C'est terminé pour les Nordique de Québec: Luc Poirier trahit Pierre-Karl Péladeau

C'est terminé pour les Nordique de Québec: Luc Poirier trahit Pierre-Karl Péladeau

Par David Garel le 2024-10-26

Luc Poirier, l’homme d’affaires qui avait déjà tenté de ramener une équipe de la LNH à Québec, vient de mettre un point final au rêve des Nordiques.

Lors de son passage à Radio X, à l’émission du retour animée par Jordan Boivin et Dany Houle, Poirier a enfoncé le clou dans le rêve d'une ville entière en affirmant que les chances de revoir les Nordiques à Québec sont désormais quasi nulles. 

Et sans détour, il a envoyé Pierre Karl Péladeau sous l’autobus, affirmant qu’il ne veut pas s’associer à lui pour un projet d’une telle envergure.

Pour Poirier, la clé du retour d’une équipe à Québec réside entre les mains de Péladeau. Cependant, il a déclaré que collaborer avec le "boss" de Québecor est presque impossible :

« PKP étant PKP, ce n’est pas évident de faire des affaires avec lui. »

Selon Poirier, Péladeau n’est pas seulement un obstacle, il complique aussi la faisabilité financière du projet.

L’homme d’affaires explique que Péladeau a besoin de contenu télévisuel pour justifier l’acquisition d’une équipe, un défi compliqué en raison des droits de diffusion verrouillés par la Ligue nationale qui vise maintenant les platerformes de streaming comme Prime Video et compagnie.

TVA Sports, malgré sa position de diffuseur francophone exclusif de la LNH jusqu'en 2026, risque de perdre les droits lors de la renégociation avec Gary Bettman.

« Ramener une équipe à Québec nécessite de rentabiliser ce contenu, mais avec les contrats de télé déjà négociés par la LNH, c’est pratiquement impossible, » a déclaré Poirier.

Outre les défis liés aux droits télévisuels, Poirier a soulevé un autre problème de taille : l’entente entre le gouvernement et le Centre Vidéotron.

 Il a expliqué que sans la gestion directe de l’amphithéâtre, ramener une équipe est une mission vouée à l’échec. 

Pour un investisseur, ne pas pouvoir contrôler l’exploitation complète du Centre Vidéotron rend le projet financièrement peu viable.

« C’est problématique pour un investisseur. Ramener une équipe sans être en mesure de gérer l’amphithéâtre, c’est presque impossible, » a martelé Poirier.

Luc Poirier n’a pas toujours été aussi pessimiste. En 2017, il avait tenté d’acquérir les Coyotes de l’Arizona pour 380 millions $ US, avec l’intention de les relocaliser à Québec.

Il avait également offert 800 millions $ US pour mettre la main sur une autre franchise de la LNH. Mais la LNH, fidèle à sa stratégie de développement de marchés américains, avait bloqué ces initiatives, préférant maintenir les Coyotes en Arizona malgré leurs pertes financières.

Avec l’explosion des valeurs des franchises dans les dernières années, la situation est devenue encore plus difficile.

Comme l’a rappelé Poirier, une équipe qui valait 380 millions $ il y a quelques années vaut aujourd’hui plus d’un milliard de dollars. Cette cruelle réalité ne fait que renforcer l'impossibilité économique de ramener les Nordiques à Québec.

Luc Poirier a longtemps incarné l’espoir de voir les Nordiques revivre, ce qui lui a valu l’admiration des amateurs de hockey québécois. Mais aujourd’hui, il se dit désabusé et réaliste :

« Les chances de voir une équipe revenir à Québec sont minces, voire nulles. »

Poirier n’a pas hésité à imputer une part de responsabilité à Péladeau, soulignant que même si PKP a les ressources financières, son tempérament difficile et son style de gestion autoritaire dissuadent d’éventuels partenaires de s’associer à lui.

En termes simples, « si personne ne veut s’associer avec lui, le projet ne marchera jamais. »

Poirier a également insisté sur la réalité financière du marché actuel : avec les valeurs des franchises qui ont explosé, le Québec ne peut plus rivaliser avec les grandes métropoles américaines. 

Le modèle d’expansion de la LNH privilégie désormais les marchés à fort potentiel économique, comme Houston et Atlanta. Pendant ce temps, Québec reste à l’écart, coincée dans un rêve qui appartient désormais au passé.

« Montréal est déjà très loin en termes de PIB comparé aux grandes villes américaines, alors imaginez Québec, »a-t-il déploré.

Poirier reconnaît que l’environnement économique du Québec est tout simplement incompatible avec la vision de croissance de la LNH.

Avec son franc-parler, Luc Poirier vient de mettre fin à ce qui restait du rêve des Nordiques. En envoyant Pierre Karl Péladeau sous l’autobus, il souligne l’évidence : tant que PKP reste au centre du projet, le retour d’une équipe à Québec est condamné. 

Péladeau, bien qu’il possède les ressources et l’influence nécessaires, est devenu plus un frein qu’un atout.

Cette déclaration marque un tournant brutal : Poirier, qui était l’un des principaux défenseurs du retour des Nordiques, se résigne désormais à abandonner ce rêve, préférant mettre en lumière les obstacles insurmontablesliés à la gestion du Centre Vidéotron, aux droits télévisuels et à l'incompatibilité des valeurs de la LNH avec le marché québécois.

Luc Poirier a offert une vision crule et sans illusion de la réalité : le retour des Nordiques n’est plus qu’un mirage, et la seule personne à blâmer est Pierre Karl Péladeau, dont le style de gestion empêche toute collaboration qui pourrait marcher.

Le Québec devra tirer un trait définitif sur ce rêve, car l’ombre de PKP rend tout simplement impossible la renaissance du hockey à Québec selon Poirier.

Pour Pierre Karl Péladeau, les propos cinglants de Luc Poirier sont un coup fatal.

Lui qui rêvait depuis des années de ramener les Nordiques à Québec se retrouve aujourd’hui abandonné et publiquement discrédité par un allié potentiel.

La déclaration de Poirier, selon laquelle personne ne veut s’associer avec PKP, est bien plus qu’un simple commentaire : c’est une humiliation publique pour celui qui avait tout misé sur ce projet historique.

Depuis des années, Pierre Karl Péladeau a nourri l’espoir de ramener une équipe de la LNH dans la capitale québécoise. Cet engagement, Réjean Tremblay, proche de PKP et observateur averti de la scène sportive, l’avait confirmé à maintes reprises.

Tremblay a toujours défendu l’idée que TVA Sports était née spécifiquement dans le but de préparer le retour des Nordiques.

PKP voulait non seulement ramener une équipe, mais aussi l’ancrer dans un empire médiatique capable de rentabiliser la franchise grâce à ses réseaux de diffusion.

Cependant, ce plan n’a jamais porté ses fruits. La LNH a préféré Las Vegas et Seattle aux appels répétés du patron de Quebecor.

Pour Péladeau, chaque nouvelle expansion ailleurs qu’à Québec représentait une claque en plein visage. Malgré sa détermination, ses propositions sont toujours restées lettre morte, exacerbant la frustration et le désespoir de voir son projet se dissoudre peu à peu.

Ce qui rend la situation encore plus douloureuse pour Péladeau, c’est que son plan semblait pourtant solide et réfléchi.

La construction du Centre Vidéotron, la création de TVA Sports et ses efforts répétés pour prouver que Québec avait le potentiel économique nécessaire étaient autant de signaux envoyés à la LNH.

Mais, au fil du temps, ces efforts se sont heurtés à des murs infranchissables : une LNH tournée vers les marchés américains et une structure économique plus exigeante que jamais.

Aujourd’hui, les paroles de Poirier sont la cerise sur le sundae de cet échec monumental. Poirier ne se contente pas de constater l’échec, il déclare publiquement que Péladeau est devenu un obstacle.

C’est une trahison personnelle pour PKP, qui a tout donné pour ce projet et se retrouve isolé, sans soutien ni partenaires prêts à embarquer avec lui.

Le constat de Luc Poirier est particulièrement cruel : sans une équipe de partenaires solides, le projet est mort-né, et PKP n’attirera jamais ces partenaires à cause de sa réputation.

Poirier, avec une lucidité implacable, achève le rêve des Nordiques en exposant ce que tout le monde pensait tout bas : même avec tous les moyens financiers du monde, si personne ne veut faire affaire avec toi, ça ne marchera jamais. 

Cette déclaration publique est une douche glacée pour Péladeau, qui a mis son nom, sa réputation et des millions de dollars dans ce projet.

TVA Sports, censé être le joyau de cette stratégie, peine à justifier son existence. Non seulement ça sent la fin des Nordiques, mais ça sent la fin de TVA Sports.

Pour PKP, cet échec dépasse la simple question d’une équipe de hockey. C’est tout son empire médiatique qui en sort fragilisé. 

TVA Sports, qui aurait dû prospérer avec le retour des Nordiques, est devenu une chaîne déficitaire qui peine à rivaliser avec les grands réseaux sportifs.

Cet échec résonne comme une faillite personnelle, une preuve que même les plus grandes ambitions peuvent échouer face à une conjoncture défavorable.

Réjean Tremblay, qui connaît bien Péladeau, avait toujours soutenu que PKP était sérieux et déterminé dans sa quête.

Mais aujourd’hui, les mots de Poirier sonnent comme une condamnation définitive : le rêve des Nordiques est terminé. 

Tremblay lui-même doit sans doute constater, avec amertume, que même l’acharnement de son ami n’aura pas suffi à surmonter les obstacles.

Il est difficile d’imaginer le choc émotionnel que doit ressentir Péladeau en entendant Poirier, un homme d’affaires respecté et influent, déclarer publiquement qu’il ne veut pas s’associer à lui.

Ces paroles résonnent comme un échec total et personnel, venant de quelqu’un qui aurait pu être un allié clé dans la relance des Nordiques. PKP est désormais seul, avec un projet mort entre les mains.

Luc Poirier, lui, se retire du dossier avec le sourire, laissant derrière lui un Péladeau au cœur brisé et un rêve de hockey en ruines.

Avec ses paroles sans détour, Poirier envoie un message clair à la province : les Nordiques ne reviendront jamais, et PKP n’a plus sa place dans ce projet.

Avec cette déclaration choc, Luc Poirier a mis un point final à l’un des rêves les plus persistants du Québec : le retour des Nordiques. 

Pierre Karl Péladeau, autrefois perçu comme le héros capable de ramener l’équipe dans la capitale, se retrouve aujourd’hui isolé et discrédité. 

Poirier a brisé l’illusion que le rêve était encore possible, laissant PKP désemparé et amer.

Le retour des Nordiques ne sera plus qu’une mémoire lointaine, un rêve qui s’est éteint sous le poids des échecs accumulés, des partenariats impossibles et des décisions de la LNH.

Poirier, avec son réalisme impitoyable, a achevé ce projet en enfonçant le dernier clou du cercueil : « Tant que PKP est là, il n’y aura jamais d’équipe à Québec. »

Cette saga restera une leçon amère pour tous ceux qui croient que l’argent et l’influence suffisent à réaliser les plus grands rêves. 

Le chapitre des Nordiques est désormais fermé, et Pierre Karl Péladeau en portera le poids jusqu’à la fin de sa carrière.