Cole Caufield étourdi dans un bar: sa fréquentation témoigne

Cole Caufield étourdi dans un bar: sa fréquentation témoigne

Par Marc-André Dubois le 2024-02-13

Les paroles de Réjean Tremblay ont déclenché une onde de choc dans le vestiaire du Canadien de Montréal. Le célèbre journaliste sportif, réputé pour ses propos francs et directs, a fait trembler le Québec en affirmant que Cole Caufield avait été aperçu dans un état préoccupant au resto-bar "Marcus" (hôtel Four Seasons) jeudi soir dernier.

Selon Tremblay, le jeune joueur semblait tellement désorienté par l'alcool ou d'autres substances inconnues qu'il peinait à se tenir debout.

"Je voudrais juste souligner qu’il serait peut-être temps que le vrai boss du Canadien lâche un coup de téléphone à Serge Savard. Le Sénateur pourrait peut-être lui donner quelques  conseils sur l’art de contrôler les bars les plus populaires de la ville. Y aura toujours des incartades mais pourquoi ne pas être prévenant ?" (crédit: BPM Sports)

"Par exemple, jeudi soir en fin de soirée au Marcus, Cole Caufield avait de toute évidence, avalé beaucoup trop de sirop pour la toux. Pauvre garçon, il était tout étourdi."

Cette révélation a rapidement fait le tour des médias et des discussions parmi les amateurs de hockey. Mais ce qui a ajouté de l'intensité à la controverse, c'est le témoignage d'une demoiselle qui fréquente Caufield de temps en temps.

Selon elle, l'attaquant du CH serait souvent pris dans une mentalité de "frat boy" à l'américaine, où les limites de la consommation d'alcool sont floues, voire inexistantes.

Les partys universitaires américains, souvent associés aux fraternités étudiantes, sont réputés pour leur atmosphère de débauche où l'alcool coule à flots sans véritable limite.

L'Université du Wisconsin ne fait pas exception, et il semble que Caufield ait gardé la même mentalité de fête à Montréal, même s'il n'est plus un étudiant, mais bien une vedette professionnelle jouant dans la meilleure ligue au monde.

L'idée de "lâcher prise" et de profiter de sa jeunesse est normale, mais au détriment de la sécurité, de la santé et surtout de la réputation de Cole Caufield.

Il est normal de fêter à 22 ans, mais on disait la même chose d'Alex Galchenyuk au même âge de Caufield. On ne voudrait pas que le jeune buteur du CH emprunte la triste voie de "Chucky". Prévenir, c'est guérir...

Les partys universitaires américains, en particulier ceux associés aux fraternités étudiantes, illustrent une culture de la fête où l'alcool n'a souvent pas de limite. Caufield doit comprendre qu'il n'est plus à l'université et que se retrouver "chaud comme une botte" en public, au point que Réjean Tremblay en parle, n'est pas un comportement acceptable dans le monde professionnel du hockey, surtout dans la LNH, la meilleure ligue au monde.

Il est évident que cette affaire ne passera pas inaperçue auprès de l'entraîneur Martin St-Louis, dont la réputation de rigueur et de discipline est bien établie.

Il est fort probable que St-Louis prenne rapidement des mesures pour parler à Caufield et clarifier les attentes en matière de comportement et de responsabilité.

En effet, être une vedette à Montréal (avec le salaire qui est lié à ce statut) implique bien plus que de simplement performer sur la glace.

Cela exige également une conduite exemplaire à tout moment, que ce soit sur ou en dehors du terrain. La consommation excessive d'alcool ou de toute autre substance ne peut en aucun cas être tolérée, surtout lorsqu'elle compromet la réputation et l'image de l'équipe.

Il est impératif pour Caufield, et pour tous les membres de l'équipe, de comprendre que leur conduite reflète non seulement sur eux-mêmes, mais aussi sur toute l'organisation du Canadien de Montréal.

Si l'on souhaite maintenir le respect et la confiance des partisans, il est essentiel que chaque joueur s'engage à respecter les normes professionnelles et éthiques élevées qui caractérisent l'image du Canadien de Montréal.

En d'autres mots, si tu veux être "chaud comme une botte", fais-le chez toi en privé et non dans un le restaurant populaire de l'hôtel Four Seasons.

On peut bien traiter Réjean Tremblay de mauvaise langue, mais cette affaire servira probablement de rappel à tous les membres du Canadien de Montréal quant à l'importance de maintenir un comportement exemplaire en tout temps.

Les leçons apprises de cette expérience aideront non seulement Caufield, mais toute l'équipe, à grandir, tant sur le plan professionnel que personnel.