Commotion à Montréal: la vérité est dévoilée sur Alicia Moffet

Commotion à Montréal: la vérité est dévoilée sur Alicia Moffet

Par David Garel le 2025-07-22

C’est une véritable commotion qui a secoué le Stade Saputo samedi soir : Alicia Moffet a annulé sa performance à la dernière minute, mais surtout, elle a menti.

Officiellement, la chanteuse a affirmé sur Instagram qu’elle devait se désister « en raison de circonstances hors de son contrôle ».

En vérité, elle a tout simplement refusé de chanter… parce qu’elle ne voulait pas se produire sur la scène Sirius, située dans les coursives du stade, près des stands à hot-dogs.

Une révélation-choc faite par nul autre que Maxime Truman, le journaliste le plus proche du CF Montréal, lors du balado Couscous Piri Piri. Et ce qu’il a dévoilé est renversant : Alicia Moffet voulait la scène principale, au centre du terrain, comme une supervedette internationale. 

Cet extrait vidéo donne froid dans le dos:

Elle s’imaginait au niveau de Taylor Swift… pas dans un corridor de stade. Résultat? Elle a tourné le dos au club, aux partisans, à tout un événement. Et elle a couvert sa fuite avec un mensonge prémédité.

Certains ont rapidement cru que l’annulation d’Alicia Moffet était directement liée à la tempête de commentaires haineux qui s’est abattue sur elle après l’annonce de sa performance par le CF Montréal.

Et il faut le dire : les remarques étaient brutales. 

« Elle chante? »

« Le show sera aussi “bon” que celui sur le terrain! »

« À quand le p’tit Jérémy? »,

Ça doit pas coûter cher pour qu’elle soit engagée pour ça… ».

On l’a comparée à une chanteuse de bas-étage, on a remis en question sa légitimité, on l’a même ridiculisée comme si sa simple présence était une honte au soccer.

Mais voilà où la vérité frappe fort : selon les informations révélées par Maxime Truman, ces commentaires n’ont rien à voir avec l’annulation. 

Et qu’on soit bien clairs : le CF Montréal n’a absolument rien à se reprocher dans ce dossier. L’équipe a agi avec professionnalisme du début à la fin.

La scène était prévue, le contrat était signé, l’horaire était confirmé, les équipes techniques étaient prêtes, et les communications officielles avaient été lancées. 

C’est Alicia Moffet a décidé qu’elle ne monterait pas sur scène simplement parce que l’emplacement ne convenait pas à ses attentes. 

Et malgré tout ça, le CF Montréal n’a pas riposté publiquement, n’a pas traîné l’artiste dans la boue, même si l'organisation aurait eu le droit légal de la poursuivre pour rupture de contrat. Mais le club a choisi la retenue, la dignité, et a protégé la réputation de l’artiste, jusqu’à ce que la vérité soit exposée par Maxime Truman.

Ironiquement, alors que certains accusent le club de manquer de jugement dans tous les départements, c’est plutôt le CF Montréal qui s’est comporté en adulte dans cette situation.

C’est plus qu’un caprice. C’est un affront. Un manque de respect total envers le CF Montréal… et envers tout le Québec sportif.

Ce devait être un samedi festif, une soirée de soccer et de musique, un moment de communion entre culture et sport montréalais.

Au lieu de ça, ce fut un malaise public. Une insulte au CF Montréal et à ses partisans. Alicia Moffet, pourtant annoncée en grande pompe pour performer au Stade Saputo, a tout simplement décidé de ne pas se présenter.

Et ce n’est pas un « imprévu hors de son contrôle », comme elle a osé le prétendre sur Instagram. Non. La vérité est toute autre, et elle fait grincer des dents.

La scène Sirius, c’est quoi exactement? Une plateforme aménagée à l’intérieur du Stade Saputo, dans les coursives, ces corridors qui mènent aux sections des partisans, là où les familles vont chercher de la poutine, des hot-dogs et des bières. 

Un lieu accessible, populaire, vivant. Et surtout : un endroit où Fouki, un artiste autrement plus populaire qu’Alicia Moffet au Québec, a accepté de performer sans faire de vagues.

Lui ne s’est pas plaint. Lui n’a pas demandé un trône au centre du terrain. Lui a compris l’essentiel : que ce genre d’événement, ce n’est pas pour flatter l’égo des artistes, c’est pour servir les partisans.

Mais Alicia Moffet, elle, a vu la scène, a vu les hot-dogs, a vu les corridors… et elle a dit non.

Ce qui choque encore davantage, c’est le mensonge qu’elle a publié sur Instagram. Samedi, en story, l’artiste a écrit :

« Des circonstances hors de mon contrôle m’obligent à annuler mon spectacle au @cfmontreal ce soir. Je suis sincèrement désolée. »

Hors de son contrôle? Faux. Totalement faux. C’est un choix. Une décision consciente, égoïste, assumée. Ce n’était pas un problème de santé. Ce n’était pas une urgence familiale. Ce n’était pas un empêchement logistique. C’était un caprice. Et ça, c’est inacceptable.

Le CF Montréal n’a pas besoin de ça. La formation traverse une saison difficile. Les foules sont en baisse. La couverture médiatique est anémique. Le club tente tant bien que mal de se réinventer, de garder le lien avec sa base.

Et voilà qu’on invite une artiste populaire pour aider à créer un événement rassembleur… et elle les lâche quelques heures avant le match.

Aucun respect pour les organisateurs. Aucun respect pour les partisans. Aucun respect pour l’institution. C’est du mépris pur.

La vraie raison, c’est qu’Alicia Moffet s’est crue trop “grande” pour la scène Sirius. Trop grande pour chanter près des partisans. Trop grande pour être à 10 pieds d’un stand de nachos.

Et c’est ça qui est grave.

Ce refus, ce mensonge, ce caprice, ce silence, c’est le symptôme d’un mal plus grand. Une fracture de plus en plus visible entre les artistes “mainstream” québécois et le monde du sport.

 Comme si la scène musicale ne voulait plus rien savoir du sport local. Comme si chanter au centre Bell pour un gala, c’était noble… mais chanter au Stade Saputo pour les familles, c’était une honte.

Et pourtant, le public est là. Il applaudit. Il achète des billets. Il veut vibrer, partager, vivre des émotions. Mais Alicia Moffet a préféré fuir plutôt que de descendre de son piédestal.

Le contraste avec Fouki est frappant. Même scèneé Même contexte. Même foule. Fouki a chanté. Il a souri. Il a salué la foule. Il s’est prêté au jeu. Il a compris que chanter dans les coursives, ce n"est pas une honte.

Il a compris que la grandeur d’un artiste ne se mesure pas à la grosseur de la scène, mais à sa capacité à rejoindre les gens, peu importe le contexte.

Et c’est ce que Alicia Moffet a échoué à comprendre. Elle a choisi la posture de la diva, et elle en paiera le prix.

Ce genre d’incident devrait inquiéter tout le monde. Les producteurs d’événements. Les équipes sportives. Les diffuseurs. Et même le ministère de la Culture. Car il illustre à quel point certains artistes sont totalement déconnectésde la réalité du public québécois. On veut chanter à O’Sheaga, on veut performer à La Voix, on veut faire la une de 7 Jours… mais chanter pour des familles dans un stade de soccer? Jamais.

Le CF Montréal mérite mieux. Les partisans méritent mieux. Le Québec mérite mieux.

Alicia Moffet vient d’envoyer un message clair aux autres artistes :

« Si ce n’est pas une scène centrale, ce n’est pas assez pour moi. »

Et ce précédent est dangereux. Que feront les prochains invités du CF Montréal? Vont-ils exiger des loges VIP? Un jet privé pour se rendre au stade? Un tapis rouge au vestiaire?

Si on laisse ce genre de comportement passer sans dénonciation, c’est toute l’écosystème événementiel qui va se dégrader.

Et maintenant?

Alicia Moffet n’a pas encore pris la peine d’expliquer honnêtement son geste. Elle n’a pas corrigé son mensonge. Elle n’a pas présenté d’excuses au CF Montréal. Et surtout : elle n’a pas demandé pardon aux partisans qui attendaient sa performance. 

Ces jeunes filles qui la suivent sur Instagram. Ces enfants qui voulaient la voir en vrai. Ces familles qui avaient hâte à la soirée. Rien. Silence radio.

Mais grâce à Maxime Truman, la vérité sort. Et cette vérité fait mal. Elle expose une réalité brutale : trop d’artistes québécois se pensent plus grands que le Québec lui-même.