne sourit pas aux Penguins? Alors le dossier est réactivé. Et le CH redevient favori.

Enfin, l’aspiration à gagner une Coupe.

« Si Crosby accepte de quitter Pittsburgh, il voudra absolument jouer pour une équipe qui aspire aux grands honneurs dans un avenir rapproché.

D’où l’insistance de certains experts qui le voient aboutir avec l’Avalanche et son bon ami Nathan MacKinnon.

Le CH devra donc absolument connaître une progression significative cette saison 2025-2026 pour qu’il accepte de venir. »

Crosby ne fera pas le saut vers une équipe moyenne. Il ne viendra pas pour faire de la figuration. Il doit sentir qu’il peut gagner tout de suite. Et c’est ici que le Canadien entre dans une zone cruciale : celle de la performance immédiate. Il faut gagner. Il faut prouver que l’équipe est à une superstar près de tout rafler.

La conclusion de David Ettedgui est claire et nette. Il croit que Crosby viendra à Montréal seulement si toutes les conditions sont réunies.

« À mon avis, si les Penguins n’obtiennent pas Gavin McKenna, que le CH performe très bien cette saison à venir, et que le CH n’a toujours pas acquis son fameux centre numéro 2 de haut niveau d’ici là, j’estime sans aucun doute que les chances de voir Sidney Crosby avec un chandail bleu-blanc-rouge seront très, très élevées, et même supérieures aux chances du Colorado ou de toute autre équipe. »

C’est une déclaration historique. Un moment-charnière.

Le 20 décembre prochain, les Penguins rendront visite au Canadien. Une seule chose est certaine : la foule du Centre Bell va envoyer un message clair à Sidney Crosby. Elle lui dira qu’il est attendu. Désiré. Qu’il serait un roi et un héros dans la ville la "plus hockey au monde".

Il suffira d’un regard, d’un frisson, d’un silence ou d’une ovation pour que tout bascule.

Cette sortie publique ne repose pas sur des fantasmes de partisans. Il est basé sur des faits, des citations précises, une lecture lucide du contexte. Oui, Sidney Crosby est encore à Pittsburgh. Mais il regarde Montréal. Il observe. Il attend que le CH lui prouve qu'il peut être prétendant à la Coupe Stanley.

Et Montréal, elle, retient son souffle.

Mais soyons lucides : ce rêve montréalais ne flotte pas sans ombre. Au contraire, l’une des révélations les plus troublantes du témoignage de David Ettedgui est peut-être aussi la plus déchirante : c’est un ancien joueur du Canadien lui-même qui aurait convaincu Sidney Crosby de ne pas signer à Montréal. 

Cette phrase, pourtant énoncée sans colère, a l’effet d’un poignard dans le cœur du partisan. Comment un des nôtres a-t-il pu torpiller une opportunité aussi rare, aussi précieuse?

Pourquoi déconseiller à l’un des plus grands joueurs de l’histoire de venir défendre nos couleurs? Ce n’est pas anodin. C’est même tragique.

Car si les chances aujourd’hui demeurent ouvertes, et Ettedgui n’écarte rien, elles sont minces. Et cette conclusion lucide jette une certaine mélancolie sur toute cette saga : le rêve Crosby à Montréal ne s’est pas éteint… mais il a bel et bien été blessé de l’intérieur.

Et maintenant, place à la vraie question. La plus troublante. La plus intime.

Qui est cet ancien joueur du Canadien de Montréal qui a déconseillé à Sidney Crosby de signer à Montréal? Qui a saboté ce rêve, soufflé à l’oreille du plus grand joueur de sa génération de fuir le Centre Bell?

David Ettedgui ne le nomme pas. Mais il donne un indice énorme : Crosby aurait pu devenir un joueur du CH en tant qu’agent libre. Or, on sait qu’il a signé sa prolongation de 12 ans avec les Penguins le 28 juin 2012, au salaire fixe de 8,7 millions de dollars par saison.

Ce qui veut dire une chose : le traître, appelons-le ainsi, faisait partie de l’édition du Canadien de Montréal de la saison 2011-2012.

Alors on vous laisse maintenant l'alignement du CH à cette époque (tous les joueurs qui ont joué). Regardez bien ces noms. Analysez-les. Mettez-vous dans la peau d’un Crosby hésitant. Faites votre propre enquête. Parce qu’un jour, la vérité finira par éclater. Et Montréal n’oubliera jamais celui qui l’a privé de Sidney Crosby:

Max Pacioretty.

Erik Cole.

David Desharnais.

Tomas Plekanec.

P.K. Subban.

Lars Eller.

Andrei Kostitsyn.

Mike Cammalleri.

Tomas Kaberle.

Yannick Weber.

Travis Moen.

Raphael Diaz.

Josh Gorges.

Brian Gionta.

Mathieu Darche.

Scott Gomez.

Chris Campoli.

Louis Leblanc.

Rene Bourque.

Hal Gill.

Alexei Emelin.

Petteri Nokelainen.

Aaron Palushaj.

Mike Blunden.

Frederic St-Denis.

Jaroslav Spacek.

Andrei Markov.

Peter Budaj.

Ryan White.

Blake Geoffrion.

Carey Price.

Brad Staubitz.

Gabriel Dumont.

Andreas Engqvist.