Cole Caufield ne joue plus pour impressionner ... il joue pour marquer l’histoire.
Il n’y a plus de doute.
Partout dans la LNH, on parle de lui.
Ses tirs se retrouvent dans les résumés de matchs, ses célébrations inondent les réseaux, et chaque fois qu’il touche à la rondelle, t’as ce sentiment que quelque chose va arriver.
Il ne se contente pas de marquer ... il choisit ses moments.
Toujours quand ça compte. Toujours quand la ville retient son souffle.
Mais derrière le feu d’artifice, il y a une vérité brutale : Cole Caufield est sous-payé.
Drôlement sous-payé.
À 24 ans, il touche 7,85 millions par année.
Dans une ligue où Kyle Connor en marque 41, Brayden Point en plante 42, et David Pastrnak en dépose 43, on comprend pourquoi on les met tous dans la même phrase que Cole Caufield.
Ce sont les vrais snipers.
Les buteurs naturels. Ceux qui font lever une ville entière en une fraction de seconde.
Mais la différence, elle ne se fait pas sur la glace.
Elle se fait sur la feuille de paie.
Connor encaisse 12 millions par saison.
Pastrnak 11,25.
Point 9,5.
Et même Jake Guentzel, maintenant à Tampa Bay, touche 9 millions ...dans un État où l’impôt est pratiquement inexistant.
Et pendant ce temps, le petit #13 du Canadien ... 37 buts l’an dernier, déjà en route vers la quarantaine ... empoche à peine 7,85 millions par année taxé au Québec.
C’est la plus belle aubaine du hockey moderne.
Et le pire ?
Caufield le sait. Il le sait, mais il l’accepte.
Parce qu’à Montréal, il n’a pas signé pour l’argent. Il a signé pour faire partie de quelque chose.
D’un groupe qui avance. D’un vestiaire qui croit. D’un entraîneur Martin St-Louis ... qui l’a transformé en joueur complet, sans jamais lui faire perdre son instinct de tueur.
C’est ça, le prix à payer : être un peu sous-payé, pour être à la bonne place, au bon moment, quand la fenêtre de la Coupe Stanley s’ouvrira enfin.
Et Cole Caufield sera là ... sourire aux lèvres, prêt à marquer l’histoire… à rabais.
Pendant que les autres équipes payent 12 millions pour des buteurs de 40 buts, Montréal, elle, s’en tire avec un chef-d’œuvre à 7,85 millions.
Mais la différence, c’est que Caufield n’a que 24 ans, et qu’il n’a même pas encore atteint son prime.
C’est ça le vol.
Un contrat signé au bon moment, avant l’explosion, avant les 40 buts, avant la tempête.
Kent Hughes a réussi un braquage à visage découvert.
Un contrat long, sous le plafond, avec un joueur qui vient à peine de commencer à découvrir tout ce qu’il est capable de faire.
Et pendant que les dirigeants se frottent les mains, Cole, lui, s’en fout.
Parce qu’il n’a pas signé pour remplir son compte en banque : il a signé pour remplir le Centre Bell.
Et à ce rythme-là, c’est plus une question de si.
C’est une question de quand.
Cinq matchs.
Cinq buts.
Un seul derrière les meneurs de la ligue, Shane Pinto et Pavel Dorofeyev.
Mais la différence, c’est que Cole Caufield, lui, n’a pas encore vraiment chauffé.
Il est encore en rodage.
Et pourtant, chaque tir semble chargé d’un destin.
Le petit #13 n’est plus une promesse : il est déjà parmi l’élite du hockey mondial.
Son nom circule dans toutes les discussions.
Il alimente les résumés, les réseaux, les débats ... pas parce qu’il surprend, mais parce qu’il confirme ce que tout le monde savait depuis longtemps : c’est le vrai deal.
Et si on se fie à sa cadence actuelle…
Faites le calcul.
Cinq buts en six matchs, il en reste soixante-seize à jouer.
On parle d’une saison de plus de 80 buts.
Soixante.
Un chiffre qui ferait exploser le Centre Bell, réveillerait les fantômes et effacerait trois décennies d’attente depuis Damphousse.
Le “vol” le plus doux du hockey moderne vient peut-être d’allumer la mèche d’une nouvelle dynastie.
À suire...