Le monde du hockey montréalais est en ébullition.
Jérémy Filosa, un journaliste qui ne parle jamais pour rien dire, a lâché une bombe qui secoue tout le Québec sur les ondes du 98,5 FM :
Patrik Laine pourrait être échangé d’ici la date limite des transactions.
C’est la première fois qu’un membre des médias avance ouvertement cette hypothèse.
Ce n’est plus juste une rumeur de fans frustrés, c’est une réalité qui commence à prendre forme.
On peut très bien voir que la relation entre Martin St-Louis et Patrik Laine est brisée.
Le torchon brûle entre les deux hommes.
Jérémy Filosa, journaliste respecté et reconnu pour ses analyses qui vont droit au but, a vraiment fait trembler le Québec en parlant d'une possible transaction.
« Ce match-là nous a démontré que malheureusement, il semble que la "laine" de miel est terminée, et je dis bien ‘laine’ parce que Patrik Laine, hier, a été laissé de côté en troisième période. »
C’est une phrase qui en dit long.
Filosa ne parle jamais à la légère. Il s’appuie toujours sur des faits et des sources solides.
Ce n’est plus une simple rumeur, c’est une possibilité réelle.
Le point de rupture a été atteint. Lors de la défaite du CH contre Anaheim, Patrik Laine n’a joué que 32 secondes en troisième période.
Il a été complètement écarté des moments-clés du match par Martin St-Louis au point de jouer à peine 10 maigres minutes.
« Martin St-Louis est quand même un entraîneur extrêmement patient. Il l’a été avec Kirby Dach, il l’a été avec Josh Anderson. Mais là, on voit clairement qu’il en a assez de Laine. »
Quand St-Louis décide de laisser un joueur sur le banc en fin de match, c’est un message clair.
« À 6 contre 5, on avait besoin de marquer. Et malgré ça, Patrik Laine est demeuré sur le banc. Ça en dit long. »
En d’autres mots, il n’a plus la confiance de son entraîneur.
Et dans un marché comme Montréal, ça ne pardonne pas.
La situation commence à peser lourd dans le vestiaire du Canadien.
Filosa le rappelle :
« Si la sauce est gâchée entre Laine et Martin St-Louis, ça va nous mener où exactement? »
Il y a un problème plus profond que le simple rendement sur la glace.
Lors de son passage au podcast Spittin’ Chiclets, Laine avait expliqué qu’il devait initialement se faire opérer en début de saison, mais qu’il avait décidé de ne pas le faire.
« Est-ce que les médecins lui ont dit ‘tu peux jouer, mais tu ne peux pas pousser la machine au fond’? »
C’est peut-être ce qui explique son manque d’énergie à 5 contre 5, mais St-Louis n’achète pas cette excuse.
« Quand un gars comme Martin St-Louis décide de te laisser de côté en troisième période, c’est parce qu’il juge que ce n’est pas à cause de la blessure, c’est véritablement à cause d’un manque d’effort. »
Autrement dit, on commence à voir les mêmes problèmes qui ont mené à son départ de Winnipeg et Columbus.
Si Laine devient officiellement disponible, il y aura des appels.
Filosa est formel :
« S’il était mis sur le marché, il y a assurément des équipes intéressées à lui. »
Le problème? Son contrat de 8,7 M$ par année pour encore une saison.
Les Hurricanes de la Caroline reviennent souvent dans les discussions.
Avec Sebastian Aho et Mikko Rantanen parmi ses meilleurs amis, la chimie pourrait être instantanée.
Mais la Caroline n’a pas beaucoup de flexibilité financière, ce qui complique les choses.
Une autre option? Les Oilers d’Edmonton.
On parle d’une équipe qui fait jouer Corey Perry sur le premier trio avec McDavid et Draisaitl. Il manque de profondeur offensive.
Leur 2e ligne est formée de Viktor Arvidsson (6 maigres buts en 37 matchs), Ryan Nugent-Hopkims et Zach Hyman.
Un Patrik Laine à la place de Perry à droite de McDavid et Draisaitl ou à gauche du 2e trio à la place d'Arvidsson pourrait être la différence afin de ramener la Coupe Stanley au Canada.
Cela pourrait aussi permettre d'équilibrer les trios si on veut replacer Draisaitl au centre du 2e trio.
Un ajout comme Laine pourrait tout changer en séries éliminatoires.
Encore une fois, le principal obstacle est l'espace sur la masse salariale.
Filosa mentionne aussi un élément important :
« Laine a une clause de non-échange partielle. Il peut bloquer un échange vers 10 équipes. »
Parions qu'il accepterait de la lever pour Edmonton ou la Caroline.
Reste que cette clause complique encore plus les négociations, mais une chose est sûre : le téléphone de Kent Hughes va sonner.
Une autre équipe qui pourrait absolument être intriguée par Patrik Laine : l’Avalanche du Colorado.
On le sait, un Laine disponible sur le marché pourrait influencer la décision des dirigeants de l’Avalanche s’ils cherchent à ajouter une menace offensive pour les séries.
Actuellement, le top 6 du Colorado manque cruellement de punch offensif :
Premier trio : Artturi Lehkonen – Nathan MacKinnon – Martin Necas
Deuxième trio : Jonathan Drouin – Casey Mittelstadt – Juuso Pärssinen
Ce n’est pas suffisant pour une équipe qui aspire à gagner la Coupe Stanley.
Oui, Valeri Nichushkin finira par revenir, mais même avec lui, il manque un ailier naturel capable de marquer des buts régulièrement.
Laine pourrait immédiatement s’insérer sur la première unité d’avantage numérique, aux côtés de MacKinnon et Rantanen.
Imaginez un instant ce trio sur le powerplay…
Si Kent Hughes décide de rendre Laine disponible, le Colorado doit absolument être une équipe à surveiller.
Si le Canadien veut l’échanger, le moment est maintenant.
« Plus ça avance, plus tu vas décourager des équipes à venir faire son acquisition. »
Un Laine frustré, désengagé et cloué sur le banc ne va pas aider sa valeur marchande.
Le CH doit se poser la question : Faut-il le garder et espérer un revirement de situation?
Ou faut-il tirer la "plug" maintenant?
La fin est proche.
Ça sent la transaction à plein nez.
« Ce que je peux vous dire, c’est que c’est sûr que le téléphone va sonner. »
Il reste maintenant à voir comment Kent Hughes va gérer cette situation explosive.
Mais une chose est claire comme de l'eau de roche : Patrik Laine et Martin St-Louis ne peuvent plus coexister.
Et dans un marché comme Montréal… ça ne peut que mal finir.